Dans la peau de Soukeye:
Je suis tellement contente, je vais me marier dans deux semaines in cha Allah. Je suis contente et stressée à la fois. Je ne sais rien sur le mariage , je ne sais pas non plus si je serai à la hauteur, ce que je suis sûre et certaine est que j'aime Babacar et je suivrai l'exemple de Dieynaba pour durer dans mon foyer quoi que j'ai la langue bien pendue contrairement à Dieynaba comme me le dit mère Kiné mais yallah Bakhna ( Dieu est grand).
J'ai convoqué les filles pour m'aider pour les préparatifs de mon mariage, Dieynaba est chargée de la réception , de la décoration et consort j'ai confiance en elle. Elle compte à m'aider pour le choix des tissus en ligne vu qu'elle se déplacera difficilement avec les jumeaux.
Je sors de la maison et je suis interpellée par mère Walf , je soupire d'agacement.
Mère walf: bonjour ma fille , félicitations je suis contente pour ton mariage avec le PDG. Ta mère m'a prévenu pour la dote 15 millions ma cha Allah , khalé bou bakh nga khamone nani di ngeu tekki bakh nga yarou nga Machallah ( tu es une personne gentille , je savais que tu allais réussir, tu es gentille et sage ) dit-elle avec son sourire hypocrite.
J'allais lui répondre mais Aly court vers nous essouffler.
Aly: salam mère walf cas amna ( mère walf il y'a un cas à traiter)
Mère walf: boumeu yeugoul mayma meu wakhtane ak Soukeye rew nga torop ( dont je ne suis pas au courant, laisse moi discuter avec Soukeye tu es trop impoli).
Aly: Soukeye comment vas-tu ? Madame la milliardaire.
Moi: machallah
Aly: mère Walf dh warna rous néwone neu kéneu douleu tak, takhawalou nga beu sone ( mère walf doit avoir honte elle avait dit que personne ne t'épousera, que tu es une fille facile).
Et il a raison en plus , elle avait lancé des rumeurs sur moi.
Mère Walf: ey way khalé bi meun neu féne , ioe est-ce que imam moleu diour sakh ( tu aimes trop mentir , est-ce que ton père est l'imam même )
Aly: Ahh wakhal que imam diouroumeu legui, li dh sama yaye dinako deg, mère walf sama yaye mo leu dessé ? Wayé grawoul mére walf cas wou seu keur reuthieu naleu dh makhala chaque jour ngeu nek si mbédeuh bi fo nekoul si kogn bi yagui si kogn bé . Cas familial reuthieu naleu ( Dis maintenant que l'imam n'est pas mon père, ma mère sera informée de ça, mère walf tu entres dans les dix huit de ma mère ? Mais ce n'est pas grave mère walf les commérages de chez toi t'ont échappé, chaque jour tu es dehors si tu n'es pas dans le quartier , tu es dans l'autre quartier, le cas familial t'a échappé )
Moi: Aly tu ne fais que mentir , tu es le bras droit de mère Walf dis-je en soupirant.
Aly: yallah bakhna mane dh si ambiance la deuk ( Dieu est grand , je vis pour mettre l'ambiance). Mère walf Nogaye seu diankh eumb neu dh ladj meu kouko eumbeul Ibou seu dom ( mére Walf Nogaye ta bonne est enceinte et c'est ton fils Ibou qui l'a enceinté)
Son visage se décompose et elle court chez elle.
Aly: am nga louleu doy wa kogn bi dinegn leu cas deux semaines ( tu as des problèmes, tu seras la risée du quartier pendant deux semaines ) dit-il en criant la vieille lui lance des injures.
Je lui tire les oreilles.
Moi: Tu es incroyable Aly , bon je te laisse.
Aly: au revoir
J'hoche la tête avant de monter dans ma voiture.
...
J'arrive dans la boutique de tissu au centre ville. J'en profite pour appeler Dieynaba.
Moi: Wa qui dou madame Aïdara kirasoulay sey reck ( mais ce n'est pas madame Aïdara,...)
Dieynaba : oui c'est moi , sey reck beu dé in cha Allah , ah wawaw ( je compte durer dans mon foyer jusqu'à ma mort in cha Allah )
Moi: niak nga diom torop fekhel reck beu boul guénat seu keur ( tu es trop une sans vergogne, tu as intérêt à ne plus quitter le foyer)
Dieynaba: bayiléne meu ak monsieur Aïdara mom reck la beug , nama rey sakh beug na , limeu mom la dieuli ( laissez-moi avec monsieur Aïdara je n'aime que lui, il peut même me tuer s'il veut, j'ai récupéré ce qui m'appartient)
Je lui lance un tchip , ce qui nous fait rire.
Moi: je suis dans la boutique et les filles ne sont pas encore venues.
Dieynaba : Aïda m'avait dit qu'elle était en route. Patiente.
Moi: présente moi s'il te plaît à la vieille dont tu m'avais parlé, je compte pimenter mon mariage.
Dieynaba: wow nga beut ( tu es trop effrontée). On en reparle après ton mariage.
Moi: d'accord mais il y'a un commérage dont tu as raté dans le quartier.
Dieynaba : raconte moi vite ...
Moi: D'après Aly le fils de mère Walf a enceinté leur bonne .
Dieynaba : hum c'est grave . Mère Walf ndeysanne. Mais est-ce normal qu'Aly soit au courant de tout .
Moi : J'ai entendu dire que sa copine est la créatrice d'un groupe de commérage, Aly est au courant de tout. En tout cas s'il épouse cette fille elle va briser votre famille.
Dieynaba : Ey Soukeyna
Moi: bakhna
Faty entre dans la boutique et on commence nos courses. Je ne sais même pas si Aïda viendra finalement.
Dans la peau d'Aïda:
Je suis en train de parler au téléphone avec mon frère tout en conduisant.
Moi: Babacar ce costume te va bien.
Babacar: tu crois ? Je ne suis pas trop à l'aise,
il y'avait les bouchons donc je pouvais le regarder.
Moi: c'est trop serré dis-je en rigolant
Babacar: il me faut de jolies tenues africaines pour le mariage.
Moi: As-tu une idée d'une maison de couture ?
Babacar: aucune idée je connais rien du pays.
Moi: je te propose la nouvelle maison de couture Bien fait Style. Ce sont de jeunes tailleurs ambitieux, ils cousent de jolies tenues africaines pour homme et le livre partout dans le monde.
Babacar: partout ? Même en France ?
Moi: oui le plus bizarre c'est ma copine française Lucie qui m'en a parlé. Son mari achète des tenues dans cette boutique. Ils vendent du prêt à porter et cousent sur mesure.
Babacar: trop cool , je jeterai un coup d'œil sur leurs pages.
Moi: super ils sont sur TikTok et Instagram.
Je continue de conduire.
Moi: je te laisse , il y'a ma belle sœur qui m'appelle.
Lui: c'est moi ta priorité hein
Moi: plus maintenant, je n'ai de yeux que pour madame Diouf .
Lui: in cha Allah ne nous porte pas l'œil.
Après je n'ai pas compris lorsque j'enfonce la voiture qui est devant moi.
Moi: je te rappelle, je viens de faire un accident et je suis fautive dis-je en raccrochant.
Un jeune homme sort de sa voiture pour constater les dégâts et je fais pareille.
Une fois devant lui je bloque par sa beauté, moi qui ne voulais pas me marier si c'est avec lui je veux bien. Je comptais m'excuser.
Lui: Vous êtes myope ou vous n'avez pas le permis ? Regardez comment vous avez gâté ma voiture...
Moi: je ne vous permet pas de me critiquer. Je suis descendue spécialement pour vous présenter mes excuses. Je suis sincèrement désolée.
Il rigole nerveusement avant de froncer les sourcils.
Lui: vous avez fini ?
Moi: oui
Lui: Et alors ? Je dois accepter vos excuses et partir alors que vous avez défoncé la bagnole que j'ai loué ? Elle est folle celle la.
Je le gifle.
Moi: Que ce soit la dernière fois que vous me traitiez de folle. Vous me devez du respect.Je m'en fous que vous ayez loué cette voiture. Si ce sont les dégâts qui vous tracassent , je vous fais le chèque que vous voulez tout de suite pour réparer les dégâts commis c'est la moindre des choses.
Il me fixe un moment.
Lui: je n'en veux pas de votre argent . J'espère ne plus recroiser votre chemin. Sale folle dit-il doucement avant de monter dans sa voiture.
Sale enfoiré , c'est avec rage que je suis montée dans ma voiture. Il vient de me traiter de folle . AHHHH , je vais rechuter , je ne suis pas folle. J'ai fais 3 ans dans un hôpital psychiatrique après la mort de ma mère, je ne peux pas rechuter , non je ne suis pas folle. Je déteste cet homme.