« Bonne entente. »
_____________________tricheuses🤥
Laïs.
- Jahya : T'es conscient que je vais pas te donner à manger avec tout ce que t'as pris ?
Son frère la regarde bien de travers alors que je pose le troisième et dernier plateau sur la table.
On était seuls dans le fast-food et c'était pas plus mal parce que j'avais vraiment pas envie de voir des têtes.
- Mais j'avoue que t'as pris beaucoup de trucs pour un handicapé. Le temps que tu finisses ça, on sera déjà le matin.
- Liam : Eh laissez moi tranquille.
Il tire son plateau qui contenait deux menus entiers et deux desserts. Je m'asseois en face de lui et à côté de sa petite soeur, Jahya qui elle avait déjà commencé.
- Jahya : Comme ça, t'es policière ?
Je hoche la tête, en mangeant mes frites.
- Jahya : Ça va, c'est pas trop dur ?
- De façon générale pour une femme, faire un métier comme ça, c'est dur. Je vais pas te mentir. On nous prend un peu intérieurement. Faut s'affirmer dès le début sinon c'est pas possible.
- Jahya : Comment ?
- Faut avoir beaucoup de bouche et y aller franco.
- Liam : Bah chai vou cha.
- Parles pas la bouche pleine.
Pour toute réponse, il ouvre sa bouche en grand pour que je puisse voir l'intérieur.
Je préfère même pas le calculer et je me tourne vers Jahya pour continuer ma discussion.
- Tu veux faire quoi toi plus tard ?
- Jahya : Militaire comme mon père. Je trouve ça trop beau comme métier. Protéger son pays et tout.
- Pourquoi pas. J'espère que t'as un mental d'acier.
- Jahya : Mon père me forme t'inquiète pas.
Je me tourne vers Liam qui prenait dans mes frites vu qu'il avait fini pour lui.
Les frites de ses deux menus.
- Ça va, je te dérange pas ?
- Liam : Au calme.
Je le roule des yeux ce qui fait qu'il s'arrête de manger.
- Liam : Mais toi..
Il se lève de sa place pour venir s'asseoir à côté de moi.
Il passe son bras autour de mon cou pour le serrer.
- Tu veux jouer à ça ?
Il serre un peu plus et j'ai appuyé sur son poignet pour qu'il me lâche ce qu'il a fait en grognant de douleur.
VOUS LISEZ
La Fratrie Nakins.
General FictionOn ne juge pas un livre à sa couverture. Chaque histoire mérite d'être lue. C'est pareil pour l'homme : l'habit ne fait pas le moine. Chacun son histoire.