Chapitre 4 : Les vrais monstres sont ceux qui se croient bons.

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J'étais face à lui. Face à Dorian Rykers. Ce traître. Il avait fait parti des scientifiques et avait travaillé pour nous durant quelques années avant de nous quitter brusquement. On n'avait jamais su pourquoi Dorian était parti mais à mon avis, il voulait tout dévoiler de ce qui se passait ici à la presse. Maintenant qu'on l'avait capturé, quelque chose me disais que il ne serait pas prêt à parler de nos petits secrets.
Dorian était attaché au poteau. On voyait que d'autres avant moi l'avait torturé mais je ne suis pas vexé pour autant.
Après tout, j'avais quand même "l'honneur" de l'interroger. Je l'ais regardé pendant quelques minutes avant de le frapper violemment. Il subit les coups sans broncher, signe qu'il ne voulait pas parler. Ce n'est pas grave, j'avais encore tout mon temps. Il reprit sa respiration lentement avant de relever la tête pour me fusiller du regard.
- Qu'est...ce que... vous... voulez au juste ? me demanda-t-il d'une voix faible mais compréhensible.
- Tu sais très bien ce que l'on veut, Dorian. Ce que possèdent les creepypastas pour être aussi fort. Nous voulons leurs pouvoirs et leurs puissance. Ce qui fait d'eux ce qu'ils sont.
Je le fixa froidement,moi aussi, mais il ne relerva pas mon attitude insolente envers lui. À la place, il se contenta de rire bruyamment pendant plusieurs minutes avant de reprendre d'un ton méprisant :
- Pfff... Hahahahahaha ! Les creepyhunters... Une armée sanguinaire et armé jusqu'au dents pour exterminer les creepypastas... Mon cul, oui ! Vous êtes même pas capables d'empêcher une invasion, c'est dire ! Et puis, quand il y a eu la guerre, vous avez même pas pu les vaincre ! Vous n'avez pas pu vaincre Slenderman quand vous en aviez l'occasion... Décidément vous êtes juste bon qu'à lécher le cul du gouvernement ! Vous pouvez même pas savoir si il y a des creepypastas parmi les civils car vous êtes incapables de les identifier ! Eh oui ! Pendant qu'eux, ils vivent leurs vies, vous vous essayer tant bien que mal de les arrêter ! On voit ce que ça donne quand il n'y a que des petits merdeux qui composent les creepyhunters !
Je me suis retenu de lui asséner un coup de poing dans sa sale gueule. Comment ose-t-il nous critiquer après ce qu'il a fait lui ? Certes, nous n'étions pas parfait mais nous au moins nous protégions la population.
- Nous assurons la protection d'innocents, Dorian, affirmais-je en guise de réponse.
Je pensais qu'il allait la mettre en sourdine mais visiblement non ! Il se remit à éclater de rire plus bruyamment avant de reprendre son ton condescendant :
- Vous blaguez, j'espère ? Protéger ? Vous tuez les témoins et leurs familles. Vous tuez les descendants des creepypastas ! Vous tuez les gens qui ne sont pas d'accord avec vous ! C'est ça pour vous "assurer la protection des innocents" Laissez moi rire ! Vous êtes bien beaux avec vos jolies discours d'armée d'opérette alors que vous comettez des atrocités ! Si le gouvernement savait qui vous étiez vraiment, vous seriez déjà derrière les barreaux !
C'était plus que je ne pouvais entendre. Cet homme portait de lourdes accusations et voulait salir notre réputation. N'y tenant plus, je le frappa de toute mes forces. Il gémit mais après ce qu'il venait de se passer entre lui et moi, il continua à être aussi vindicatif dans ses propos contre les creepyhunters.
J'avais beau essayer de l'interroger, c'était une pure perte de temps. Je pouvais continuer à le frapper, cela ne faisait qu'accroître ma fatigue et empirait les choses.
- Je sais que c'est toi qui a tué Aïcha Ackermann... finit-il par me dire en souriant d'un air féroce, il est inutile de le nier, tu l'a fait. Tu l'a fait parce qu'elle savait que ton métier était pourri sauf que tu voulais pas l'admettre. Ça ne t'a pas plu qu'elle ait découvert qu'être creepyhunter ça craignais. En plus, elle aurait du se méfier... vraiment... avec ton fort tempérament, elle aurait dû savoir que tu n'étais qu'un taré... On peut dire qu'elle a été très malchanceuse.
Cette fois, c'était trop. Je le saisis par le col et je m'empara d'une poignée de ses cheveux que je tire en arrière. Il n'avait pas le droit de raviver ces mauvais souvenirs ainsi que ma culpabilité.
- Je t'interdis de parler d'Aïcha, répliquais-je en grinçant les dents. Tu ne sais pas ce qui s'est passé ! Tu te contentes de faire des suppositions alors que tu ignores tout de l'affaire.
Il ne dit rien mais je vois à son sourire que il ne me croit pas du tout. J'en ai assez de porter ce poids qui me pèse sur le coeur et j'en ai assez de devoir supporter ce type. Je m'éloigna lentement de lui et alors qu'il reprenait tout juste ses esprits, je sortis mon pistolet et lui colla une balle directement entre les deux yeux. Son corps s'affaissa, son teint devint livide et je sentis que son coeur ne battrait plus. Toute vie avait quittée son corps, on dirait. Maintenant, on dirait bien qu'il ne parlera plus à tout jamais. Je l'avais tué dans un excès de colère et je ne regrettait pas mon acte étrangement.
Je m'approcha de lui doucement et je regarda encore une fois le cadavre de cet homme qui nous avais posé tant de problèmes. Soudain, j'aperçus quelque chose qui dépassait de la poche de son jean. Je me pencha rapidement et je pris cette chose. À ma grande surprise, je découvris que c'était une feuille, une lettre plus précisément adressée à une certaine Mathilde Rykers. Ce devait être une proche ou quelque chose comme ça. Je déplia la feuille et je commenca à lire cette lettre :
Ma chère Mathilde,
Avant tout de chose, je voulais te dire que je t'aime de tout mon cœur. C'est normal, me diras-tu, car tu es ma fille adorée. Saches ma petite fille que je ferai n'importe quoi pour toi. Je serais même capable de te protéger de tous les dangers.
Mais trêve de bavardages ! Tu sais autant que moi que les creepyhunters sont dangereux. Tu en a même eu la preuve récemment. Il faut que tu saches qu'ils feront tout pour te retrouver quand cette lettre te parviendra et c'est pour ça que je veux que tu sois en sécurité quoi qu'il arrive.
Je dois aussi te dire une dernière chose... Ne cherches pas à me retrouver. Ce sera peine perdue déjà et tu te jettera droit dans la gueule du loup.
Je t'aime ma chérie et je t'embrasse.
Signé : ton papa qui t'aime

PS : Les vrais monstres sont ceux qui se croient bons.

Alors comme ça, cette Mathilde est sa fille. Hum... cela allait nous donner du fil à retordre maintenant qu'on sait qu'elle existe. Elle pourrait nous poser problème d'une façon ou d'une autre.
Et nous, nous balayons les problèmes d'un simple geste de la main...
Je sortis de la salle et me dirigea vers mon bureau. Une fois assis derrière le meuble imposant qu'était mon bureau, je fis venir quatre hommes, quatre creepyhunters à qui j'annonça que nous avons une mission importante. Nous devons retrouver Mathilde Rykers coûte que coûte même si cela doit nous ôter la vie...

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Alors, vous avez aimé ? N'hésitez pas à commenter et à partager si cela vous a plu. Si cela vous a pas plu... ben tant pis hein c'est pas grave, j'en ferai pas un drame.

Bad Creepyhunter [ INACHEVÉ ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant