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point de vue juliette.

Emmitouflée dans ses bras, seulement nos deux respirations se faisaient entendre dans la chambre, maintenant vide de bruit. Sa main s'était retrouvée dans mes cheveux, et il les caressait doucement alors que mes yeux se fermaient peu à peu. Nous étions restés dans les bras l'un de l'autre une bonne vingtaine de minutes, sans se parler, et j'étais triste en pensant que j'allais devoir écourter ce moment, en voyant que la nuit commençait à tomber dehors. Je me redressai légèrement pour le regarder, en dessous de moi.

– Il va falloir que j'y aille.. dis-je un peu tristement.

Il prit son téléphone pour regarder l'heure, il était 19 heures. Il hocha sa tête avant de reposer ses yeux sur moi.

– Oui.. il vaut mieux que tu ne tardes pas trop..

Je souriais doucement à sa phrase, c'était mignon cette manière qu'il avait de montrer qu'il ne voulait pas que j'ai de problèmes. Nous nous redressions tout les deux et nous rhabillions. Je prenais mon téléphone sur la table de chevet et nous sortions de la chambre. Je remis ma veste et mes chaussures dans l'entrée pendant qu'il me regardait. Je finis d'attacher mes lacets avant de me redresser et de le regarder à mon tour. Il détourna le regard et marcha vers la porte pour me l'ouvrir, j'avançais vers celle-ci mais avant que je n'ai la temps de sortir, il m'attrapa le poignet et sans que je m'y attende me prît dans ses bras.

– Ça m'a fait du bien de te retrouver, avouait-il, sa tête enfouie dans mon cou.

Je souriais légèrement et le serrai dans mes bras.

– Ça m'a fait du bien à moi aussi, chuchotais-je.

Il me garda encore un peu dans ses bras, avant de me lâcher doucement et d'embrasser ma joue.

– Aller, il va t'attendre, dit-il en parlant de mon copain.

J'acquiesçai un peu tristement.

– On se revois vite ?

– Promis, dit-il en me souriant doucement.

Je lui souris aussi et lui accorda un dernier signe de main. Je descendais les escaliers de son immeuble et repartait en direction de chez moi. J'arrivai enfin et entrai, retrouvant Antoine affalé sur le canapé. Je soupirai légèrement.

– Je suis là, dis-je en voyant qu'il ne me regardai pas.

Il posa enfin ses yeux sur moi.

– Ah oui, salut, dit-il avant de reposer ses yeux sur la télévision.

J'haussai doucement mes sourcils. Wow. Dire qu'il avait été adorable ces derniers jours, j'avais maintenant l'impression de retrouver le Antoine d'il y'a un mois. Je décidai alors de ne pas le calculer non plus et d'aller me préparer quelque chose à manger dans la cuisine. Je me fis cuire des pâtes et mangeai seule dans la cuisine, en pensant seulement à Olivio.

Il avait dû sentir que je pensais à lui, voilà que mon portable sonnait, dévoilant un message de sa part.

Olivio :
Bien rentrée ?

Moi :
Oui ! 😽

Olivio :
Mon appartement de nouveau vide, c'est pas agréable.

Moi :
Si c'est une manière de dire que je te manques, sache que c'est réciproque.

Olivio :
Évidemment que tu me manques, c'est pas comme si mes pensées étaient restées figées sur toi depuis que tu es partie.

JE NE VEUX PAS T'AIMER | OLIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant