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plongés dans l'anonymat, on divague, on va et vient
                          
𝐞𝐬𝐦𝐞́𝐞


                          
ken me regarde avec de ces yeux. il pourrait craquer à tout moment. c'est comme si on jouait à celui qui cédera le premier. et comme s'il venait de se souvenir de l'enjeu il reprend son sérieux et rétorque :
                          
– c'est moi ou toi qui rêve que je te prennes contre cette porte là tout de suite, esmée ?
                          
peut-être beaucoup moi. je sens déjà mes jambes m'abandonner. il a une de ces voix. quand il parle sérieusement comme ça, rien qu'avec sa voix il pourrait me faire perdre la tête. je passe ma langue sur mes lèvres et réponds, mes yeux dans les siens :
                          
– c'est peut-être moi, effectivement.
                          
silence. on se regarde tous les deux, sans rien dire. je penses qu'il n'est pas apte à répondre et moi je ne suis pas apte à ajouter quoi que ce soit. la température semble tripler dans la pièce et ça ne m'aide absolument pas à lui résister.
                          
puis, une idée me vient. puisque je ne peux pas parler, je vais le toucher. je pose ma main sur son avant bras, toujours à côté de ma tête, et remonte le long de ce dernier en faisant glisser mes ongles contre sa peau. il mord sa lèvre inférieure et je souris malicieusement face à ma mini victoire. je ne lui laisse pas le temps de riposter et passe ma deuxième main sous son t-shirt, près de son bassin, la descendant délicatement. il baisse la tête en soupirant.
                          
– esmée, arrête.
                          
– pourquoi ?
                          
– parce qu'après moi je pourrais pas m'arrêter.
                          
– c'est un problème ?
                          
il relève aussitôt la tête vers moi et hausse les sourcils. je lui offre un sourire taquin. il baisse son regard et reluque mon corps de haut en bas. il fixe son regard sur mon bassin et pose soigneusement ses mains sur mes hanches. je passe mes mains dans sa nuque pour me rapprocher de lui. nos visages ne sont plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre.
                          
je fais l'aller-retour de ses yeux à ses lèvres et il nous plaque d'un coup contre la porte. c'est mon signal de départ et je saute sur ses lèvres. ses mains serrent mes hanches plus fort et le sentir contre moi me rend bien plus folle que ça ne le devrait. sa langue rejoint la mienne et notre échange s'intensifie rapidement. il descend ses mains sous mes fesses et me soulève avec facilité. j'entoure sa nuque de mes bras pour mieux me tenir. ses lèvres quittent les miennes pour mon cou et il le suçote légèrement avant de descendre jusque ma poitrine. avec une de ses mains il descend délicatement le haut de mon top et ma brassière pour avoir un accès et ma tête bascule en arrière quand je sens ses lèvres humides contre ma peau. 
                          
j'étais déjà complètement perdue dans nos ébats quand on toque à la porte.
                          
– nek ?! t'es là ?
                          
on se sépare à la vitesse de l'éclair et il répond tout de suite à alpha :
                          
– ouais gros, entre.
                          
il pousse la porte et nous regarde en fronçant les sourcils. son regard change rapidement puisque rien n'a l'air suspect. je me suis assise sur son lit avant qu'il n'entre et ken est debout contre son bureau. comme si de rien n'était.
                          
– vous foutez quoi ?
                          
– on discute. on peut décaler si ça te dérange qu'on soit ici, dit ken.
                          
– mais non tranquille, t'inquiète. on vous trouvez pas c'tout. 
                          
– on revient, j'ajoute.
                          
– vas-y.
                          
il sort et claque la porte derrière lui. on s'échange un regard avec ken et c'est moi qui brise le silence.
                          
– on devrait sûrement y retourner.
                          
– jsuis d'accord.
                          
– on...
                          
– on en parle pas, il devine ce que je penses. jcrois c'est mieux qu'on parle pas de ce qu'il vient de se passer.
                          
j'acquiesce et le suit jusqu'à la pièce principale. on reprend tout les deux nos discussions avec les autres chacun de notre côté mais je bug complètement. je n'arrive pas à me concentrer. je suis totalement chamboulée par ce qu'il vient de se passer. jamais de ma vie on ne m'a rendu aussi folle. rien que son touché a suffit pour que je sentes tout mon corps abandonner. je n'ai jamais autant désiré quelqu'un de toute ma vie. c'est impressionnant. et alors qu'il se tient à l'autre bout de la pièce, moi, je ne tiens plus en place. j'en veux plus. j'en veux encore.


                          
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hellooo, vous m'avez trop fait marrer dans les commentaires du chapitre d'avant mdrr. c'était fait exprès, les deux chapitres étaient courts j'avais prévu la double update, j'espère que ça vous a plu quand même, à demain,
                          
ah et merci pour les 20 000 c'est maladeee en si peu de temps en plus oh la la