Point de vue de Slenderman :
Je suis souvent perçu comme un être abject et immonde qui méprise ceux qui l'entoure, en particulier, les creepypastas et les proxies. Les êtres humains, que ce soit dans leurs récits ou dans d'autres types d'écrits, me voient ainsi. Je dois avouer que je n'ai jamais vraiment compris la raison de ce préjugé. Il est vrai que j'adopte souvent un comportement, qu'on pourrait qualifier de "dur" et de "froid"... je crois que j'ai toujours été ainsi, aussi loin que je m'en souvienne. J'ai toujours été quelque peu sadique avec mes proxies. Il est vrai que je suis manipulateur et prêt à tout pour arriver à mes fins. Je suis même assez machiavélique, par moment. À vrai dire, j'ai toujours gérer le monde des creepypastas comme une véritable société ou comme une entreprise. Je tiens cela de mes lectures. En particulier de ma lecture approfondie du célèbre essai Le Prince, un traité politique, écrit par l'écrivain florentin, Nicolas Macchiavel. C'est un écrit m'ayant toujours inspiré pour garder une certaine emprise sur les creepypastas, pour conserver un certain pouvoir. Ce type d'ouvrages, qu'ils soient philosphiques, tel Généalogie de la morale, écrit par le philosophe Friedrich Nietzsche, ou qu'ils soient politiques, comme Le Prince m'ont aidé à élaborer une pensée complexe sur la morale, la politique, le bien et le mal ainsi que le rôle de meneur.Depuis longtemps, je "règne" sur cette société dont je ne suis aucunement le président ou le monarque. Je suis juste là. Juste là pour faire respecter les règles et les appliquer. Juste là pour protéger les creepypastas (bien que je me demande étonnement encore l'utilité de ce rôle, sachant que mes "enfants" savent très bien se protéger quand on mesure leur puissance propre.) Juste là pour les aider. Car oui, d'après moi, les loups suivent un chef de meute pour les aider à trouver un sens à leur vie.
Les règles incarnées par ce chef de meute ont toujours aidés les individus à comprendre quel était le chemin qui leur était prédestiné et quel était le sens de la vie. Ils se sentent perdus et n'ont plus goût à la vie dès que le chef ou les règles disparaissent. Les êtres qu'ils soient humains ou creepypastas, ont toujours cherché à se libérer des règles, des contraintes et du joug du maître pour mieux vivre alors que c'est ce dont ils ont le plus besoin pour exister. Cela est de même pour toutes les sociétés, pour toutes les moeurs, de n'importe quel pays, de n'importe quelle civilisation, de n'importe quel peuple. La figure de proue, quelque soit le rôle incarné, a besoin d'être présente, pour ces êtres curieux. Et cela même si les motivation d'un peuple impliquent la volonté d'être libres et autonomes.
On pourrait me traiter de tous les noms, à la lecture de ce texte pouvant être jugé "immorale" mais je me fiche passablement de l'opinion de quelques hères insignifiants. La vie ne vous donne jamais le choix d'être quelqu'un de vertu ou non. Elle vous donne le choix de commander.
Mais malgré mes dires, je suis souvent mitigé sur la question, car voyez vous, si nous pouvons penser que si le chef de meute disparaît, c'est toute la meute qui est perdue, seule au monde, cela peut très bien être le contraire. Le chef, sans son peuple, peut aussi se sentir abandonné dans le vaste monde que lui-même comprends mais qu'il ne peut traverser sans ses fidèles.
Pour en revenir au fait, le chef ne peut se vanter d'avoir une morale pour faire obéir ceux l'entourant. Quand on dirige un grand groupe de personnes, voir un peuple entier, le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal, comme disait mon maître à pensée, auquel j'ajouterais la citation suivante : "Il faut faire tout le mal d'un coup afin que moins longtemps le goûtant, il semble moins amer, et le bien petit à petit afin qu'on s'en souvienne mieux" j'aurais pu aussi parler du rôle et de l'influence de Friedrich Nietzsche sur mon rapport à ce que les êtres humains appellent "morale" un terme que je n'hésite pas à abhorrer, par moments.Pour en revenir au propos principal, je crois que c'est ainsi que je vois les creepypastas. Je crois que je ne peux pas les éliminer ( même si malgré sa "mort" un creepypasta revient toujours, l'immortalité de sa personne est son apanage.) Ces êtres donnent un sens à ma vie, un sens qui m'aide moi-même à assumer mon rôle dans ce si vaste univers. Je ne peux me permettre de leur faire du bien mais je ne peux non plus me permettre de leur vouloir du mal. Si un chef ne fait que le bien à son peuple, c'est un chef inconsistant, peu sûr de lui, si un chef trouve du plaisir à martyriser son peuple par simple abus de pouvoir, c'est un chef tyrannique et médiocre, cherchant la solution de facilité la plus basse. Il faut juste un chef pouvant tuer et protéger pour diriger.
Je vais bientôt terminer d'argumenter sur le rôle que j'ai toujours eu, mais avant, je voudrais terminer par parler de Mathilde dont j'essaie encore de déterminer le rôle précis. C'est une jeune fille plus motivée que jamais. Elle est de retour, pour venger ses proches, à la recherche de son passé. Je crois que la mission que je lui ai donné va l'aider à retrouver des traces de son passé obscur ainsi que ses bourreaux, pas seulement Enzo mais aussi Élena. Cette mission sera aussi bénéfique pour Daisy et Alwena. Toutes sont prêtes à revêtir leurs costumes, leurs masques et à prendre les armes avant de supporter le poids de leurs meurtres et de leurs crimes dans leur conscience.
Je suis fier d'elles.
Mathilde qui assume son nouveau rôle de chef et qui sera à la hauteur de ses fonctions.
Alwena, la jeune fille brûlée qui a subi les affres du feu, mais qui va faire payer au centuple, son ancien amant.
Daisy, la maudite, celle dont la famille a fait un pacte avec Zalgo, autre chef majeur des creepypastas ( dont je dois taire les motivations et les convictions.) Celle qui manie Kanede, une puissante bretteuse capable de se battre avec un katana comme personne. Un katana mystérieux, légué par sa famille.
Je suis sûr, qu'une fois tous les éléments en main, toutes les énigmes résolues, l'univers des creepyhunters peut trembler sur ses propres fondations.
J'en suis absolument sûr.***
Point de vue ??? :
Demain, j'irais me battre aux côtés des creepyhunters, pour la toute première fois de ma vie. Je suis en nage rien que d'y penser. Je ne sais pas ce que cela implique. Mon amie m'a toujours dit que c'était une mauvaise idée.
"Les creepyhunters ont toujours eu une réputation louche. Ils baignent dans des affaires pas très claires et je ne crois pas que cette organisation soit du genre à protéger les autres sans y trouver des intérêts malsains. Tu devrais prendre tes distances."
Je la rassurais toujours en lui répétant comme un mantra de ne pas s'en faire. Mon amie était comme une psychologue pour moi. Je l'ai toujours admiré pour sa capacité à écouter les gens. C'est une véritable professionnelle.
Je n'ai pas à m'inquiéter, je maîtrise toutes les armes possibles et inimaginables, je suis une sportive invétérée, pratiquant tout type de sport possibles et inimaginables. J'aime surtout les sports de combats dont ceux on l'on manie des armes. Et surtout, je suis habile avec mon arme favorite, le naginata, faisant plus de ravages que les armes à feu les plus puissantes.
Je n'ai pas à avoir peur.Je vous ai gâtés, on dirait avec ces deux chapitres sortis le même mois. Voyez cela comme un cadeau de Noël ( en avance) je suis heureuse d'avoir écrit ces deux nouveaux chapitres.
Pour parler du Slenderman, je sais que certains ne comprendront pas la vision que j'ai de lui que j'ai retranscrite dans ce chapitre. Voyez-le comme un personnage profondément nietzschéen et machiavélien. Sa pensée ne reflète en aucun cas, mon avis bien qu'elle prête à réflexion selon moi.
Bref, kiss kiss.
❤
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Bad Creepyhunter [ INACHEVÉ ]
FanfictionElle menait une vie banale. Une vie qui fut brisée par la mort de son amie et de son père. Elle est déterminée à se venger. Déterminée à traquer le moindre chasseur. Déterminée à tuer cette vermine. Accompagnées des démons du net. ⚠Cette fanfiction...