- Tu as vraiment besoin de nouveaux vêtements ? T'en as des tonnes dans le dressing.
- C'est pas de ma faute si la mode change tous deux mois.
- T'es un mec Shoto, un pantalon et une chemise ou un pull ou un t-shirt et t'es habillé.
Et quand je dis qu'il en a des tonnes je ne rigole pas. Les trois quarts des rangements que nous avons sont occupés par ses vêtements et ses chaussures.
Bon j'en ai toujours chez ma mère aussi mais tout simplement parce que j'ai toujours en tête mon idée de fuite avant son mariage et du coup je me dis qu'on ne restera plus très longtemps dans notre logement. Il faudrait d'ailleurs que je remette cette idée sur le tapis.
- Mais je déteste faire les magasins, en plus on est samedi, ça va être blindé de monde et j'ai mes cours à réviser.
En fait je m'en fiche de mes cours mais bon il faut bien une excuse.
- Moi aussi j'ai mes cours à revoir, mais on le fera demain et c'est le seul jour où nous pouvons profiter. S'il te plaiiiiiit mon p'tit coeur...
Nous étions encore au lit après avoir petit déjeuner, et il commence à s'approcher, à s'installer au dessus de moi et à me couvrir de bisous.
- S'il te plaît~
Je commence à rigoler,
- T'es chiant...
- Ouaiiiis
On dirait un gosse.
- Allez on va se préparer.
Ah d'accord, j'aurais préféré que ça dure un peu plus longtemps d'autant plus que depuis que nous avons repris les cours, les câlins se font plus rare. Ou alors il en a pas envie... Oui non si je commence à me poser des questions à ce sujet, je vais encore me faire des idées. Et puis on a repris que depuis deux semaines c'est pas énorme.
- Izuuuuu...
Qu'est-ce qu'il a encore pour sauter dans le lit comme un sauvage ?
- Quoi ?
- J'ai oublié un truc...
- Ah ?
- Que j'ai faim ! En plus la saison des suçons sera bientôt là !!
Ouf ! Ah oui je lui avais interdit de m'en faire pendant l'été. Je ne comprends toujours pas sa fascination pour me marquer partout mais au moins j'ai eu quelques mois tranquille.
- T'imagine même pas comme nos vacances me manque mon p'tit coeur.
- Ah moi aussi. Surtout quand tu as eu ton coup de soleil.
- Mais !! Je pensais que t'allais dire un truc du genre, moi aussi, parce que le sexe toute la journée c'était génial et que t'es un super bon coup et j'ai hâte qu'on refasse ça.
- Déjà je ne peux pas dire que tu es un super bon coup dans la mesure où je n'ai pas de point de comparaison... D'ailleurs tu n'y es pas allé de main morte tout à l'heure, sois plus délicat la prochaine fois.
- Désolé j'étais trop excité.
- Ouais bien sûr, la bonne excuse.
- Allez mange tes frites.
Nous étions à peine arrivé au centre commercial qu'il a fallu qu'on s'arrête au Burger King parce mon goret avait faim. Il me fout une frite dans la bouche un grand sourire aux lèvres.
- Tu sais que j'ai juste pris ça pour te faire plaisir parce que je n'ai pas faim.
- Je ne sais pas comment tu fais pour ne jamais avoir faim.
- Et moi je ne sais pas comment tu fais pour toujours avoir faim.
- La bouffe c'est la vie. N'empêche tu sais, je pensais que si tu allais mieux, tu mangerais bien à nouveau... Mais le seul repas que tu prends correctement, c'est le petit déjeuner. Je le vois que tu as changé depuis qu'on est ensemble, d'ailleurs t'as un caractère de merde soit dit en passant mais tu fais pas semblant avec moi ? Tu fais pas genre que ça va et qu'en fait c'est pas vrai ?
- Alors je n'ai pas un caractère de merde, si t'es pas content c'est la même chose et je vais très bien.
- Mais non tu es plus qu'adorable.
- On dirait que tu parles d'un truc tout mignon.
- Bah c'est un peu ce que tu es.
Super, donc lui il a le droit au sexy et moi au mignon et adorable.
- Même quand tu boude t'es adorable.
Il se penche pour m'embrasser. Il m'énerve, ou pas, j'en sais rien.
Les gens à côté de nous tiquent en nous voyant nous faire un baiser. Des cons il y en décidément partout.
- Un problème ?
- Ouais c'est qui qui fait la femme ? On voudrait savoir.
- Mon poing dans ta gueule et c'est toi qui va faire la femme dans deux minutes.
- Shoto, laisse-les on s'en fout.
- Vas-y monte pas sur tes grands chevaux on pose une simple question. Mais vu comment tu réponds, on a notre réponse.
Foutez-vous de notre gueule bande de cons. Je me lève de la table, je prends la boisson du mec. Si j'ai pu faire face au père de Shoto, c'est pas deux emmerdeurs encore au lycée qui vont me faire peur.
- Vas-y tu fous quoi p'tit pd.
Ça va, c'est assez plein, j'enlève le couvercle pour le lui verser sur la figure un grand sourire aux lèvres.
- Le p'tit pd il t'emmerde et te l'enfonce bien profond. Allez viens Shoto, ça sent mauvais ici.
Et c'est sous le fou rire de Shoto et le regard choqué de ces abrutis que nous quittons le fast food. Il met son bras autour de mon cou, et m'embrasse la joue avant de murmurer à l'oreille,
- T'as un caractère de merde mais je t'aime trop comme ça. Tout à l'heure c'est moi qui vais te l'enfoncer bien profond.
- Dans tes rêves, ce sera moi.
- C'est une proposition intéressante mais non.
- C'est ce qu'on verra.
Mais à cet instant précis, j'étais heureux, très heureux. Parfois j'aime bien avoir des excès de confiance comme ça.
Nous passons le reste de la journée à faire le tour des magasins.
Vous savez le truc que je déteste ? C'est quand à peine entré dans un magasin, des vendeurs nous harponnent pour savoir ce qu'on cherche. Et encore plus quand ce sont des vendeuses qui veulent draguer mon mec. À moi. Le mien. Mon Shosho.
C'est quand même bizarre que ce soit toujours des filles et jamais des mecs, il dégage un truc qui les attire ou quoi ?
On entre dans un nouveau magasin, mais moi j'en avais marre alors je me décide à l'attendre sur un banc en face.
Même pas cinq minutes plus tard, il se fait accoster par une vendeuse, il lance un regard vers moi, un regard de défi et commence à discuter avec elle, et elle rigole. Quand ils sortent tous les deux de mon champ de vision, mon sang ne fait qu'un tour et j'entre à mon tour dans la boutique à leur recherche.
Je les repère près des cabines d'essayage,
- Vous faites quoi ?
Il prend un air tout innocent,
- Ah tiens c'est toi, cette adorable vendeuse m'aide à choisir des vêtements.
À quel moment et à quelle heure, elle pourrait être qualifié d'adorable.
- Merci pour tous ces vêtements, je vais aller les essayer.
- Vous voulez que je vous attende afin de vous donner mon avis ?
Elle va mourir.
- Merci mais il n'a pas besoin de vous.
- Je peux apporter un avis féminin.
- Il n'en a pas besoin.
- Monsieur ?
- Vous devriez l'écouter, il est très jaloux.
Elle met quelques secondes avant de percuter.
- Ah ... oui d'accord... En même temps je le comprends.
Ça veut dire quoi cette phrase ?
- Shoto allons dans la cabine.
- Mais il est interdit d'y aller à plusieurs.
Mais le regard noir que je lui lance la fait partir.
Nous entrons dans la cabine d'essayage.
Je lui saute dessus, et l'embrasse sauvagement,
- Ça t'amuse de me rendre jaloux ?
- Oh oui tellement, surtout que tu n'as pas l'air de comprendre que moi les nanas je m'en fous royalement. En plus tous les vêtements qu'elle m'a donné sont trop moches. Mais bon c'est pas grave, ça nous laisse un peu de temps.
Shoto reprend possession de mes lèvres, nos langues se rencontrent, les mains se baladent. J'ai chaud, l'air devient électrique, de léger gémissements se font entendre.
- On rentre ?
- On rentre.
Et vite, très vite. Nous avons urgemment un besoin à combler.
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Hellooooooooo ........
Comment allez vous ?
J'ai écris la plupart du chapitre chez le coiffeur 😂 il ne s'y passe pas grand chose mais ça m'a amusé de l'écrire.
Petite question, vous déballez vos cadeaux le soir du réveillon ou le jour de Noël ?
Moi j'aime trop me lever le matin du 25 et voir les cadeaux au pied du sapin 😍😍
Je vous souhaite en tous les cas un joyeux réveillon de Noël, et vive la bouffe de Noël :3
À bientôt pour le prochain chapitre 😘😘😘