6. Réconciliation

                                    

                                          
Pdv Bokuto
                          
Kuroo : je baise pas avec Keiji, on est frères putain !!
Moi : . . . Quoi ?!!
Kuroo : ma mère va se marier avec le père de Keiji. Du coup on est juste frères maintenant. Et hier il avait vraiment peur de l'orage, donc il est venu dormir avec moi, même s'il aurait préféré t'appeler
Moi : mais...pourquoi il ne m'a rien dit plutôt que de me laisser flipper ?
Kuroo : tu le connais, il devait pas voir de raisons de te le dire. Et il a pas dû voir de problèmes en te cachant ça 
Moi : donc...vous êtes pas ensemble ?
Kuroo : non
                          
Oh bordel...je suis sacrément con...j'ai fait la gueule à Keiji pour rien...
Je remercie donc Kuroo et rerentre chez moi pour mettre mes chaussures. Je ressors ensuite sans même prendre la peine de mettre une veste et fonce vers la maison qu'habitent désormais Akaashi et Kuroo avec leur parents. Je dois vraiment m'excuser là, ça urge.
Arrivé devant chez lui, je toque à la porte, et le père d'Akaashi m'ouvre, un air surpris apparaissant sur son visage en me voyant.
                          
Moi : bonjour. Est-ce que je peux entrer s'il vous plait ? Je...je dois parler à Akaashi...
Père : bien sûr, entre
                          
Je le remercie, et j'entre dans la maison en prenant tout de même le temps de retirer mes chaussures. En entrant dans le salon, je vois alors Akaashi assit sur son canapé, un chat blanc sur les genous. 
Il se tourne vers moi et semble choqué de me voir ici.
                          
Moi : salut...je...je peux te parler s'il te plait ?
                          
Il hoche la tête et pose le chat au sol avant de se lever. Il me fait signe de le suivre, et il m'emmène alors dans sa chambre à l'étage. Je regarde autour de moi, remarquant que son poster de l'équipe à repris sa place au dessus de son lit et que mon dessin est toujours scotché sur un coin de son bureau. Je souris en voyant ça, puis je reporte mon attention sur mon ami.
                          
Moi : bon...Akaashi, je...je suis vraiment désolé. Je suis très con tu le sais, et...
Akaashi : tu n'as qu'à m'expliquer, je te confirmerais ou pas. Et, puis ça fait quand même 2 semaines que je me creuse la tête pour comprendre le problème, sans succès.
Moi : ouais désolé...bon en fait...je...je croyais que...que tu sortais avec Kuroo. Ça m'a énervé...
Akaadhi : . . . HAHAHA, sérieusement ?!! 
Moi : oh ça va hein ! On aurait vraiment dit...mais c'est bon, Kuroo m'a expliqué. Je suis idiot je sais
Akaashi : en effet, je confirme là. Mais ça me rassure en fait. J'avais vraiment peur de t'avoir fait du mal...genre...par ma faute. En fait, c'est juste toi qui m'en a pas parlé, donc moi non plus, et on est resté faché.
Moi : bon...du coup, on fait la paix ?
Akaashi : évidementt abruti !
                          
Il se jeta alors dans ma bras, et je le serra contre moi, les larmes aux yeux tellement j'étais content qu'on soit de nouveau ami.
                          
Akaashi : et au fait, t'as fait quoi à tes cheveux ? Tu fais des expériences capilaire le week-end ?
Moi : mais non, c'est juste que je sortais de ma douche quand Kuroo a débarqué chez moi pour tout m'expliquer. Du coup, j'ai pas eu le temps de les dresser sur ma tête
Akaashi : je vois...bah ça te va bien...tu...tu es beau comme ça
Moi : eum...merci. Au fait, Akaashi...je...
Akaashi : Keiji. Appelle moi Keiji s'il te plait
Moi : d'accord. Alors...Keiji, je voudrais te dire un truc. En fait, si j'étais énervé à la simple idée que tu sortes avec Kuroo, c'est parce que j'étais jaloux. Je...je t'aime Keiji. Je m'en suis rendu compte quand j'ai cru que t'étais avec cet idiot...
Keiji : c'est plutôt toi l'idiot. Mais c'est pas grave. T'es un idiot, mais un idiot que j'aime aussi. Et je m'en rends compte seulement maintenant. 
                          
Je me décolla alors de lui et lui souris, puis je me pencha et l'embrassa doucement. Je le sentis sourire contre mes lèvres en passant ses bras autour de mon cou. Alors j'approfondis notre baiser en mettant une main contre sa nuque.
Il décalla alors une de ses mains sur mon épaule et me surpris en caressant mes lèvres avec sa langue.
Je sortis ma langue également, mais il me prit de court en glissant la sienne dans ma bouche.
Il m'embrassa longuement, tout en me faisant reculer vers son bureau. Il me prit alors par les cuisses et me fit m'y asseoir.
                          
Il abandonna ensuite mes lèvres et embrassa ma machoire, puis mon cou tandis qu'il soulevait mon haut. Il dévia alors ses lèvres sur mon torse en passant ses bras autour de mon corps pour me coller à lui.
Je me sentis rougir en sentant sa langue parcourir ma peau nue. Comme j'avais gardé ma main sur sa nuque, dans un élan de désir mais surtout de courage, je fis dévier ses lèvres sur un endroit sensible de mon torse.
Quand il y passa la langue, un gémissement de plaisir m'échappa, et je baissa alors la tête et croisa son regard. Il est fier de me faire cet effet là, et il compte bien continuer de me faire gémir.
                          
Moi : Keiji...je...
Keiji : chut~ Laisse moi faire, je m'y connais mieux que toi je pense
Moi : j'en doute pas mais...tu voudrais pas fermer ta porte ? Disons que...je tiens pas à avoir la honte de ma vie aujourd'hui
Keiji : ok, bouge pas.
                          
Il me lâcha donc et partit verrouiller sa porte. Moi, pendant ce "répis", je m'efforçais de reprendre mon souffle et tentais désespérément de calmer mon rythme cardiaque.
Mais ce que je vis du coin de l'œil, ce que Keiji était en train de faire...ça...ça ne m'aida absolument pas...