L'inattendue

By CleemP

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David Vasseur, fraîchement elu Président menait une vie personnelle tranquille avec sa femme Marion, jusqu'à... More

La rencontre
Sortie en extérieur
Réception à l'Elysée
Maladie d'amour
Rencontre nocturne
Jeux d'enfants
Séjour bruxellois
Montagne russe des sentiments
Prise de distance
Désenchantement
Rencontre officieuse
Impressions contradictoires
Évidence
Nouveau départ
Surprise lyonnaise
Moments privilégiés
Jalousie
Moment privilégié
Idylle secrète
Derniers moments
Concert révélateur
Pot de départ
Retrouvailles incognito
Nuit clermontoise
La révélation
Coeurs brisés
Hasard ou destin ?
Anéantissement
Contrecoup

Discussion nocturne dans les jardins

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By CleemP

👆Devil May Care - Half Moon Run👆

Le lendemain matin quand le réveil se mit à sonner, le président eut du mal à sortir du lit. Aussi grand insomniaque était-il, sa nuit agitée l'avait fatigué plus qu'ordinaire. Il fila sous la douche pour bien se réveiller puis enfila un costume gris foncé ainsi qu'une chemise blanche. Il but son café et mangea quelques tartines de beurre puis sortit de ses appartements. Le palais de l'Élysée le fascinait toujours autant et ce, chaque jour depuis son entrée en fonction. Il trouvait ses couloirs immenses et les dorures qui ornaient les murs magnifiques. Quand il entra dans son bureau, il fut aussi émerveillé par la beauté de la pièce que lorsqu'il y était rentré pour la première fois. David s'assit dans son fauteuil. Il passa quelques coups de téléphone et répondit à quelques-uns de ses mails et SMS. Il leva la tête quelques minutes et regarda par la fenêtre. Il aperçut Louise dans la cour qui venait d'arriver et se surprit à sourire. David s'empressa de tourner la tête et essaya de se reconcentrer sur son travail.

À midi, il retrouva sa femme pour déjeuner.

-Ta matinée s'est bien passée ? Lui demanda-t-elle.

-Oui oui ça a été.

-Et ta petite stagiaire ? Toujours efficace ?

-Je n'ai pas eu d'écho de la part de son maître de stage me disant le contraire donc je présume que oui. Quand je l'ai emmené avec moi pour mon rendez-vous avec les sportifs, elle s'intéressait à tout, elle est très curieuse, elle me rappelle un peu moi quand j'étais jeune à vrai dire.

-A ce point ? J'aimerais bien la rencontrer mais pas dans le cadre du travail ça pourrait faire polémique je ne veux pas interférer dans tes affaires. Pourquoi ne pas l'inviter ce soir, après sa journée, à venir manger avec nous ?

David fut pris au dépourvu, se retrouver à table avec sa femme et Louise, récente héroïne de son rêve érotique, était-ce bien raisonnable ? Marion le fixait attendant que son mari lui donne une réponse.

-Euh tu ne penses pas que cela va passer un peu pour du favoritisme ?

-Qui va penser cela ? La presse n'est pas obligée de le savoir et les employés qui nous verront ne diront rien. Allez s'il te plaît, j'ai cru en toi dès le début, laisse-moi voir si elle te ressemble.

-Bon d'accord, je lui demanderai cette après-midi alors.

-Merci mon chéri, dit-elle en embrassant son mari.

De retour à son bureau, David ne pouvait pas s'empêcher de penser à ce dîner ce soir. Comment allait-il gérer cette situation ? Il ne devait rien laisser paraître surtout devant Marion. Il fallait d'abord voir Louise pour lui proposer. De plus, cela ne servait à rien de stresser avant coup, si ça se trouve elle ne voudra pas ou aura un empêchement, qui sait. David décrocha son téléphone.

-Jean, pouvez-vous dire à Louise de venir me voir s'il vous plaît ? Merci.

Quelques minutes plus tard, la jeune femme toqua à la porte.

-Vous avez demandé à me voir ?

-En effet, asseyez-vous, lui répondit David en souriant. Voila.. Je ne sais pas comment vous dire ça, vous allez peut-être trouver cela un peu déplacé ou même inopportun mais ma femme Marion aimerait vous rencontrer.

-Moi ? Mais pourquoi ? Lui répondit Louise étonnée.

-Oui, je lui ai dit que je trouvais que vous me ressembliez quand j'avais votre âge et elle aimerait vous voir. Êtes-vous disponible ce soir après le travail ?

-Je.. Euh oui bien sûr mais on va se rencontrer où ?

-Si jamais vous êtes d'accord j'aimerais vous inviter à dîner ce soir. Vous finissez à 19h il me semble aujourd'hui, vous n'aurez qu'à m'attendre dans la salle de réception où se tiennent les conférences de presse, et je vous rejoindrais quand j'aurais fini pour vous amener dans mes appartements privés.

- Avec plaisir alors, qui refuserait un dîner avec le Président de la République ? Répondit Louise en souriant.

David était à la fois soulagé qu'elle puisse venir mais également stressé parce qu'il avait maintenant la confirmation que ce dîner allait avoir lieu.

-Parfait alors ! Je vous dis à ce soir..

-Très bien, merci beaucoup Monsieur Vasseur, répondit Louise en quittant le bureau.

Quand la porte se ferma, David inspira une grande bouffée d'oxygène puis se remit au travail. Lorsqu'il regarda sa montre, elle indiquait 19h10. Il était en retard et Louise devait l'attendre dans le salon. Il n'avait pas vu l'après-midi passée car il était avec Julien Dalle, son premier ministre, pour discuter du droit du travail. Ces ordonnances prenaient des heures et des heures de boulot. David rassembla ses affaires et quitta son bureau. Il rejoignit le salon où Louise l'attendait sur les canapés. Elle se leva quand elle le vit.

-Veuillez m'excuser pour le retard je n'ai pas vu l'heure passée.

-Je vous en prie vous n'avez pas à vous justifier je comprends tout à fait.

-Oui mais j'y tiens, lui répondit-il le sourire aux lèvres. Si vous voulez bien me suivre.

Louise lui emboîta le pas. À dire vrai, elle angoissait un peu de se retrouver en tête à tête avec le chef de l'état et son épouse, elle qui allait l'analyser, pour voir si son mari avait raison ou tort. Ils arrivèrent devant la porte de l'appartement. David voyait que Louise était un peu tendue, elle n'arrêtait pas de se toucher les cheveux, se mordiller la lèvre, se gratter le bras, tous les signes montrant une nervosité. Il posa sa main sur son épaule et essaya de la rassurer.

-Ne vous inquiétez pas c'est un simple dîner en tout bien tout honneur, il n'y a pas de formalité, vous n'avez pas besoin de stresser je vous rassure.

-Non non mais ça va, ne vous inquiétez pas.

David lui sourit puis ouvrit la porte. Marion se leva du canapé et se dirigea vers Louise.

-Bonjour Mademoiselle, Louise c'est ça ? Lui demanda-t-elle en lui faisant la bise.

-Oui Madame Vasseur.

-Appelez-moi Marion je vous en prie. David m'a beaucoup parlé de vous.

Louise se retourna vers le chef d'état le rouge aux joues et ce dernier s'empressa de répondre.

-Beaucoup, n'exagérons rien. Venez, asseyez-vous Louise.

Tous les trois s'assirent sur le canapé. Un des cuisiniers vint amener des coupes de champagne ainsi que des petits toasts et autres mets à grignoter.

-Alors votre stage vous plaît ? Demanda Marion.

Louise répondit par l'affirmative et expliqua ce qu'elle faisait et ce qu'elle trouvait particulièrement intéressant. La première dame écoutait attentivement tout ce que racontait la jeune femme.

-Mon chéri tu avais raison, c'est vrai qu'elle te ressemble, s'exclama la première dame après le monologue de Louise.

La jeune femme se mit à rougir lorsque David la regarda en souriant.Après le dîner et quelques verres de vin, ils retournèrent sur le canapé pour finir la soirée.

-Je suis fatiguée moi je vais vous laisser finir tranquillement je vais me coucher, s'exprima Marion. Louise je suis enchantée d'avoir fait votre connaissance.

-Pareillement ce fut un plaisir, répondit l'intéressée en se levant pour embrasser la première dame.

Après une petite accolade, elle se pencha pour embrasser son mari puis partit dans leur chambre. David et Louise se retrouvèrent seuls.

-Est-ce que ça vous dirait d'aller faire un tour dans les jardins ? Et cette fois-ci, pas seulement rester sur la terrasse, plaisanta-t-il.

-Oh oui j'adorerai ! S'exclama Louise.

-Alors allons-y, lui répondit-il en enfilant son manteau.

En sortant dehors, le froid saisit la jeune femme qui n'avait qu'une petite veste de blaser noir. David et Louise arpentèrent les allées bordées d'arbres et de fleurs.

-Si un jour quelqu'un m'avait dit que je me baladerai à 23h dans les jardins de l'Élysée avec le Président, je crois que je lui aurais ri au nez, s'exprima Louise.

-Comme quoi rien n'est impossible, lui répondit-il.

Ils s'arrêtèrent contre un arbre puis s'assirent pour observer le ciel.

-Bon ici, les étoiles sont aux abonnés absents, plaisanta la jeune femme.

-Vous allez me faire croire qu'on les voit mieux à Lyon ? Dit-il en souriant.

-Tout à fait, de mon balcon j'arrive à voir la Grande Ourse et bien d'autres étoiles.

-Vous êtes sûre que vous habitez en ville ? Je me souviens dans ma ville natale à Saint-Flour, bon ça m'étonnerait que vous connaissiez sachant la superficie de celle-ci, quand je m'allongeais dans l'herbe, je voyais un ciel étoilé comme j'ai rarement vu. Mais depuis que j'ai quitté cet endroit pour venir habiter à Paris, je dois avouer que ça me manque un peu, ce sentiment d'évasion et d'infini.

-Je ressens la même chose ! J'adore me mettre sur mon balcon dans mon transat et regarder les étoiles, ça me fait penser et relativiser quelque peu notre existence. Et oui je suis sûre après j'avoue que ça n'a surement rien à voir avec Saint-Flour... Et si détrompez-vous je connais !

-Ce n'est pas vrai ?? Comment connaissez-vous ? Je me rappelle quand j'étais gamin à chaque fois que j'allais quelque part et qu'on me demandait où j'habitais, personne ne connaissait, j'étais obligée de parler de Clermont-Ferrand pour qu'on arrive à peu près à situer où ça se trouve et encore certains ne savaient même pas où était Clermont c'est pour dire !

-Mes grands-parents habitent à Clermont-Ferrand justement et quelques fois j'ai accompagné ma grand-mère à Saint-Flour parce qu'elle a des amis proches qui habitent là-bas. C'est mignon comme petite ville je trouve et le fait d'avoir la ville haute sur une sorte de promontoire qui surplombe la ville basse est très joli !

-Et bien, je dois avouer que vous m'impressionnez ! Je ne pensais pas qu'on aurait une discussion autour de ma ville natale, répondit David en rigolant.

-Oui ce n'est pas faux je ne pensais pas non plus, renchérit-elle en souriant.

Ils se regardèrent quelques secondes puis Louise détourna le regard sentant ses joues rougir. Son sourire ne voulait pas s'effacer, elle passait un moment tellement inattendu et extraordinaire, un moment qu'elle n'aurait jamais pensé passer en compagnie du Président de la République.

-Vous avez toujours habité à Lyon ? Renchérit David.

-Et oui, c'est pour ça que changer de ville, même si ce n'est que pour quelques mois me fait un peu bizarre j'avoue... Après Paris comme je vous l'ai déjà dit, je connais donc ça va encore ce n'est pas comme si j'arrivais dans un endroit totalement inconnu.

-Oui j'imagine après c'est vrai que ça reste quand même une grande ville donc ça ne vous dépayse pas trop non plus même si je comprends ce que vous ressentez, j'ai vécu la même chose. Ah oui votre père a un appartement ici si je me souviens bien non ?

Louise sourit. Il se rappelait de ce qu'elle lui avait dit.

-Oui c'est vrai ! Mais vous ça a dû être plus dur parce que passer de Saint-Flour à Paris.. Ce n'est pas la même chose, plaisante-t-elle. Et oui c'est ça !

-Et oh, ce n'est pas beau de se moquer Mademoiselle Dallier, répondit-il en souriant. Il est dans quel quartier sans indiscrétion ?

-Je ne me permettrais pas ! Il est dans le deuxième, à côté du quartier de Montorgueil.

-Ah c'est vraiment sympa ce quartier en plus, vous avez de la chance !

-Oui en effet, je ne me plains pas !

-Il ne manquerait plus que ça, dit-il le sourire aux lèvres.

-C'est vrai !

-Et à part ça, qu'est-ce que vous aimez dans la vie Louise ?

-Oula vaste question ! Par où commencer... J'aime la musique que ce soit l'écouter ou en jouer, le cinéma aussi bien les films que les séries, l'écriture, les mojitos, les chats, le ski, la nourriture où il y a beauuuuucoup de fromage, la moto, la vitesse, m'évader dans mes pensées, rêver et par-dessus tout... Dormir !!! Répondit-elle enjouée.

Le chef d'état explosa de rire.

-Ah oui en en effet vaste réponse ! Il y a des choses dont je me doutais et d'autres absolument pas mais je suis positivement surpris !

-Ah oui comme quoi ? Demanda-t-elle intriguée.

-Et bien j'ai décelé chez vous une forme de personnalité ambivalente. Je m'explique. Je pense qu'en surface vous êtes très timide et réservée et que vous ne vous autorisez pas à vous valoriser ni à avoir confiance en vous mais au fond, vous savez que vous êtes capables de beaucoup de choses comme par exemple vous venez de dire la musique, l'écriture, le ski, la moto etc... Quant au fait de rêver et s'évader, c'est une forme d'échappatoire à la réalité, parce que peut-être que dans vos rêves, vous osez faire des choses qu'en réalité, vous n'osez pas.

Louise le regarda estomaquée. Il l'avait totalement cerné alors qu'ils ne se connaissaient seulement que depuis quelques jours. Elle savait qu'il avait ce don de clairvoyance envers les gens mais le découvrir en vrai sur elle était plus qu'impressionnant. Ce qu'il lui avait dit l'avait touché, elle n'aimait pas qu'on la perce à jour, qu'on devine qu'elle n'était pas forcément aussi joyeuse qu'elle le prétendait.

La jeune femme détourna le regard et se mordit l'intérieur de la lèvre sentant les larmes lui monter aux yeux. Louise était quelqu'un d'extrêmement sensible et la carapace qu'elle se construisait lui permettait de se protéger mais quand celle-ci était mise un peu à nue, elle se sentait terriblement vulnérable. David haussa les sourcils voyant que sa stagiaire ne réagissait pas et détournait la tête de lui.

-Tout... tout va bien ? Demanda-t-il gentiment.

-Oui... oui..., répondit-elle de façon saccadée en s'essuyant les yeux.

Le chef d'état posa sa main délicatement sur son épaule et la tira doucement vers lui pour qu'elle le regarde dans les yeux. Il sentit une forme de résistance au début puis la jeune femme se retourna en souriant, essayant de cacher son émotivité. Mais David n'était pas dupe, il voyait bien ses yeux rougis et brillants.

-Vous êtes sûre que ça va ?

-Oui super ! Ment-elle. Bon parlons de vous maintenant, qu'est-ce que vous aimez à part la politique et le sport ?

-Et bien que dire... J'aime également tout comme vous la musique, je fais notamment du piano depuis des années. En ce qui concerne ce que j'écoute, c'est surtout les musiques classiques et les anciennes. Pour le cinéma, j'aime beaucoup les films à suspense et les thrillers. J'aime bien également me poser de temps en temps seul en dégustant un bon cigare et un verre de whisky mais ces moments se font de plus en plus rares. J'aime aussi faire de nouvelles rencontres, discuter avec les gens et entendre leurs avis sur tel ou tel point mais bon j'avoue que ça fait notamment partie de la politique...

Ils discutèrent de tout et de rien sans se rendre compte du temps qui passait. La jeune femme se décrispait de plus en plus au fil des conversations avec le chef d'état. Après environ une heure à rire et parler de choses et d'autres, Louise se mit à grelotter.

-Vous avez froid ? Demanda David tout en se relevant.

Elle fit de même et s'appuya contre le tronc de l'arbre.

-Un petit peu oui.. avoua-t-elle.

-Pourquoi vous ne m'avez rien dit ? On serait rentré.

-Ben... justement, je passe vraiment un bon moment donc je ne voulais pas le gâcher..

-Il ne faut pas que vous attrapiez mal.

Le chef d'état enleva sa veste et la passa derrière les épaules de Louise. Son souffle effleura la nuque de celle-ci et son corps fut parcouru de frissons. Il remit le col de la veste et releva ses yeux. Louise plongea les siens dans ceux de David. Ils se fixèrent pendant un moment qui semblait figé dans le temps. Sans s'en rendre compte, la jeune femme détailla du regard, le visage de l'homme en face d'elle. Son menton carré bien dessiné, son fin nez, ses cheveux châtains dont une mèche lui tombait sur le front, ses yeux verts clairs, sa bouche délicate et ses lèvres bien dessinées... David sentit son souffle s'accélérer lorsqu'il aperçut le regard de Louise se poser sur ses lèvres. Le chef d'état reprit ses esprits, lâcha le col de sa veste sur les épaules de Louise et se recula.

-Je suis désolé je ne sais pas ce qui m'a pris, s'exclama-t-elle se rendant compte de l'embarras involontaire qu'elle venait d'instaurer.

-Pas de soucis, n'en parlons plus, répondit-il en se grattant la tête gêné.

La jeune femme honteuse baissa la tête sans répondre. Ils continuèrent de naviguer dans les jardins mais cette fois-ci dans un grand silence. Quelques minutes après, Louise décida de le briser.

-Je.. Cela ne va pas compromettre mon stage ? Parce que je m'en voudrais d'avoir tout gâcher..

-Non absolument pas, ce n'est rien !

-Merci beaucoup Monsieur le Président.

-Je vous en prie et ne vous inquiétez pas pour ça, vous faites toujours partie de mon équipe.

-Merci, lui répondit-elle en souriant.

Arrivés devant la porte de l'Élysée, ils se dépêchèrent de rentrer frigorifiés car au fur et à mesure de la soirée, les degrés avaient baissé. Louise remercia David pour cette balade et lui rendit sa veste qui lui avait beaucoup servi puis se dirigea vers la porte de sortie.

-Mon chauffeur va vous déposer, je ne veux pas qu'il vous arrive quelque chose à une heure si tardive dans Paris, on ne sait jamais.

-C'est très gentil à vous mais ça ira, je ne veux pas vous déranger ni votre chauffeur et ce ne sera pas la première fois que je me balade seule le soir.

-Non non j'insiste je ne vais pas dormir de la nuit sinon, mon chauffeur n'y verra aucun inconvénient.

-Si vous insistez alors je vous remercie Monsieur Vasseur, bonne nuit à vous et à demain.

-C'est tout à fait normal Louise, merci d'avoir accepté pour ce dîner et bonne nuit à vous aussi, à demain, lui répondit David.

Il regarda Louise s'éloigner puis monter dans sa voiture et sortir de l'Élysée. Il se retourna et grimpa les marches jusqu'à ses appartements. Il rentra sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller Marion qui dormait profondément. Il enleva sa chemise et son pantalon et se coucha dans son lit en caleçon. Puis il se mit à penser. Il n'avait pas rêvé, leur proximité, qui n'avait duré certes, que quelques secondes, lui avait fait ressentir quelque chose et au vu du regard de Louise, il semblerait que ce soit réciproque. Comment était-ce possible, jamais il n'avait été attiré par une autre femme que la sienne. Il l'avait rencontré au lycée et ils ne s'étaient plus quittés depuis. Même si depuis son élection ils s'étaient éloignés, toutes les autres femmes étaient invisibles à ses yeux, encore plus celles qui n'étaient pas de son âge... David se tourna dans le lit, se questionnant sur son comportement et son ressenti puis après quelques heures à réfléchir, il s'efforça de s'endormir.

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