C77: love you too

                                    

                                          

La semaine s'est écoulée lentement. J'ai choisit ma robe et après avoir pressée la vendeuse je l'aurais d'ici la fin de semaine. En attendant je serais bien occupée puisque je vais commencer à travailler. Ethan débarque dans la salle de bain et dépose des baisers dans mon cou. Ce qu'il peut me déconcentrer avec ses abdos et ses lèvres. Je le déteste rien que pour ça.
                          
- Tu as quelque chose à me dire Ethan ?
                          
Il me sourie et dépose un baiser sur mes lèvres.
                          
- J'ai la date du mariage.
                          
- C'est pour quand ?
                          
- Samedi.
                          
- Si rapide ?
                          
- Tu as devant toi Monsieur Queen. Rien n'est trop rapide pour lui et rien ne lui résiste trop longtemps.
                          
- J'ai envie de te gifler.
                          
- Dans d'autre circonstances tu pourras le faire.
                          
Je me gifle moi-même et rassemble mes cheveux pour en faire une couette bien lisse.
                          
- Je vais y aller, je suis déjà en retard.
                          
Il dépose un chaste baiser sur mes lèvres avant de quitter la salle de bain.
                          
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Mes collègues sont sympa. Sûr d'eux, audacieux et narcissique mais ils sont sympa. Ils ont l'habitude de travailler avec des professionnels et sont perfectionnistes et je pense que c'est ce point qui a fait que nous nous entendions bien. J'étais un peut septique au début. Je n'ai travaillée que dans l'entreprise de mon père alors c'est encore nouveau pour moi mais je suis contente. Je m'entend assez bien avec mes collègues et je suis heureuse que soixante pour-cent de l'entreprise soit composée de femme. Mais c'est épuisant. Même pour une première journée. J'ai couru absolument partout tout au long de la journée et j'en suis à me demander si je ne vais pas perdre plus que je ne vais prendre en poids au cours de ma grossesse.
                          
Je me laisse tomber sur le canapé et retire mes bottes. Je m'étire et me laisse fondre sur le cuir. Il n'est que dix-huit heure trente et j'ai déjà envie de dormir. Ethan entre dans le salon et se dirige directement dans son bureau comme à son habitude. Il me rejoint une dizaine de minutes plus tard et m'embrasse tendrement avant de se laisser tomber sur le canapé.
                          
- Comment s'est passé ta journée ?
                          
- Mouvementer... et toi ?
                          
- Longue réunion chiante. J'ai viré trois gars et deux assistante pour totale incompétence et j'ai fait passer un entretien à une dizaine de personnes moins compétentes les unes que les autres.
                          
- Il faut dire que pour une simple assistante tu en demandes beaucoup.
                          
- Je sais bien. Mais je suis comme ça.
                          
Je pose ma tête sur son épaule et me laisse bercer par sa respiration. Un fracas ce fait entendre et me bourdonne la tête. Jack surgit dans le salon sa valise en main.
                          
- C'est l'heure de vous dire au revoir, annonce t-il.
                          
- Tu pars ?
                          
- Oui. Je suis venu ici pour une affaire mais ça ne s'est pas passé comme prévu alors je m'en vais.
                          
J'acquiesce. Il me fait un clin d'oeil, enlace Ethan puis moi. 
                          
- Merci Megan.
                          
- Je suis heureuse que ça aille mieux entre vous.
                          
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Papa à tenue à nous invite dîner chez lui pour marquer le coup. Il faut dire que nous n'avons pas vraiment eu le temps. Malheureusement, Aurélie est ici. Comme par hasard. J'ai assuré que sa présence ne me dérangeais pas mais j'ai mentis.
                          
- Je suis contente de vous voir, annonce Olivia en me serrant dans ses bras.
                          
Ethan rejoins mon père et moi je rejoins la cuisine où Aurélie décor un gâteau.
                          
- Tu ne donnes plus trop de nouvelles soeurette. 
                          
- Je suis pas mal occupée.
                          
- Je le conçoit. Futur maman est un travail bien occupant entre les rendez-vous à l'hôpital et les magasins.
                          
Honnêtement, je n'avais même pas pensée à tout ça. C'est vrai qu'il faudra lui faire une chambre, acheter des vêtements et un berceau... Nous pourrons utiliser mon ancienne chambre, et même...
                          
- Du coup ton mariage tombe à l'eau ? Tu voulais juste un gosse pour en faire un héritier ?
                          
Je soupire.
                          
- Ce n'est pas la raison pour laquelle je suis tombée enceinte imbécile.
                          
Elle me regarde comme ci je l'avais offensée.
                          
- Ne fais pas cette tête. Tu finiras par trouver le bonheur.
                          
Je tapote son épaule et la laisse dans la cuisine pour rejoindre Ethan et mon père. Ce dernier m'enlace et dépose un baiser dans mes cheveux.
                          
- Ta mère serais fière de toi Megan. Très fière, comme je le suis.
                          
J'acquiesce sans trop y penser. Elle serait fière, oui. Mais pas sur certain choix. J'ai choisit le travail à l'amour et l'amour à la liberté. Je me demande parfois si j'ai bien fait puis je regarde Ethan et je sais que j'ai fait le bon choix.
                          
Le dîner ce passe sans encombre, enfin... Aurélie m'a lancer un nombre incalculable de piques, mais comme je l'ai promis à mon père je n'ai pas relevée. Résultat des courses j'ai passé une agréable soirée à partir du moment où je me suis retrouvée avec Ethan, Olivia et mon père. Laure m'a d'ailleurs envoyée un message pour me dire qu'elle était rentrée chez elle. Son mari l'attend et il ne faut pas le faire attendre trop longtemps. Et c'est lessivé que je gagne mon lit. Je suis littéralement morte de fatigue et quelque chose me dit que ça ne s'arrangera pas ces prochains mois. En fin non, j'en suis persuadé.

                          
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