Il est trois heures du matin...
Hanse crie à pleins poumons, mais on lui ferme la bouche, étouffant ses appels. Il se sent vulnérable, son corps nu est à la merci de mains sadiques qui le griffent, laissant des marques sur sa peau. La pression autour de son cou devient insupportable, l’oxygène peine à atteindre ses poumons.
Il tremble de peur et de désespoir, des larmes coulent sur son visage alors qu'il cherche désespérément un réconfort. Mais au lieu des étoiles, il ne voit que les ténèbres qui l'engloutissent. Sa main se tend vers elle, cette silhouette assise dans l'ombre, immobile sur sa chaise, un verre de vin à la main. Elle ne bouge pas, son regard est froid, presque amusé. Le sourire qui s’étire sur ses lèvres trahit un plaisir malsain à observer sa souffrance.
Hanse réalise alors l'ampleur de son erreur, le regret l’envahit, mais il est trop tard. L'abîme l'aspire, et il sent qu'il tombe, sans espoir de retour.
Que quelqu'un m'aide ! Aidez-moi, je vous en prie ! hurle-t-il intérieurement, mais le silence qui lui répond est assourdissant.
Hanse gémissait encore dans son sommeil, ses murmures s'échappant de ses lèvres tandis qu'il se débat dans ses rêves. Son invité, inquiet, se penche vers lui.
—Hanse, ça va? Tu sembles vraiment mal, murmure-t-il doucement, sa main caressant tendrement le bras de Hanse.
Hanse, encore engourdi par son sommeil, ne peut que gémir en réponse, incapable de trouver les mots. Il sent une chaleur familière l’envelopper alors que son amant l'enlace, chuchotant des paroles réconfortantes à son oreille.
—Respire, tout va bien. Je suis là, dit-il, sa voix douce comme une caresse.
Mais le cœur de Hanse est serré, avec une sensation de manque qui l'envahit. Il ne peut pas se contenter de cela. Avec une impulsion soudaine, il pousse son amant, glisse son genou de l'autre côté de son corps, et grimpe au-dessus de lui. Ses mains pâles se posent sur la poitrine de son amant, et sans attendre, il lie ses lèvres aux siennes, se frottant contre lui avec une urgence désespérée.
—Attends, Hanse! Calme-toi, s'exclame son invité, le repoussant doucement. Ce n'est pas comme ça que tu vas trouver la paix.
Mais Hanse ne veut rien entendre, plongeant son regard vide dans celui de son amant. Il commence à déposer des baisers dans le cou de son amant, glissant ses mains pour lui serrer le cou avec une force désespérée.
—Je veux juste... je veux juste être près de toi, murmure Hanse, sa voix tremblante, tandis qu'il continue de resserrer ses doigts autour du cou de son amant.
Hanse ne perçoit même pas l'angoisse qui ronge son amant, ni ses cris qui peinent à s'élever.
—Fais-moi un câlin. Je veux un câlin, murmure Hanse, comme s'il répétait une formule magique qui pourrait le sauver. J'ai peur, j'ai peur d'eux. T'avais promis, pourquoi tu ne me donnes pas les câlins promis putain?!
Dans sa frénésie, Hanse se penche pour l'embrasser, mais son amant, avec une force qu'il ne savait pas avoir, réussit à le repousser. Le choc les fait tomber au sol, et c'est comme si un interrupteur s'allume dans l'esprit de Hanse. La réalité le rattrape, et il regarde son amant, enfin conscient de la peur dans ses yeux.
Paniqué, son invité se précipite vers lui, l’inquiétude gravée sur son visage. Hanse, tout nu sur le tapis de luxe rouge vif, frissonne de froid. Une douleur sourde pulse à sa lèvre, qui saigne après avoir reçu un coup de poing de son amant. Il serre les dents, revoyant les images horribles qui hantent son esprit, entendant encore ses propres cris et pleurs dans ce moment effroyable.
VOUS LISEZ
Touch Salvation ~Boy Love~
FanfictionEmporté par son grand dégoût envers les gay, Seungsik se dirige vers un luxueux complexe hôtelier muni d'une carte or obtenue par le plus grand des hasard, avec promesse de soins exclusifs par le mystérieux MIN. Son intention est claire : Humilier p...