Ciouciou les babies, je suis désolée pour le retard de publication ! 😱 J'ai adoré ce chapitre j'espère que ça sera pareil pour vous ! On se voit en bas, plein de chose à vous dire !ATTENTION ALERTE ROUGE EN BAS
Nekfeu
➰" Tu lui as donné de somnifères ?! "
Je roulais des yeux, affligé par tout le foutu cinéma qu'était en train de me faire l'ainée de la famille Laurens. Avachis négligemment dans les sièges du bus, nous l'observions s'exciter seule et inutilement, gesticulant dans tous les sens tout en claquant ses mains le long de ses cuisses dénudées. Et pourquoi tout ce petit scandale ? Car j'avais eu le malheur de prendre soin de sa putain de petite sœur.
« Sois gentil », ils avaient dit.
Mon cul, putain.
" Ouais. " Soupirais-je pour la deuxième fois, me foutant éperdument de ce qu'elle me répondrait.
" Quel genre ? " J'arrondissais l'un de mes sourcils, ne comprenant pas où elle voulait en venir, et elle reprit : " Quel genre de somnifères, Ken, nom de Dieu ! "
" Putain, mais calme toi, tu me donnes mal au crâne dès le matin ! "
Rechignais-je après m'être remis sur mes deux pieds, cheminant paresseusement jusqu'à cette fameuse boite de médicaments qui gisait sur une minuscule commode dans le fond du bus. Si Rosie s'y connaissait un minimum en médicament, j'allais très vraisemblablement me faire défoncer à coup d'ongles, mais peu importe. Je revenais jusqu'à eux et lançais ladite boite à la blonde qui la rattrapa au vol. Longuement, elle l'observa, se moquant bien des quelques regards affamés qui étaient posés sur son pyjama en soie, et lorsque je la vis fermer ses paupières, je sus instantanément qu'en effet, Rose s'y connaissait en médicaments.
Et ça, ce n'était foutrement pas bon. Pas bon du tout pour moi et mon foutu mal de crâne.
" Ne me dis pas que tu lui en as donné un entier ? " Siffla-t-elle, désormais si proche de moi que je devais baisser la tête pour la lorgner à ma guise.
" Princesse, ta sœurette adorée a des cernes plus grosses que ses seins : pioncer ne pouvait pas lui faire du mal. "
Optant pour la sureté –particulièrement après le petit pic que je venais de balancer l'air de rien – je me laissais retomber dans mon siège auprès de Moha qui me tchéqua tout naturellement, visiblement d'accord avec ma taquinerie.
" Surtout que tu n'as pas vu l'état dans lequel elle était cette nuit : je ne lui aurai rien donné, elle aurait vomi ses tripes. Et tu vois, chérie, ce n'est pas mon rôle de m'occuper d'elle, mais plutôt le tien. Autrement dit, tu devrais me remercier. "
Bon très bien, peut-être que je cherchais la merde.
Mais en toute honnêteté, cette petite nuit m'avait requinqué, foutrement bien requinqué. Si bien que ce matin, tôt dans la matinée, alors que l'aube se profilait à peine derrières les nuages rosâtres de Marseille, confortablement enroulé autour de ma photographe, j'avais peiné à refouler les pulsations intempestives de ma queue. Une traitresse qui avait lâchement gonflé quand je m'étais rendu compte que le cul – ce foutu cul à damner un saint – de la brune était collé à mon intimité.
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Mutique.
FanfictionTOME I, Terminé. Photographe reconnue internationalement, soeur cadette de Rose Laurens, écrivaine à ses heures perdues ... Maxine est bien des choses. Mais jusqu'alors, vous vous demandiez : Qu'a-t-elle donc de particulier ? Maxine Laurens est mu...