Ils étaient des rires, ils étaient des vies
Ils étaient humains, ils étaient survie
Ils étaient des jeunes qui allaient au lycée
Ils étaient des jeunes qui voulaient aimer
Ils étaient les oiseaux de la liberté
Ils étaient du bahut, ils étaient protégés
Ils étaient du monde, ils étaient sans frontière
Ils étaient différents, ils étaient atmosphère
Ils étaient de la capitale, ils étaient du monde
Ils étaient de la capitale, ils étaient du monde
Ils étaient vivants, ils étaient ignorés
Ils étaient souffrants, ils se sont suicidés
Ils étaient une place, ils étaient éjectés
Ils étaient une chance pour que cette putain de société
Ouvre les yeux sur les vies qu'elle perd
Ils étaient trop gentils pour ne pas la frapper
Ils étaient français, ils étaient du monde
Ils voulaient créer leur monde
Mais, mais société leur a fermé les yeux
Pour qu'ils ne soient pas enfin heureux
Dans un putain de corps infâme
Dans un monde qui ne réanime pas
Les corps de ceux qui ont été éjectés
Les corps dont, la société n'a pas gardé
Ils ont été des frères, des sœurs
Qui n'ont pas accepté les mœurs
Qui n'ont pas su mentir sous le poids
D'une vérité qui vannait de leur fois
D'une vérité incontournable, fourbe
Qui a tué au lieu de faire revivre
Qui a abattu sans suivre
Un chemin qui n'a jamais connu la boucherie
Je ne les ai jamais connus, mais je porte la flamme
Qui a su battre dans leurs cœurs, ces femmes
Qui ont su dire qui elles étaient, ces hommes
Qui n'ont jamais eu le dernier mot ; ils ont eu cette forme
Pour se battre jusqu'au bout, ils ont eu les mots
Pour dire ce qu'ils ressentaient au plus profond d'eux
Au plus profond de leur être, ils ont exprimé
Ce que personne en pouvais faire
Mais qui ont été abattu, car la société n'a su quoi y faire.
Depuis le coup fatal, ils voulaient atteindre le ciel
Une paix intérieure voulait se manifester
Dans leur esprit remplie de violence humanisée
Dans un tourbillon sentiments de personnes blessées
Ils se demandaient ce qu'ils avaient pu faire
Ils se demandaient s'il fallait encore se taire
Dans ce monde pas vraiment ouvert
Dans cette société qui a souffert
À l'enfant du monde, à l'enfant désolé
À la personne inconnue sous les mitrailles
Aux soldats qui n'ont pas eu le choix de porter les balles
De ceux qui ont su s'en servir sous leur nez
A ceux qui n'ont pas eu d'autres choix que de mourir
Sous la honte et le déshonneur qui vont leur servir
Même dans les cieux.
A ceux qui n'ont pas perdu espoir
À celles qui ne voient que dans le noir
A toi communauté, d'avoir encore tenu
Sous le poids des bombes, des assauts
A toi pays, qui a su commémorer ceux qui ont mordu
La chose qui n'aurait pas dû connaitre, les mots
Qui ont été prononcés ne sont pas ceux qui ont été ressentis
Car le sentiment d'avoir été trahis n'a pas de mots
Nous avons été enfermés indéfiniment dans un cachot
Invisible, mais pourtant qui a repenti
Dans les cœurs de ceux qui n'ont pas su les voir à temps
Dans les âmes de ceux qui ont perdu leur enfant.
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Mes pensées à travers les ténèbres
Non-FictionMes pensées, tout ce que je peut avoir dans ce monde