Chapitre 37

1.2K 66 225
                                    

Tyana lâcha un long soupir. De minces progrès, songea-t-elle.

Son père n'allait pas revenir comme avant en l'espace de quelques secondes. Comme beaucoup lui avaient rappelé, il fallait laisser le temps au temps.

Mais désormais, il avait conscience de ses actes et des sentiments de sa fille. Désormais, il comptait la soutenir.

Et ça vaut bien tout l'or du monde.

Elle avait passé une heure au téléphone avec sa mère et se sentait mille fois mieux.

De Thuthur la voiture 🚗
J'espère que ça va ! Bon courage pour ce week-end ❤️

Elle sourit. Heureusement que son meilleur ami était là, même à des milliers de kilomètres de distance.

À Thuthur la voiture 🚗
Pour l'instant, ça va ! Merci 🫶

De Thuthur la voiture 🚗
Tu m'appelles si besoin ?

À Thuthur la voiture 🚗
Toujours

Les problèmes avec sa belle-mère n'étaient pas résolus, loin de là. Mais la situation semblait s'apaiser.

Tant mieux.

Elle reçut un message de Magnolia qui la cherchait et sourit. Elle était sincèrement heureuse de voir sa meilleure amie.

Tyana rêvassait tranquillement dans les couloirs, de l'hôtel, ayant convenu avec Magnolia qu'elles se retrouveraient dans l'entrée.

— Aïe !

Tyana tomba à la renverse, son corps ayant rencontré de manière assez brutale celui d'un autre.

Elle tenta de se redresser et une poigne assez ferme l'attrapa au niveau du poignet pour l'aider à se relever.

Quand elle reprit ses esprits, elle put admirer le visage rieur du légendaire Fernando Alonso.

Un de plus à sa liste !

Tyana n'étant plus à un près...

— Je suis désolée, bredouilla-t-elle vaguement.

L'espagnol l'interrompit immédiatement.

— Eh bien, mademoiselle, ne vous inquiétez pas ! Vous êtes trop frêle pour me faire mal.

La tension redescendit d'un coup et elle éclata de rire.

— Merci de m'avoir aidée à me relever.

— Pas de quoi. Vous ne vous êtes pas fait mal ?

— Je ne crois pas.

Tyana inspecta rapidement sa tenue, lissa un pli de son teeshirt et sourit à la légende qui se tenait devant elle.

— Encore désolée.

— Non mais un don, c'est un don !

Elle sursauta en entendant la voix d'un certain monégasque.

Arthur n'étant pas là, vous savez tous de qui je veux parler.

Charles Leclerc qui ramène sa fraise !

Elle lâcha un profond soupir, provoquant un rire chez le champion du monde.

Tout le monde ne peut pas se vanter d'avoir fait rire Fernando Alonso.

Mais Tyana, si.

— Un don pour se fourrer dans des situations inimaginables. Un don !

— Arrête d'en faire des caisses, maugréa-t-elle. T'étais mon pilote préféré à la base.

Calmant - Oscar PiastriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant