Après s'être assurée qu'il se soit excusé au près de ses employeurs et affirmé qu'il rentrait chez lui afin que jamais aucun soupçon ne puisse se porter sur elle comme étant la dernière cliente qu'il ait livré avant de disparaître mystérieusement, elle peut enfin passer aux choses sérieuses.
Elle le pousse jusqu'à son lit tout en le déshabillant et le fait tomber allongé dessus avant de se mettre à genoux sur lui.
Elle retire son t-shirt et son pantalon et les balance le plus loin possible, calculant que comme ça elle n'aura pas à les foutre à la poubelle. Car si les fringues qu'elle porte à chaque nouvel petit incident deviennent inutilisables, elle va vite manquer de vêtements.Le garçon est plutôt mignon, et même si parfaitement intimidé, il essaye de faire croire que ce n'est pas le cas mais Ange lit dans les gens comme dans des livres ouverts.
Il balade ses mains sur elle en l'embrassant et soudain ses yeux se perdent sur le mur collé à la tête de lit qu'elle n'a toujours pas repeint et qui est donc encore recouvert de sang séché devenu maronnasse.-Wahou c'est quoi ça?!
-Les anciens locataires devaient vraiment être crados... allez tais toi et embrasse moi.Elle prend son visage et plaque ses lèvres aux siennes en roulant son bassin de manière à faire friction contre l'entre jambe du jeune inconnu. Et cela fait presque immédiatement effet puisqu'elle le sent déjà se durcir dans son jean.
Il oublie aussitôt cette mystérieuse tache et tout le reste. Il n'y a que cet instant intime qui compte et rien d'autre.
Il cherche à tâtons l'agrafe de son soutien-gorge pour le lui retirer tout en embrasant les yeux fermés par la passion la poitrine de celle qui s'offre ainsi à lui.
Ange profite alors de cet instant d'inattention de sa part pour porter la main à son pendentif, l'ouvrir et en sortir la lame de rasoir qu'elle brandit aussitôt avant de trancher d'un geste vif et plus que certain la gorge du garçon.
Et comme elle s'y attendait, il ouvre aussitôt des yeux exorbités, emplis de terreur et d'incompréhension, avec cette volonté de hurler sans pouvoir y parvenir. Il porte une main à sa gorge mais le sang gicle malgré tout et une pluie chaude et rouge s'abat sur la jeune femme. Il meurt en à peine quelques secondes, les paupières grandes ouvertes.Elle essuie la lame de rasoir dans un bout de drap avant de la ranger de nouveau dans son collier et dit d'un ton totalement détaché:
-Désolée gamin, mais tu sais ce qu'on dit: la fin justifie les moyens. Et d'ailleurs en l'occurrence: la faim justifie les moyens...