Je tiens vraiment à m'excuser, les amis, si je n'ai pas donné beaucoup de nouvelles en ce qui concerne Bad Creepyhunter. Voyez-vous entre les révisions pour mes partielles, mes examens et la tonne de livres à lire ( L'illiade de Homère et Fracture d'une vie de Charlie Bauer) je n'avais pas trop le temps de vous concocter la suite des aventures de Mathilde Rykers donc voilà. En tout cas, j'espère quand même que ce chapitre vous plaira. Je vous préviens tout de suite quand même, ce chapitre est très chaud mais bon... Bonne lecture !
Je me suis dévêtue, ma blanche peau à nue. Lui, me regarde de ses yeux perçants. Toujours habillé, l'homme au masque scrute mon enveloppe charnelle et derrière son masque, je peux deviner l'ombre d'un sourire. Un sourire comblé et satisfait. Un sourire réagissant à la prestance et à la beauté de mon corps. Mes cheveux châtains foncés sont si longs. Ils recouvrent pudiquement mes seins.
L'homme au masque. Je ne le reconnais plus. Pourtant, je sais qui il est et je sais quel est son tempérament. Je connais tous les petits détails sur lui. Son caractère, ses colères et sa forte audace. J'ai fréquentée cet homme que je n'ai jamais considérée comme un frère. Ceux que je considère comme ma nouvelle famille, mes nouveaux frères et soeurs, sont Jeff, Toby, Hoodie, Daisy et Alwena. Mais l'homme au masque dont le nom m'est devenu inconnu, je ne sais point si je l'aime ou si je l'abhorre. Je ne sais qui il est et quelle place, ce bel étalon fougueux possède en mon coeur.
Il se deshabille avant d'enlever son masque. Sûr de lui, il s'approche de moi. Ses yeux reflètent son envie. Une envie qu'il ne peut contenir. Son expression reflète un certain apaisement. Je ne sais ce qu'il attends de moi, l'art du corps ayant été pour moi, une véritable zone d'ombre.
- Tu es vierge...
Ces trois mots réveillent en moi aussi, une envie de me jeter sur ce bel homme. L'envie sauvage et violente de prendre son appendice et de le sucer. Je veux le mordre. Mordre pour le voir jouir. Ce qui sera pour moi, un beau spectacle. Lui qui était si violent avec moi, voilà que j'aurais l'occasion de le voir, si faible et à ma merci. Nos deux corps se frôlent, lentement. Mon regard fievreux se pose doucement sur son sexe, emplie de la substance blanche et pure. Je suis la belle et il est la bête... Je suis la brebis et il est le loup...Le loup se jete violemment sur la brebis qui gémit sous son poid. La rencontre entre les deux organes à l'origine de la vie se fait instinctivement. La belle et la bête retournent à leurs états primitifs. L'être humain qui vivait en eux, est réduit à l'état de poussière, à l'état de déchet. La brebis pousse des petits cris rauques, pareils à ceux d'une souris prise au piège et s'apprêtant à rendre l'âme. Quand au loup, cette bête humaine, il est brutal. Il embrasse la belle de baisers rapides. Ses baisers provoquent d'énergiques frissons à la belle qui ne peut s'empêcher de réclamer plus. Plus que ce dont elle a envie mais la bête obtempère. Les caresses de la créature sont brutales mais en même temps, si douce pour sa peau blanche et pâle. Lorqu'il entre en elle, la brebis a mal. Elle frisonne. Elle pleure tant la douleur est grande. Elle sens l'organe masculin déchirer, réduire en miette son hymen. L'hymen qui faisait d'elle, pour tous, une créature chaste et pure. Ces regards qui ignoraient que derrière cette brebis, se tenait une louve aggresive, vengeresse et sans peur de l'autorité.
La belle est tentée d'arrêter ce plaisir charnelle. Elle aimerait arrêter cet acte jugé si impure. Mais une partie d'elle-même la rappelle à l'ordre. "Non ! Tu dois continuer ! Tu dois continuer à aimer et à caresser ! Tu dois continuer à haïr et à mordre ! Tu dois continuer à vivre car tu es confronté à une destinée hors du commun, Mathilde Ann Rykers !"
La brebis, entoure de ses bras purs, torse du loup qui s'agite contre elle. La bête continue ses incessants vas-et viens en elle. Elle transpire, elle souffre, elle pleure mais elle sourit, malgré tout. Elle ne le savait pas, elle avait toujours ignoré ce désir inconscient, elle etait toujours resté dans le déni, mais elle aimait l'homme, et son désir le plus ardent était d'être sa chose. D'être la pièce du puzzle manquante qui complèterait l'enigme que constituait cet homme au visage si expressif. La belle ne s'était jamais rendu compte de tout l'amour qu'elle éprouvait car il lui avait souvent inspirer juste de la colère et de la tristesse. Mais aujourd'hui, c'était un jour différent. C'était sous un jour différent qu'elle voyait son compagnon. Elle admirait ses traits qui paraissaient pourtant anodins aux yeux des autres mais qui signifiaient tant pour elle. Ses cheveux de jaie, ses mèches rebelles, sa peau blème, la fraîcheur de son corps qui rappelait la fraîcheur de la rosée du matin. Ces petits details corporels, elle les aimait. Elle les adorait. Durant une fraction de seconde, elle le considéra même comme un dieu. Un dieu à la beauté oubliée.
La bête répandait en elle, son liquide sacré. Celui qui donnait la vie. La brebis se mit à jouir intérieurement jusqu'à avoir pendant quelques minuscules secondes, un orgasme si intense que sa vue se brouilla et que son corps se raidit sous l'assurance de la bête. Elle se tut pendant un court instant avant de recommencer à murmurer d'une voix faible et rauque : "S'il te plaît, continue..."
Pendant encore quelques minutes, la brebis se croyait au nirvana, au paradis ultime. Comme si après tous ses efforts, elle avait eu droit à la récompense qui lui était dûe. Elle était comblée et elle n'aurait su décrire facilement, avec des mots et des phrases, ce qu'elle ressentait, durant ce court instant figé dans le temps. Elle versait même des larmes de joie tellement elle ne croyait pas à ce qui lui arrivait. Elle n'arrêtait pas de croire qu'elle était dans un rêve ou dans un conte.- Mathilde ! Masky !
Une voix féminine se fit entendre et les deux jeunes gens reconnurent la voix d'Alwena. Celle-ci frappait frénétiquement à la porte. Elle attendait une réponse. Masky, le creepypasta, ne tarda pas à la lui donner.
- Que diable se passe-t-il pour que nous soyons dérangés dans un moment aussi intime ? répondit le proxy, agacé par l'audace de la belle jeune femme.
- BEN ! C'est BEN ! Il a quelque chose d'important à nous dire ! Il nous a contacté via l'ordinateur portable de Hoodie qui est resté en contact avec lui ! Vous devez absolument être au courant !
Masky se releva prestement. Il s'habilla, avant d'être imité par la jeune dulcinée que j'étais pour lui. J'étais déçue que lui et moi se soient arrêtés en si bon chemin. Maintenant que j'avais repris conscience de moi-même et de mon corps, je ne voilais pas ma déception et mon désapointement. Dans le miroir, tandis que Masky saisissait son masque et le mit sur son visage, je regardais attentivement si tout était normal pour moi. Je ne voulais pas que mes compères soient au courant de notre petite affaire. Après un énième coup d'oeil à mon reflet, j'ai ouvert la porte. Alwena me fixait d'un air sombre et je ne me fis pas violence pour la regarder d'un air dédaigneux. J'en voulais à la terre entière. À elle, à Masky, à BEN, à Hoodie et au Slenderman. Est-ce qu'un jour, Masky et moi, nous serons tranquilles pour nous aimer librement, sans le moindre obstacle pour nous arrêter ? Est-ce que quand cette histoire sera terminée définitivement, nous serons heureux tous les deux ? Comme d'habitude, il y avait nombre de questions, dans mon esprit et si peu de réponses...
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Bad Creepyhunter [ INACHEVÉ ]
FanfictionElle menait une vie banale. Une vie qui fut brisée par la mort de son amie et de son père. Elle est déterminée à se venger. Déterminée à traquer le moindre chasseur. Déterminée à tuer cette vermine. Accompagnées des démons du net. ⚠Cette fanfiction...