C'est encore une journée chargée et épuisante. Les cours sont longs et durs, en plus de ça. Aujourd'hui, mardi, ils suivent des cours dans le département de littérature, en rédaction administrative. C'est pendant ce cours que le professeur interpelle Seungsik à propos de son résultat, qui n'est pas bon. Il lui demande de redoubler d'efforts et de prendre exemple sur Hanse, qui a eu un 100/100 à l'épreuve. En plus, un examen est prévu pour la fin du mois de janvier, alors ils doivent tous beaucoup étudier.
Seungsik a déjà les nerfs à vif juste parce qu'on le compare à Hanse, un gars qui n'a pas assisté à un seul cours depuis la première année, alors que lui, Seungsik, a toujours été assidu. Oui, il reconnaît avoir des lacunes en rédaction administrative, mais il préfère mille fois supporter les cris ennuyeux de Jisung ou les commérages de Mingi, tout en se bougeant les fesses pour améliorer son classement, plutôt que d'aller demander de l'aide à ce trou de cul qu'il déteste du plus profond de son être.
Il essaie de se concentrer, mais une sensation étrange le perturbe. C'est comme s'il était observé, non, c'est plus que ça, c'est comme s'il était à nu. Une boule de honte lui noue l'estomac, ses joues s'empourprent. Il a l'impression qu'on est en train de le déshabiller, même si ses vêtements sont toujours sur lui. Il les voit, mais le contact de son corps avec l'air conditionné de la salle le fait frissonner encore plus.
D'ailleurs, il se rappelle avoir déjà ressenti cela, mais jamais avec une telle intensité. D'un geste vif, Seungsik tourne la tête vers sa gauche et se retrouve face à face avec le regard intense et brûlant de Hanse, assis juste à côté de lui, l'allée de la rangée les séparant. Un frisson lui parcourt le corps, et il sent ses entrailles se nouer, comme si quelque chose d'inexplicable l'attirait irrésistiblement vers lui.
Seungsik peut sentir le regard de Hanse fixé sur lui, presque comme une caresse. Les yeux de Hanse s'attardent sur ses lèvres, et il ne peut s'empêcher de laisser une petite ouverture sur les siennes, laissant échapper un souffle lent et chargé de tension. C'est comme si chaque mouvement de Hanse était calculé, une danse silencieuse entre eux.
Les lèvres de Hanse se lèchent doucement, et ce geste, si simple en apparence, provoque un frisson en Seungsik. Le regard de Hanse glisse lentement le long de son cou, puis descend, suivant le chemin de la fermeture éclair de son jean. À chaque instant, Seungsik ressent des fourmillements parcourir sa colonne vertébrale, une sensation à la fois délicieuse et troublante. C'est comme si le monde autour d'eux s'évanouissait, ne laissant que cette connexion intense et électrique entre leurs corps.
Lorsque Hanse se touche les lèvres, son regard se fixant intensément sur la fermeture éclair de Seungsik. Une vague de pulsions traverse ses reins, et il sent sa respiration s'accélérer, comme si son cœur battait au rythme d'une mélodie secrète. La voix du professeur, qui semblait auparavant omniprésente, s'estompe peu à peu, et le brouhaha des autres étudiants disparaît. Il ne reste plus que cette bulle entre lui et Hanse, un genre d'espace clos où le temps semble suspendu.
Seungsik ressent une chaleur intense, comme si chaque fibre de son être s'enflammait. Une brûlure douce et insistante s'installe dans son bas ventre, s'intensifiant à mesure que le regard de Hanse remonte lentement le long de sa chemise, s'attardant sur ses tétons avant de redescendre, tel un serpent glissant sur un tronc d'arbre.
—Zip! fait Hanse dans un murmure, mimant l'ouverture d'une fermeture éclair.
—Ah!?
Seungsik a lâché ce petit mot incontrôlé, avant de se rendre compte de sa bévue et de refermer rapidement sa bouche, détournant le regard, le cœur battant la chamade. Il craint d'avoir été entendu, mais, heureusement, tout le monde semble absorbé par le cours.
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Touch Salvation ~Boy Love~
FanfictionEmporté par son grand dégoût envers les gay, Seungsik se dirige vers un luxueux complexe hôtelier muni d'une carte or obtenue par le plus grand des hasard, avec promesse de soins exclusifs par le mystérieux MIN. Son intention est claire : Humilier p...