Laddixion [TWD] - Daryl Dixon...

By french_writter60

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Le monde tel que nous le connaissions a disparu. L'humanité est tombée. Depuis plusieurs années, un virus a c... More

Prologue
Chapitre 1 - Paradis
Chapitre 2 - Lâcher-prise et nouvelles têtes
Chapitre 3 - Travail et petits pois
Chapitre 4 - école et évidence
Chapitre 5 - Chaton et rébellion
Chapitre 6 - Bagarre et retard
Chapitre 7 - Fête et invitation
Chapitre 8 - Frayeur et opération commando
Chapitre 9 - Lapin et macho
Chapitre 10 - Musique et cupcake
Chapitre 11 - Surprise et clochette
Chapitre 12 - Préservatifs et suture
Chapitre 13 - Jalousies et premier baiser
Chapitre 14 - Obsession et révélations
Chapitre 15 : Pertes et vrai visage
Chapitre 16 : douleur et règlement de comptes
Chapitre 18 - Résilience et retrouvailles
Chapitre 19 - Carrière et céréales
Chapitre 20 - Machination et rupture
Chapitre 21 - Kermesse et couette
Chapitre 22 - Horde et sauvages
Chapitre 23 - Dérive et nouvelle menace
Chapitre 24 - Ascension et discussion nocturne
Chapitre 25 - Manipulation et plan foireux
Chapitre 26 - Invasion et mauvaises rencontres
Chapitre 27 - Recherches et nouveaux alliés
Chapitre 28 - Descente aux enfers
Chapitre 29 : Curiosité et révélations
Chapitre 30 : la loi des probabilités
Chapitre 31 : le marché & Dwight
Chapitre 32 : Negan...
Chapitre 33 : ... & les vrais sauveurs
Chapitre 34 : la Base
Chapitre 35 : Réunion et explication
Chapitre 36 : Réconciliation
Chapitre 37 : fête et mises au point
Chapitre 38 : Souvenirs et flashback
Chapitre 39 : Départ et retour à la maison
Chapitre 40 : Vie manquée
Chapitre 41 : Céréales-killer
Chapitre 42 - jalousie et passion
Chapitre 43 : Biscuits et distance
Chapitre 44 : coup monté
Chapitre 45 : Initiative et disparition
Chapitre 46 : sauvetage et stupeur
Le tome 3 est disponible !

Chapitre 17 : Deuil et pétage de plomb

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By french_writter60

~ Crazy - BBX ft Tony & Alba Kras ~

Chapitre 17 : Deuil et pétage de plomb

LAURA

Les jours suivants avaient été lugubres pour notre groupe.

Nous avions dû faire face à la triste réalité. On avait perdu Noah. A cause de la dangerosité du ravitaillement, Deanna avait refusé qu'on aille récupérer le corps pour l'enterrer, même si on y allait sans emmener d'habitants d'Alexandria..

La cheffe de la communauté avait cependant fait graver son prénom sur une sorte de "mur des disparus" où  il avait rejoins le peu des membres d'Alexandria qui étaient morts depuis le début de l'apocalypse.

Faut dire qu'ils avaient eu la chance de ne croiser aucun des tordus que nous avions malheureusement rencontrés depuis le début de notre survie..

Tara était également dans un piteux état. Elle avait une grave blessure à la tête qui la maintenait inconsciente depuis que les autres l'avaient ramenée à la communauté.

J'essayais tant bien que mal de ne pas trop m'inquiéter pour elle, car elle était surveillée de près par Pete et Hershel, qui essayait de former une petite jeune du nom de Denise.

Un troisième médecin ne serait pas du luxe, par les temps qui courent..

Me concernant, j'étais immobilisée pour une durée d'au moins une semaine selon Hershel. Et cela faisait déjà six jours que nous étions rentrés. J'allais devenir folle à rester enfermée sans pouvoir rien faire !

Avant-hier, j'avais réussi à convaincre Daryl d'aller à son expédition avec Aaron. Les deux hommes étaient partis pour quelques jours. Mais après ce qui s'était passé, l'archer ne voulait pas me laisser, sachant que j'étais dans une position assez vulnérable pendant ma convalescence. 

Mais j'avais finalement réussi à le convaincre de partir en lui sortant tout un arsenal d'arguments, le premier étant que j'avais une excellente manieuse de katana à mes côtés pour garder un œil sur moi.

Il était donc parti à l'extérieur de la communauté, après avoir tenu à m'installer confortablement dans la maison que l'on occupait, loin de Pete le fou furieux, et avait expressément exigé auprès de Michonne de prendre soin de moi pendant son absence.

Elle avait évidement accepté et nous l'avions toutes les deux charrié quand il m'avait trimballée dans ses bras telle une mariée dans toute la communauté jusqu'à ma chambre, où je passais le temps comme je le pouvais.

Il avait grogné et ruminé dans sa barbe comme à chaque fois qu'on le taquinait mais je le soupçonnais d'avoir lui aussi trouvé la situation comique, avec son rictus qu'il pennait à cacher.

Il était à présent quelque part dehors à pister, afin de ramener d'éventuels survivants, qui je l'espérais, étaient bienveillants. Ça aussi, j'évitais d'y penser pour ne pas mourir d'inquiétude. J'essayais plutôt de me concentrer sur les baisers langoureux qu'on avait échangés avant le ravitaillement, et sur le fait qu'on allait reprendre là où on s'était arrêté dès qu'il rentrerait, sain et sauf.

Mais qu'est-ce que ça faisait de nous, exactement ? Nous n'avions évidement pas eu le temps d'en discuter avant son départ. Est-ce que nous étions en couple ? Malgré le fait que je sois quasiment persuadée que le chasseur n'ait jamais eu ce genre de relation de toute sa vie ?

J'étais donc allongée dans mon lit, à passer le temps en faisant des trucs plus insignifiants les uns que les autres, comme écrire dans mon journal, gratter quelques notes sur ma guitare, bouquiner, ou encore -pour son plus grand plaisir- passer des heures à caresser Baldur, qui avait pris la peine de me soutenir dans cette dure épreuve en flânant dans mon lit toute la journée.

Regardant les habitants vaquer à leurs occupations par ma fenêtre, je ne pouvais m'empêcher de ruminer ma colère concernant les récents événements.

J'avais eu une discussion avec Deanna. Elle avait d'ailleurs auditionné toutes les personnes revenues du ravitaillement, sauf Tara bien sûr, qui était toujours au pays des merveilles.

La conversation s'était terminé sur un "faute de preuve, elle ne pouvait pas incriminer Aiden et Nicholas et leur faire endosser la responsabilité des événements", que ce soit concernant l'explosion, la mort de Noah ou ma blessure.

Malgré le trou évident dans ma peau, elle avait dit que sans la balle en question, on ne pouvait déterminer le tireur et prouver que c'était bien Aiden qui m'avait agressée. Comme si j'étais assez folle pour me tirer moi-même dessus et accuser son fils.. En tout cas, c'était la version qu'Aiden lui avait donnée.

J'avais ravalé un gémissement de rage en me revoyant balancer le projectile à travers l'entrepôt au lieu de l'avoir soigneusement rangé dans ma poche, qu'est-ce que j'avais été bête !

Deanna avait dit vouloir attendre le témoignage de Tara pour avancer dans son enquête. Et malgré le traumatisme évident qu'avait subi Glenn en voyant son ami se faire déchiqueter sous ses yeux, les deux jeunes hommes se baladaient en toute impunité dans ma communauté, en racontant leur version des faits à qui voulait bien les écouter.

Quelques coups contre la porte de ma chambre me sortirent de mes pensées.

- Comment va la blessée ? Demanda Michonne qui passa sa tête par la porte entrouverte.

Je souris en voyant son air alors qu'elle faisait sa visite quotidienne.

- J'en sais trop rien, je crois bien que je suis en train de mourir d'ennui, répondis-je de manière sarcastique.

Elle entra en riant légèrement avant de s'avachir à moitié sur le lit.

- C'est vrai que passer ses journées allongées à regarder les mouches voler ça doit finir par être exaspérant, commenta-t-elle. Je te plainds sincèrement.

Je soupirai exagérément en me laissant retomber sur mes oreillers, tandis qu'elle passait la main dans la fourure d'un Baldur toujours endormi.

- Sachant que mes déplacements se limitent à aller au toilette ou me laver, ça ne m'étonnerai pas que je choppe des escarres, ajoutai-je.

Je me redressai soudainement, un air implorant sur le visage.

- Comment ça se passe dehors ? Les autres vont bien ? Raconte-moi tout !! La bombardai-je de question, avide de potins.

Mis à part les visites quotidiennes de mon amie, de Daryl avant qu'il ne parte et Rick qui était venu s'assurer une ou deux fois que je me remettais bien, je ne voyais personne. Et les péripéties en cuisine de Carol n'avaient rien d'appétissant, sans mauvais jeu de mots.

Elle rit et leva les mains d'un air résigné.

- Ok Ok ! Alors.. Il n'y a pas de nouveau concernant Tara, commença-t-elle et je ne pus retenir un soupir à cette nouvelle.

J'étais sincèrement impatiente qu'elle se réveille et aille mieux.

- Aiden et Nicholas continuent de se faire tout petit et ils sont toujours exclus des ravitaillements sur ordre de Deanna.

Je grimaçai en entendant les prénoms des deux hommes mais hochai la tête, Deanna avait au moins pu les empêcher de mettre quelqu'un d'autre en danger.

- Et Glenn à l'air d'aller mieux, en tout cas Maggie se donne corps et âme à ce que ce soit le cas, me dit-elle en faisant danser ses sourcils, et en insistant sur le mot "corps".

Je me pinçai les lèvres en pensant à mon ami asiatique. Il m'avait raconté ce qui s'était passé et je ne pouvais imaginé à quel point il avait pu être choqué par tout ça.

Je restai malgré tout sur ma faim, car elle n'avait pas abordé le sujet qui, n'était pas le plus important, mais qui m'intéressait le plus.

- Et avec Rick ? Comment ça va ? Insistai-je, un sourire malicieux sur le visage.

Elle fit la moue et se concentra sur Baldur qui s'étirait de tout son long.

- Ça va. On fait du sur-place, soupira-t-elle. Ces derniers temps il est plus préoccupé par Pete qui d'après lui peut partir en vrille à tout moment. En fait, je suis persuadée qu'il ne se rend pas compte qu'il y a un "on", conclu-t-elle sur un ton défaitiste.

Je soupirai avec elle, désolée pour mon amie qui, peut-être, se trouvait dans une relation à sens unique.

- Je ne comprends pas comment on peut être aveugle à ce point, marmonnai-je en regardant à mon tour mon chaton qui tentait d'attraper les doigts de Michonne, toutes griffes dehors.

Cette dernière donne un coup sur ma hanche en affichant un air outré.

- Non mais, tu te moques de moi ? Y'a pas plus aveugle que Daryl et toi ! M'envoya-t-elle en souriant. D'ailleurs c'est plutôt à moi de te demander où ça en est ! Ajouta-t-elle, soudainement très curieuse.

Je pouffe comme une gamine et me mord la lèvre avant de lui répondre sur un ton léger.

- Eh bien avant cette fameuse expédition, il se pourrait qu'on se soit engueulés, puis aussitôt rabibochés.. Avec de longs baisers langoureux.

Elle se mit à crier de joie, si fort que Baldur s'enfuit à toute vitesse. Mal à l'aise, je me passai une main sur le visage en souriant niaisement.

Avec les derniers évènements, j'avais complètement oublié d'en parler à mon amie, et je devais reconnaître que ça me faisait du bien.

- Ah, enfin ! S'exclama-t-elle.

Elle se redressa, impatiente d'entendre la suite.

- Et depuis ? Vous en avez parlé ?

- Et depuis, non. Plus rien, répondis-je alors qu'elle perdait son sourire. Il a passé la première nuit dans un fauteuil à côté de moi à l'infirmerie, mais on a pas du tout abordé le sujet ensuite. Il a dit que la priorité était que je me remette, lui expliquai-je en désignant ma jambe.

Il est vrai que la situation me frustrait au possible. Je me languissais des lèvres de l'archer et j'avais besoin qu'on pose des mots sur ce que nous étions, et sur ce que l'on ressentait l'un pour l'autre, même si j'avais une vague idée de ce que Daryl pensait de moi.

Mais je connaissais le chasseur. Il profitait de ma "convalescence" pour fuir la discussion et sûrement mettre de l'ordre dans ses idées.

Michonne soupira d'agacement.

- Mais quelle mauviette ! s'exclama-t-elle en se laissant tomber sur le lit à mes côtés.

J'inspirai bruyamment, outrée, et lui envoyai mon oreiller en pleine tronche. Elle gloussa en l'attrapant avant de redevenir sérieuse.

- Il revient quand ?

- Je ne sais pas trop, aujourd'hui ou demain d'après ce qu'il m'avait dit, lui répondis-je en perdant également ma bonne humeur. Mais on ne sait jamais vraiment, une piste peut les emmener plus loin que prévu..

Je tirai distraitement sur les poils de l'oreiller en espérant que l'archer et Aaron allaient bien.

- En tout cas, tu sais quoi faire quand il rentrera, me dit-elle en se relevant.

Je levai un regard interrogateur vers elle.

- Parle-lui, parce qu'il ne fera pas le premier pas. Il serait temps que vous posiez les choses sur l'oreiller, finit-elle, un air suggestif sur le visage.

Je soupirai exagérément d'agacement devant ses allusions graveleuses, ce qui la fit rire.

Je n'était pas contre, bien sûr. Au contraire. L'archer me donnait chaud depuis un moment. Mais il fallait éclaircir les choses avant de céder à nos pulsions animales.

- Parlons sérieusement, me dit-elle soudainement.

Je fixai l'air grave sur son visage.

- Sacha n'a pas l'air dans son assiette en ce moment, et elle est partie à l'extérieur se défouler sur les rôdeurs. Alors avec Rosita on va s'assurer qu'elle ne se blesse pas.

Une boule se forma dans mon estomac en repensant à tout ce que la jeune femme avait perdu. Il était normal qu'elle ne sache plus où elle en était. Mais une idée émergea malgré tout dans un coin de ma tête.

Je gardai un air sérieux en hochant la tête, faisant mon possible pour cacher l'impatience qui montait en moi.

Michonne ne semblait pas l'avoir remarquée. Elle posa les mains sur ses hanches dans une posture autoritaire.

- Je compte sur toi pour rester tranquille en mon absence. Je ne serai pas longue.

- Je vais continuer à faire la seule chose pour laquelle je suis bonne en ce moment, me prélasser dans mes draps, lui répondis-je en levant ma main droite comme si je prêtais serment.

Elle sourit et hocha la tête d'un air entendu, contente de ma réponse.

Elle se détourna et je souris malicieusement. Elle sortit en me saluant sans me regarder, ne remarquant pas que j'avais passé mon autre main dans mon dos afin d'y croiser les doigts.

***

Je savourai l'air printanier de cet fin d'après-midi. Je boitillai légèrement, mais la douleur dans ma jambe ne m'empêchait pas de profiter de chaque pas que je faisais dans les rues de la communauté.

Je respirai profondément tout en gardant un rythme régulier, me concentrant pour faire abstraction de la douleur. Prendre ce bol d'air frais valait bien un peu de souffrance !

Je ne supportais pas de rester enfermée, et ça m'évitait de me ronger les sangs en pensant à un certain chasseur..

Les rues d'Alexandria étaient calmes. Il y avait peu d'habitants dehors et ceux que je croisais me saluaient gentiment sur mon passage.

On aurait presque pu croire que la vie était revenue à la normale. Mais seulement si on faisait abstraction des hauts murs que je discernais au loin.

Soudain, des voix étouffées vinrent troubler la quiétude environnante. 

Je fronçai les sourcils en regardant autour de moi, à la recherche de l'origine de ces bruits. Mon regard fut attiré par une maison, de l'autre côté de la rue. Les bruits semblaient venir de celle-ci. Je m'arrêtai et remarquai que la porte d'entrée était restée grande ouverte. 

Je scrutai la rue pour voir la réaction des personnes présentes, mais je semblais être la seule à avoir remarqué le remue-ménage. 

J'observais de nouveau la maison quand tout à coup, quelque chose passa au travers de la fenêtre dans un fracas assourdissant. 

D'abord surprise, je me reculai afin de me mettre à couvert Mais je réalisai finalement qu'il s'agissait de deux hommes en train de se battre. Ces derniers firent un roulé-boulé le long de la courte allée et continuèrent de se taper dessus au milieu de la route. 

Mon souffle se coupa lorsque je reconnus les deux forcenés. 

- Rick ! M'exclamai-je alors que ce dernier se retrouva brusquement sous l'autre homme qui commençait à l'étrangler. 

Je n'ai pas pu reconnaître son assaillant car il était dos à moi, mais je compris qu'il s'agissait de Pete lorsque je vis Jessie sortir de la maison en trombe tout en leur hurlant d'arrêter.

Elle tenta alors d'attraper le bras de son mari pour éviter qu'il ne mette un coup de poing dans le visage déjà en sang du shérif. Il n'eut aucun mal à la repousser et elle se résigna aussitôt en continuant de pleurer.

La surprise passée, je m'élançai à mon tour sur les deux hommes afin de les arrêter,  oubliant ma blessure à la jambe.

- Espèce de sale con ! Criai-je sur le médecin en lui sautant sur le dos.

Il rugit comme un animal alors que je tentai tant bien que mal une prise d'étranglement digne d'une catcheuse professionnelle. Il se redressa et se secoua jusqu'à me faire tomber en arrière.

J'atterris un peu plus loin sur les fesses en grimaçant, et retins un gémissement de douleur en me tenant la cuisse. J'espérais que mes points de sutures n'avaient pas sauté.

Rick profita de ces quelques secondes de répit pour reprendre le dessus. Il bascula Pete pour se placer au-dessus de lui, et alors que je pensais qu'il ne voulait que le maîtriser pour le calmer, je remarquai qu'il voulait également en découdre.

Il envoya plusieurs coups de poing au chirurgien avant d'essayer de l'étrangler à son tour.

Je me figeai, le regard empli de folie qu'il avait me glaça le sang. Je ne l'avais jamais vu dans un tel état de rage.

Je levai la tête à la recherche d'une aide potentielle et remarquai que quelques habitants s'étaient attroupés autour des deux hommes. 

Carl arriva soudainement et se précipita sur son père pour l'arrêter, mais il l'envoya balader aussi facilement que Pete avait fait avec moi. J'attrapai un Carl bouleversé par l'attitude de son père et le retins contre moi. Il ne pouvais pas l'arrêter, pas plus que moi.

- Ça suffit !! Hurla la voix de Deanna. Arrêtez.. Arrêtez tout de suite.

Je tournai la tête vers elle, elle était essoufflée et se tenait les genoux en essayant de reprendre son souffle.

Rick semblait  l'avoir entendue car il se redressa pour la regarder, de la sueur dégoulinait de son visage. Mais il se tourna de nouveau vers son ennemi.

- Tu pauses encore la main sur eux, et j'te tue, t'entends ?! Entendis-Rick menacer le chirurgien.

- Rick, bon sang, j'ai dit stop ! Hurla la cheffe de la communauté.

Je vis des hommes de la communauté, dont Nicholas, se diriger vers le shérif pour l'arrêter. Mais ce dernier sortit son arme.

- Sinon quoi ? Vous allez me mettre dehors ?! Beugla-t-il en brandissant son arme vers eux.

Rick était à présent hors de contrôle. Je vis les autres habitants, des femmes et enfants, sursauter et reculer.

- Posez cette arme, Rick, tenta de le calmer Deanna.

Je me mordis la lèvre en réalisant que le shérif venait de montrer au grand jour les armes que Carol avait dérobée dans l'armurerie.

- Mais vous ne comprenez pas ! Continua de hurler mon ami. On sait ce quil faut faire et on le fait. On aide ceux qui survivent.

Je croisai son regard. Il était voilé par la folie.

- Vous, vous restez assis.. Vous hésitez ! Vous savez que dalle !

Il secouait l'arme dans tous les sens  effrayant davantage les habitants.

J'étais vraiment peinée de le voir ainsi. J'avais l'impression de revoir le Rick qui venait de perdre sa femme.

- Faire les choses à votre manière, c'est terminé ! La situation va pas s'arranger simplement parce que vous le voulez.. Il faut qu'on sélectionne ceux qui vivent ici.

- Cela ne m'a jamais paru aussi évident que maintenant, rétorqua sèchement Deanna.

Je tiquai et me tournai vers elle. Une boule se forma sans mon estomac en l'imaginait banir Rick pour son comportement..

Ce dernier rit nerveusement.

- Vous parlez de moi ? Vos règles vous conduiront à votre perte. Elles ont déjà causé des morts.

Il semblait encore plus énervé, et très menaçant. J'en eu la chair de poule.

- Quand on refuse de se battre, on meurt. Je vais pas rester là sans bouger alors..

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que Michonne arriva derrière lui et lui asséna un coup sur la tête. Il retomba sur le sol, assommé.

***

~ Hello tout le monde !

Ça avance doucement et sûrement.

Ce chapitre m'a parut bien long sans notre chasseur préféré ! Il sera de retour dans le prochain.

Lâchez un petit commentaire, ça fait toujours plaisir

Ce gif, bon dieu 🔥

À bientôt pour la suite ~ ❤

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