Ayesha - tu veux me dévorer telle une pomme ?

Je sors de mes pensées sordides avant de sourire et poser mon regard sur un point imaginaire.

Ayesha - Tamsen ?

Moi - hum

Mon regard toujours dans le vide je voulais bien savoir ce qu'elle avait à me dire.

Ayesha - tu m'intrigues... je n'arrives pas à te déchiffrer, tu es un code, si difficile, ton cœur est fortement cadenassé que pour l'ouvrir... il faut que toi même tu donnes l'accès par ce que c'est simplement impossible...
































Une larme....

Une larme de haine sortie de mon œil et glissa sur tout le long de ma joue.

Quand je penses à cette femme, j'ai mal.

Mal de l'avoir perdu par ma propre faute.

Mal de l'avoir perdu devant mes propres yeux.

Mal d'avoir la seule femme que j'ai pu aimer plus que tout dans ce monde de merde.

Quand je repensais à cette femme je pouvais empêcher mon cœur de se remplir de haine.

La haine emmène toujours à la vengeance et personne me fera changé d'avis.

Je prends la décision d'avantager avec mes pas et arriver à table.

Mon père - enfin tu viens à table

Je le regarde sans rien dire et prends place sur une chaise.

Je n'avais même pas d'appétit, la décision que j'avais pris allait porter préjudice à mon avenir.

Je le savais, je savais que cette décision allait faire exploser une bombe à nouveau dans ma vie, mais c'était pour Ayesha.

Ma mère- tu ne manges pas ?

Moi - mhm

Ma mère - à ce que je vois tu n'es pas de bonne humeur

Mon père - il ne l'a jamais été, donc on s'en fout

Je soupire avant de passer une main sur mon visage.

Moi - j'accepte ce foutu mariage avec Tania

Sans qu'on ne s'y attende, le son des verres cassés se fait retentir dans toute la pièce.

Mon cœur battait à une allure imposante, je devais me retourner mais je n'avais pas la force de vaincre cette sale réalité.

Je finis par prendre mon courage à deux mains et je me retourne lorsque mon regard tombe sur Malaïka les larmes se remplissant dans ses yeux.

Je passes une main sur mon visage avant d'aspirer profondément.

C'était ce que je craignais. 

Ma mère - quelque chose ne va pas mademoiselle ?

Elle revient vite à la réalité puis renifle en passant une main sur ses yeux.

Bolingo na mbongo Où les histoires vivent. Découvrez maintenant