Kiss

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POV omniscient:

Comme après chaque repas, par habitude, Soobin se dirige vers les toilettes du quatrième étage, vous savez, celles qui sont toujours vides. Il n'y a pas de réelles raison qui explique pourquoi il n'utilise jamais celles du second ou du premier étage à part le fait qu'il DETESTE quand il y a trop de gens agglutinés au même endroit crasseux, ça lui rappel trop les toilettes de cette soirée trop arrosée dans lequel il avait vomi juste avant de sortir se drogué. Ah, aussi, comme il y va souvent, il a secrètement aménagé l'endroit... Il a rempli la boite à savon et a accroché une boite qui se ferme à clé sous l'évier avec un tas de conneries.

Il profitait donc de cet instant de calme pour écouter l'eau couler doucement sur ses mains puis s'arrêter, ses vêtements qui se froissent quand il va chercher du savon, le petit "spouich spouitch" du pousse-mousse, à nouveau l'eau qui coule, la porte qui s'ouvre puis qui claque, le savon qu'il se frotte longuement sur ses mains, le papier qu'il attrape et- La porte ? Elle ne fait pas partie de la routine elle mais alors pourquoi ??

Il n'a même pas le temps de voir qui viens de fermer la porte qu'il sent une vive douleur dans son dos qui viens d'être plaqué sans retenu contre l'un des murs et son gémissement de douleur n'a même pas le temps de sortir que déjà, il est étouffé par une paire de lèvres.

Le brun se retrouve totalement ahuri avec les lèvres d'un inconnu sur les siennes. Il a les yeux fermés avec force, il a trop peur de savoir qui est en train de l'embrasser. Et si c'était M. Park ? J'ai toujours su qu'il était pas net celui-là se dit-il dans le moment sans se rendre compte de l'absurde de sa phrase. En effet, J. Y. Park était professeur au quatrième étage et lâchais d'étranges regards à Soobin chaque fois que ce dernier montait se laver les mains et qu'ils se croisaient dans les couloirs. Ce regard a toujours été incompréhensible alors ce serai tout de même plausible que son vis-à-vis soit Monsieur Park Jinhyung, pour autant il restait un professeur très droit alors le doute planait...

Ses mains sont moites et serrées. Son corps est totalement tendu. Ses yeux, toujours fermement clos, commencent à laisser échapper des larmes fines, le début d'un torrent. Ce torrent qui se préparait, il le gardait bien caché, bien refermer du moins le temps que l'être collé à son corps s'en aille. Les bouts de ses doigts, rouges par le sang qui courait dans ses veines avec trop d'effroi, ne savaient pas ou ses mettre. Ils étaient à mi-chemin entre le mur derrière lui et le torse de l'étranger. Il voulait le repousser mais il avait peur, trop peur mais il restait là, effaré par la situation, il était dépassé et incapable de réagir, il faisait le mort. Ses sens étaient éteints, il se sentait faillir.

Quand la masse se retira du corps du noiraud, il y eu quelques secondes de latence. L'insoupçonné repris son souffle, regarda Soobin qui apportait ses mains à son visage et quitta les lieux le laissant encore une fois seul, à ses pensées.

Qu'était-ce ? Que venait-il au juste de se passer ? Les larmes affluaient sous les yeux du jeunot, il était perdu. Epuisé, il s'écroulait au sol. Peut-être était-ce exagéré mais Dieu qu'il était troublé ! Il rejoignit le lavabo et s'essuya le visage et alors que la sonnerie annonçait la reprise, Soobin couru à son cour auquel il ne prêtera pas la moindre attention.



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20cm |Yeonbin||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant