• Plume n°22 •

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Six jours que Max et moi nous nous étions retrouvés comme des cons dans son salon, après qu'elle m'ait sévèrement expliqué qu'elle et moi, on ne coucherait jamais ensemble. Depuis, on s'ignorait, et vous, vous continuez à lire cet extrait parce qu'au fond de vous, vous êtes des perverses qui espèrent que tout ceci soit une putain de blague. Et vous avez raison, bordel !

Mouhaha, je suis drôle. Mais, allez, bonne lecture et âmes sensibles s'abstenir, j'ai décidé de me lâcher pour ce chapitre (Et je suis sérieuse : scène extrêmement explicite, si vous le désirez, vous pouvez zapper toute la première partie ! )











Quand les portes de l'ascenseur se refermèrent enfin, nous ne cillâmes pas, tous les deux aussi stoïques que des statues de cires. Seules nos respirations saccadées comblaient le silence lourd qui planait dans cette fichue boite en métal où la chaleur était étouffante. A moins que cela soit moi qui soit bouillant ?

Peu importe ; présentement, tout ce que je savais, c'était que mon sang bouillait de frustration et d'excitation ingérable. Ma poitrine peinait à suivre le rythme des pulsations effrénées de mon organe vital, et quand j'eus le malheur de lancer un coup d'œil à ma photographe, je dus faire preuve d'un putain de self-control pour ne pas exploser immédiatement.

Notre marche – rapide – jusqu'à son appartement l'avait partiellement dessapée, tandis que ses cheveux anciennement impeccables ne ressemblaient plus qu'à un sac de nœuds. La bretelle de sa putain de robe blanche tombait lascivement le long de son bras, dévoilant l'un de ses clavicules saillantes et excitant mon envie démente de la prendre contre les quatre parois en métal de cette ascenseur.

Je lançais un coup d'œil au cadrant indiquant les étages, et grognais d'impatience quand je me rendis compte que nous n'étions qu'au premier. L'allure de Max était un putain d'appel au sexe et quand je la vis discrètement zyeuter dans ma direction, je perdis définitivement tous sens de la raison.



" J'peux pas attendre. "



Grondais-je, autant pour elle que pour moi, avant de ne saisir fermement ses fesses pour la surélever. Elle couina contre mes lèvres qui ne lui laissèrent pas le temps de réfléchir et je n'eus aucun scrupule à la plaquer virulemment contre la paroi absolument gelée de cet élévateur. Avec impatience, je partais à l'assaut de ses lippes peintes en rose pâle et glissais vigoureusement ma langue entre elles, avide de leur donner un avant-gout de ce que je m'apprêtais à faire à leur propriétaire.

Alors que ses mains tiraient férocement sur mes cheveux, les miennes partirent à la recherche de ses cuisses qui encerclaient mon bassin. Grossièrement, je remontais le tissu délicat de sa satanée robe bonne à damner un saint, et ravalais difficilement un soupir de ravissement quand sa peau duveteuse glissa sous mes doigts.

Je continuais mon expertise charnelle avec avidité et frénésie, et sentis mon sexe se gorger de sang quand la pulpe de mes mains tomba sur son sous-vêtement. Je devinais rapidement qu'il s'agissait de dentelle et n'eus aucun scrupule à glisser mes mains sous elle, prenant à pleine main chacune de ses fesses. Je déliais nos lèvres pour la laisser gémir sous mes caresses et mordillais avec ardeur la peau tendre située à l'orée de son cou.

L'odeur de son parfum féminin s'engouffra avec délice dans mes narines et m'arracha contre mon grès un soupir sorti tout droit du fond de ma gorge. Mais à peine ai-je eu le temps de suçoter sa peau opaline qu'un grondement rauque fit vrombir ma poitrine ; aventureux, ses doigts délicats trouvèrent par-dessus mon jean mon membre gonflé, et entamèrent leurs caresses dans une lenteur sadique.

Mutique.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant