Une divine trouvaille

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La pluie a cesser de tomber, me permettant de sortir de la vallée et traverser le bois.

En arrivant en ville, mes pieds nu etaient sale de feuilles et d'humus.

Mas peut importe.

Cela ne me gène pas.

J'erre dans le labyrinthe que forme les rues et ruelles de la villes.

L'eau sur le sol terreux des routes me font ralentir le rythme de mes pas.

Je m'enlise dans la boue. Mais ne m'arrête pas.

Je vois quelque aliments, poser a mon attention par quelques fermiers et personnes d'un age très avancer.

La plupart sont trop abimer par la pluie mais certains sont encore mangeable.

Je passe par l'herboriste du coin.

Je toque avec douceur à la plaque en bois sur le coté de la fenêtre en espérant qu'elle ne dorme pas déjà.

Une lueur se plaça devant la fenêtre et une vielle femme de petite taille apparut.

Elle me fit un sourire emplie de douceur. Je sortit de mon sac en toile plusieurs bouquets d'herbes médicinal cueillit le matin même et sécher au dessus de l'âtre. Elle me remercie et m'offre quelque bâtons d'encens pour mes tombes.

Je ne peut l'accepter, l'encens est une chose rare, cher, et très précieux.

Elle soupire devant mon refus catégorique. Elle me fait donc patienter et m'offre a la place une jarre de vernie pour les statuette décorative en bois que je fabrique, histoire de pouvoir acheter de quoi tenir en hivers ou bien des soins. Elle m'offre aussi une petite fiole de poudre d'herbes au vertu énergétique pour que je ne tombe pas malade. Et un peu de nourriture.

Je la remercie comme a chaque fois.

Elle est une des rares personnes a ne pas me voir comme mon statut me l'impose.

Elle me voit moi, et pas le paria, le maudit du bois.

Elle me souhaite un bon retour dans la vallée puis ferme la fenêtre.

Je continue de marché en espérant ne pas croiser des soldats ou des bandits.

Puis au détour d'une ruelle qui longeait la plus luxueuse demeure de la région, je la vit.

Contre le grand mur d'enceinte qui protégeais cette maison de haute noblesse.

La lune l'éclairant comme pour signifier sa présence parmi diverses vieilleries abandonner là.

Abimer et couverte de boue, elle n'en était pas moins des plus belle a mes yeux.

Elle était là, telle un don offert par les divins après toute ses années de prière.

Elle était la plus belle des statuette de divin.

Un magnifique chien en pierre, ressemblant au loup et renard peuplant les bois qui était sa maison.

Rouge comme les milliard de feuilles d'érables frissonnant dans le vent.

Un tissus modeste au cou, un peu déchirer, d'un jaune aussi chaud que les fleurs qui poussais sur les tombes.

Abimé, comme mes mains qui servent au repos d'inconnues.

Le bois de son amulette usée tout comme mon corps chaque soir au moment de dormir.

Et surtout, abandonnée....

Délaisser...

Livrée au bon vouloir des éléments extérieure et des bandits.

Laisser pour compte....

Comme les mort dont il offrait  un semblant de repos....

Elle était ce qu'il pouvait représenter au yeux du peuple..

Une chose inutile...

Bon a jetez ou a se débarrassez...

Elle était comme lui et il était comme elle....

Seul...

Attendant une fin....

C'était comme si le cœur du gardien maudit se réchauffais après avoir vécu dans la froideur de la solitude et de la tristesse....

Comme flottant dans un rare bonheur offert par les dieux qui jusqu'à présent ne lui avait offert quand seul signe de bienveillance le faite d'être encore de ce monde.

Peut importe que cette statuette soit abimer, sali...

Peut importe quelle ne soit plus habiter par un quelconque esprit...

Même sans âme une statuette protectrice peut servir de guide au morts.

Le prêtre du temple lui avait appris ça.

Je mit avec douceur et admiration l'idole de roche dans mon sac en toile.

Elle était lourde mais peut importe.

J'avait trainer des cadavre gorger d'eau bien plus lourd que ça et ce sur un terrain bien plus accidenter que les rue boueuse et puante de la ville.

Je me dirigea vers le cimetière de la ville mais n'y entra pas...

Cela  m'était interdit comme la plupart des commerces et lieux de culte de la ville.

Je vit au loin, recueillit sur une tombe ornée de fleur de nénuphar d'une grande beauté, un homme....

Un des rare ami, ou du moins, personne qui accepter de me parlé.

Je siffla légèrement pour signifier ma présence.

L'homme se détourna de la tombe pour venir vers moi.

Il me salua et discuta de quelques ragot avec moi.

Je ne put m'empêcher de lui montrer ma divine trouvaille.

Il y jeta un œil et me fit un sourire.

Il me dit que les dieux était généreux avec moi aujourd'hui car il semblait que la statuette était encore habiter par un esprit...

Mon cœur s'affola de plus belle....

Enfin mes morts allaient pouvoir se libérer de leur entrave pour voler vers un ciel plus cléments.

Je vis le prêtre ouvrir un des pans de son dessus de kimono de prière et me donner un petit paquet.

Puis il partit de nouveau sur la tombe de celle qui avait embellie sa vie avant de mourir de maladie.

Les plumes de sa tête se mêlèrent au noir de la nuit et seul son kimono d'un blanc légèrement crème tranchait dans la pénombre, laissant la lueur de la lune lui donnez l'apparence d'un esprit errant a la recherche d'un amour disparut.

Il était plus que temps de rentré.

Une fois chez moi, je prit le temps de nettoyer au mieux la statuette, m'appliquant a lui offrir une seconde jeunesse....

Avant de m'endormir près de l'âtre de mon petit abri.

En remerciant les dieux de leur cadeau si magnifique...

L'esprit du chien rougeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant