Heeeey les chipmunks, ça-va? 🌹
J'avoue ça fait longtemps 😭 !
C'était pas facile ces derniers temps la j'avoue j'ai galéré à écrire ! Nafir c'est un gros challenge pour moi je me rends compte que la politique c'est pas un sujet simple à aborder et je veux tellement que ce ce soit le plus crédible possible que le temps des recherches il est très long pour comprendre les rouages de la sphère politique 😂 !
Bon quoi qu'il arrive je n'abandonnerais pas in sha'Allah 😭 !
Je vous remercie pour vos commentaires sur la petite note que j'ai ajouté sur Valentina. Bien évidemment qu'il ne faut pas que je me focalise sur les personnes négatives mais parfois j'ai besoin de dire ce que je pense sinon ça me reste dans la tête 😂 !
Bon, bon, je vous laisse lire mes chouchous 🥰 !
Backup Account: ikunafa
Bonne Lecture! 📖
Xoxo - Iamkunafa. 🍓
@𝐢.𝐚𝐦𝐤𝐮𝐧𝐚𝐟𝐚 𝐬𝐮𝐫 𝐈𝐧𝐬𝐭𝐚𝐠𝐫𝐚𝐦
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NAFIR.
Parfois les montagnes culminent au point d'en déchirer les nuages n'est-ce pas ? Phénomène moins récurent dans le désert. Les roches et le sable sillonnent le paysage et donnent l'impression que ces chemins ne cesseront jamais. Mais le soleil se couche toujours, alors vient le vent cardinal est. Poussé par Baḥr al-'Arab, la mer d'Oman. La nuitée provoque la baisse des températures alors je sens sur ma peau les frissons qui titillent mes bras.
Debout sur l'espace ouvert à l'arrière du pick-up militaire qui m'emmène avec sept autres. Je me sens dans mon élément, celui d'un colonel. Un terrible chef de guerre.
Sentir les roues agiter mon corps, l'arme le long de mon torse refroidir, ou non, réchauffer les battements de mon cœur pour me mener vers mon objectif.
Un peu plus fort ces battements. J'ai besoin d'Asmar, maintenant. Je sais que cette tentative sera mon unique chance. Je n'aurais ni temps ni énergie plus tard. La pression est atroce, parce que je sais que je ne pourrais patienter plus longtemps. Et si j'échoue, je ne pense pas avoir de nouvelles chances. Je me présente à lui, je viens à lui, c'est moi qui provoque la guerre. Peut-être est-ce une erreur, mais à mes yeux un ennemi qui reste trop longtemps sans attention est une bombe à retardement. J'ai longuement réfléchi, attaquer ou attendre ? Mais attendre quoi ? Qu'il décide pour moi, qu'il déplace le premier les pièces de l'échiquier qui feront tomber tous mes pions, cela me semble moins judicieux que de le provoquer le premier. Il m'a déjà fait savoir qu'il était bien plus ancré que je ne le sais. Il est parmi les miens. Je le sais car Ossemah n'aurait jamais trouvé sa liberté si cela n'était pas le cas. La méfiance est de mise et je saurai où m'en tenir à mesure que je le laisse se noyer avec moi.
Il s'est écoulé une journée, puis une deuxième, s'en ai suivi une troisième, puis au final, une semaine entière est passée, uniquement pour se faufiler dans le désert.
Une semaine pour comprendre que le sable ne nous quitterait pas sans s'être purifié. Mais peu m'importe, c'est ma mission.
Il y a un camion qui transporte uniquement l'armurerie, il y en a un autre qui porte les vivres, le reste c'est nous. C'est clair dans ma tête, je ne mourrais pas, pas avant d'avoir posé mes droits sur ce trône. Alors Nizar conduit, toujours, je laisse les vagues que font les dunes imposer leurs courbes à nos corps. Nous avançons guidés par les étoiles, accompagnées du vent de la côte est, toujours de nuit, toujours sans lumière, éternellement cachée dans l'ombre.
Le plus difficile est le soir quand il gèle. Les vingt-six hommes qui m'entourent et moi-même avons dû nous arrêter. La traversée arrive à sa fin, nous ne sommes plus qu'à plusieurs centaines de kilomètres du lieu présumé. Mais je n'ai pas l'intuition de me diriger dans la gueule du loup, à mes yeux, j'ouvre et j'entre de mon plein gré dans la gueule ouverte juste pour pourrir l'intérieur d'un peu de mes tripes.
— Eh Nafir... ?
Je cesse de penser avant de tourner la tête. Noham est allongé sur le sable à côté de moi. Les yeux rivés sur la toile de l'espace qu'offre la nuit. Il s'amuse à calculer la hauteur des étoiles avec ses doigts, je lui ai appris en début de semaine et il ne s'arrête plus depuis.
— Tu penses qu'on fait bien. Enfin, je ne dis pas que tu fais mal, mais il est... Étrange cet Asmar. J'ai le sentiment que l'ignorer serait le mieux... Non ?
Il ne me regarde pas. Alors je dérive les yeux sur mes hommes. Ils fument, s'assoient ou se lèvent. Ces vingt-six êtres qui m'accompagnent quoiqu'il arrive. Est-ce une bonne chose, là n'est surtout pas la question.
— Je, fais bien. Je sais pourquoi je le fais Noham.
— Ah... Hum.
Un petit silence avant qu'il ne me demande;
— Et du coup pourquoi tu le fais ?
— Parce qu'il sait que je le ferais.
— Comment tu peux en être sûr de ça, m'interroge-t-il en s'appuyant de ses coudes.
— Parce qu'un homme qui s'intéresse à moi prendra le temps de m'avertir avant de sévir. Comme il l'a fait en m'envoyant son homme de main qui avait menacé Nizar. Il sait qu'il est dangereux et si je fuis, je lui montre que je le crains. Il faut qu'il comprenne que je me battrais contre lui si nécessaire.
Ses yeux noisettes me fixent. J'ai comme l'intuition qu'il ne me comprend qu'à moitié, ou alors qu'il n'est pas sûr d'avoir tout compris. J'esquisse même un infime sourire amusé devant son visage désinvolte. Un frisson froid me parcourt la chair. Je tremble un instant avant d'entendre;
— Toi, tu ne vas pas nous laisser tomber avec mon frère ?
Pour être honnête, sa question ne me surprend absolument pas, elle me fait même comprendre que les jumeaux basent tous leur espoir sur moi. J'esquisse un nouveau sourire auquel il répond.
— Quelle serait ma réponse, Noham ?
— Je voulais te l'entendre dire, me sourit-il tristement.
— Je serais là.
Il a fermé les yeux. Son visage n'a pas eu besoin de mots pour comprendre qu'une paix immense a adouci ses traits, puis il a doucement murmuré:
— Nous aussi.
Je le sais déjà.
J'entends le son du sable à ma gauche. Je tourne la tête de nouveau et découvre Nizar qui s'assoit, un épais pull sur les épaules, j'ai presque l'impression qu'il tremble de froid.
— T'es venu chercher du réconfort ou quoi toi ?
Nizar affiche son sourire moqueur vers Noham avant de secouer la tête, il le fait systématiquement quand les jumeaux s'amusent à le titiller.
— Et toi t'as pas froid petite couille molle. On se les gèle ici bordel !
— Dors Nizar, répondis-je amusé, dans une heure nous attaquons.
Mais personne n'a dormi.
La vision fluorescente du verre de nos lunettes nous fait voir dans le noir.
La route se fait à pied jusqu'aux roches que Wissal à découvert. Mes bottes s'enfoncent et fondent sous la soie du sable. La longueur du SG ne rassure en rien le sentiment grandissant qu'alimente mon estomac.
Rien à montrer quand je mène mes hommes près des gouffres de l'inconnu. Dans la bouche d'Asmar, nous avançons en cercle autour de l'endroit. Bloquer les entrées et les sorties, toutes celles que nous avons déjà étudiées, là-bas, à Al-Mudhaireb. J'inspire avec une lenteur qui stresse mes sens, mais je sais que chaque pas de fait au milieu de ce qui ne semble être qu'un amas de roche est en réalité une forteresse piégée.
Il fait tellement noir, je ne vois que la réflexion de mes hommes à travers les lunettes infrarouges, la pierre se matérialise, et plus j'avance moins j'ai la sensation que la sécurité est à son maximum dans la zone.
Nous communiquons à l'aide des mains, le poing, pour tout arrêter. Car devant l'entrée, je n'aperçois de loin qu'un seul homme qui fume calmement, il faut l'éliminer, discrètement. À plat ventre contre les roches immenses pour longer les mètres qui nous séparent de l'entrée. Mes jambes poussent et me font avancer comme un serpent.
Et c'est Isam qui plante le premier couteau dans cette gorge enfumée. Il soutient le corps et l'emmène plus loin pour couvrir nos arrières le plus longtemps possible. Nous nous levons tous. Tout me semble tellement facile à mesure que l'on avance mes hommes se dispersent et s'enfoncent sous la construction précaire cachée dans le désert, il n'y a ni sons, ni alerte, rien qui me rassure. L'endroit me semble mort.
Mais je passe l'ouverture je le sais entouré de Nizar, Isam, Wissal, Jaafar, et une dizaine des miens.
Je longe les pierres sombres, le couloir me semble si vide que l'angoisse décuple, cela pourrait venir de n'importe où. Peut-être maintenant ? Dans un mètre, là, après, je ne sais pas quand finit ce couloir.
Là.
Quand mon arme tendue devant moi s'enfonce dans une surface plus molle. Je sais que c'est un homme quand le bruit de sa surprise s'échappe d'entre ses lèvres. Mais la seconde qui suit, c'est fini, car mes mains font ce qu'il y a de pire pour un être humain.
Prendre la vie. Et donner un peu de la mienne à chaque crime. Perdre mon humanité, pour mon trône de fer.
Repenser à la dorure de ce que l'on m'a volé me redonne conscience.
Une tape sur l'épaule.
Je tourne la tête vers la voix basse de Nizar. À travers le verre de mes lunettes, je sais qu'il ne me regarde pas. Il regarde à côté de moi. Alors je suis son regard, je distingue une silhouette suspendue mollement au mur, le corps est las, il s'abandonne.
C'est un otage.
D'un geste de la main j'ordonne à Isam de rester, ouvrir, et partir avec l'otage.
Il acquiesce, et cela fait cinq minutes que nous nous sommes enfoncés dans cette grotte. J'ai le corps mouillé par l'angoisse. Mes cheveux collent sur ma nuque, mais mes bottes s'écrasent sur le sol poussiéreux, le noir embrasse nos âmes quand nous tuons dans le silence de la mort.
Nous ouvrons des portes et je ne prends pas le temps de réfléchir si c'est un homme, s'il dort, alors, j'agis.
J'agis, jusqu'à ce que le premier son d'une rafale pulvérisé le noir. Vers le fond, et c'est maintenant que mon cœur accélère, parce que maintenant l'ennemi sait que nous sommes là, les portes commencent à s'ouvrir le loin des couloirs, mon index actionne pour la première fois la détente qui perce des corps, les rafales automatiques trouent ces corps sans pitié.
— IL EST LÀ !
Je n'ai pas pu contraindre mon corps à m'écouter, j'ai suivi la voix que je reconnais être celle de Noham, j'ai simplement enfoncé mon âme au fond de cette grotte, dont les murs commençaient maintenant à se couvrir de bougies suspendues sur les murs. L'antre est animal, comme si se terrait des serpents au fond de ses roches et d'une certaine je pense que c'est vrai. Alors je cours à toute vitesse pour suivre les grognements de Noham, je l'entends hurler quand il tire. Il fait souvent ça, peut-être est-ce une manière de libérer toute la pression qu'engendrent les tirs sur les humains.
Labyrinthe, je ne fais qu'avancer, je baisse même les lunettes à vision nocturne, elles pendent autour de mon cou et je tire en découvrant des hommes qui ne sont pas les miens, dans une sorte de salle à manger, ou non, il n'y a qu'une seule table seule au milieu les murs sont orangés, ambres, poisseux en réalité, c'est une pièce ronde qui ouvrent plusieurs chemins à suivre.
— IL EST PARTI PAR LÀ !
Je sais encore que c'est Noham, sa main me montre un gouffre sombre vers lequel je dois m'engager, alors protégé par les balles des miens, je les contourne par derrière pour m'enfoncer vers la grotte la plus sombre. Le silence de ma solitude me fait froid dans le dos, je réalise que je suis seul dans ma course. Mes hommes n'ont fait que me protéger, ils suivront plus tard, je ne peux pas attendre qu'Asmar se présente à moi. Alors j'allonge les jambes avec vigueur pour boucher la distance, et plus mon souffle inonde la pièce, plus j'entends des pas rapides devant moi. Je remets même mes lunettes sur mes yeux et se matérialise instanément deux silhouettes au loin. Laquelle est Asmar je n'en sais rien, je tire une première fois, mais les mouvements de ma course me font tirer sur les murs. J'entends une voix rauque jurée, s'enrager.
Le bruit d'un métal claquant contre des parois de fer m'alerte, je vois les formes se dépêcher d'entrer dans une pièce. Le claquement que fait le métal contre les parois de pierre me fait accélérer. Je suis inconscient d'agir seul, d'agir vite, d'agir parce que la peur me demande d'éliminer ses torts.
Un pas après l'autre. L'arme est ma protection dans cette guerre. Les mètres réduisent, et je plaque le dos contre les murs de pierres adjacent la cellule qu'il a ouverte. Le souffle endiablé, il n'y a pas de bruit, enfin si, de légers murmures. De petits sons de détresse, un souffle plus doux, plus peiné.
— Tu sais... Nafir.
Un grondement tonnerre en moi.
Je suis sûr que c'est lui.
La voix me semble si sombre, et je me fais la réflexion, que c'est la première fois que la gravité d'un son pénètre autant mon esprit. Il me parle à moi. Je déglutis, et ça passe mal entre ma gorge, je respire mal aussi, essoufflé par ma course. Le haut de mon corps se penche, je veux savoir, pourquoi, il est encore là.
Brusquement je plaque de nouveau mon corps contre les pierres.
Je n'ai vu que ses pieds. Parce qu'il y a une femme à ses pieds dans un état pitoyable. L'image que j'ai d'elle se fige à jamais dans mon esprit. En fait, je n'ai vu que sa peau. Et son ventre, énorme ventre... Gonflé.
Je décolle mon dos du froid de la surface rocheuse. L'arme devant moi, ne me rassure pas et ne crée pas de mur entre lui et moi. Alors mes pas me font contourner ma cachette, je me place devant cette cellule grande ouverte. Pourquoi se serait-il piégé alors qu'il sait ce que je suis venu faire ici. Non, mieux encore, j'ai comme la sensation qu'il me connait beaucoup mieux que ce que je ne pourrais soupçonner.
Mes yeux s'aimantent avec un naturel effrayant dans les siens. Je notifie du coin de l'œil que Bakir, son bras droit qu'il m'avait donné rendez-vous il y a quelques mois de cela est à sa gauche derrière lui.
J'inspire.
Je m'empoisonne quand j'inspire.
Je m'étouffe.
Ses yeux sont tellement noirs. Tellement noirs, tellement noirs. Noirs, comme je l'ai déjà vu...
Noirs, noirs, noirs. Et ils me font penser à quelqu'un.
Je me suis retenu de reculer d'un pas. Face au choc. Face à son visage.
Ce n'est pas le physique, c'est l'aura qui m'a perturbé, et je n'ai pas réussi à rassembler mes sens pour comprendre ce qui me perturbait au plus profond de moi, mais il y a une chose en visualisant le corps de cet homme qui me semble beaucoup trop familier.
Sûrement ces yeux noirs.
— Tu sais, à présent, à chaque fois que nos routes se croiseront je maudirais un peu plus ta personne, et tu finiras par me maudire aussi.
Il a tiré. Sur cette femme à ses pieds. Sa tête s'est violemment penchée en avant, et son corps nu et sale s'est écrasé sur le flanc. Ses yeux grands ouverts ont fixé les miens. Comme un présage mauvais. Une lueur noire à flambé dans mon ventre, j'ai senti la suie de mes horreurs couler le long de mes intestins, senti le dégoût de voir ce ventre gonflé. Elle était enceinte, et très certainement proche du terme.
Mon coeur à fondu dans mon corps. Par pur souvenir que je ressens toujours la haine, la douleur, et l'horreur. Parce que mon nom n'arrête pas mes sens de savoir qu'ils se perdent eux aussi dans les horreurs infâmes de la guerre.
Je suis resté là, amouraché aux yeux sombres de cette morte. L'index sur la détente.
Et quand j'ai hurlé en tirant. Il n'y avait plus personne devant moi.
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NIZAR.
Nous avons attendu à la sortie de la grotte.
Des minutes qui m'ont paru des heures et des heures. Nafir nous a interdit de l'approcher. Alors quand les lieux ont été totalement vidés. Nous sommes restés assis ou debout dans le silence.
La mission a échoué. C'est tout ce que nous savions, parce que se maintenant il fallait attendre de voir ce qu'elle allait engendrer...
Noham et Isam ont tous les deux croisé leurs bras sur le capot d'un pick-up. En fait les hommes regardent le sol ou l'espace. On attend le chef des opérations.
Et des comètes, mes yeux reflètent la beauté de l'espace. Mais mes oreilles elles... Entendent les bruits de la vie.
Alors je détourne le regard.
Vers ces petits cris.
Mon coeur accélère. Mon coeur implose entre ma cage. Parce que je n'arrive pas à croire ce que je suis en train de voir.
Mon regard jongle confus, je vois tous les hommes confus. Une seule poigne tient une boule de sang. Nafir avance. Les mains en sang, pleines de sang. Une boule de sang. Un bébé. Un minuscule petit bébé. Tellement fragile, et tout rouge. Mais à lui tout seul, ses hurlements grimpent vers les étoiles. C'est lui qui déchire l'espace. Tout seul.
— Amène-la à Intisar.
Je relève les yeux. Nafir est devant moi, torse nu. C'est la première fois depuis sept ans qu'il ose. Son regard est tellement froid et inhumain qu'une part comprend son mal-être et l'autre se demande ce qu'il a pu passer dans cette grotte, pour qu'il revienne si traumatisé et avec un bébé dans les bras.
— Nizar, tu dois la donner à Intisar.
J'hoche la tête mais je n'avais pas encore pris ma décision, parce que c'est un ordre, pas une demande. Je m'approche et prends la petite vie toute rouge dans mes bras. La chaleur de sa petitesse inonde mon corps. Je n'ose pas demander qui est-elle ? Je me contente de m'éloigner, de simplement obéir à Nafir. Et je l'entends d'ailleurs dire aux hommes qu'ils doivent se rendre dans une des planques à Mabah. Moi je vais à l'opposé à Wadi mistral Hôpital. Là où elle travaille.
La petite ne s'est pas calmée. C'est miracle de la tenir dans mes bras. Elle est emmitouflée du t-shirt noir de Nafir. Ses yeux sont d'un noir intense... Le genre de noir inhabituel pour les enfants non ?
Mais j'en connais deux comme ça...
Je la plaque contre mon corps. Je n'ai rien pour la protéger de la route. Seulement moi.
Ce combat est tellement étrange.
Pour quoi nous battons-nous au final ?
Pour ce trône ?
Ou pour la vie ?