Chapitre 16

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Jeudi. Journée médiatique et donc tout sauf de tout repos pour les pilotes. Elle avait un peu discuté avec Lando qui ne faisait que se plaindre. Oscar lui avait lancé un regard désespéré avant de se rendre à une interview auquel elle avait répondu par un sourire encourageant.

— Comment va ma fille ?

Tyana se tourna vers sa mère avec qui elle mangeait ce jeudi midi.

— Bien. Hâte que ce soit les essais libres pour commencer à travailler pour de bon.

— N'oublie pas de te reposer, la prévint sa mère.

— Je me repose depuis qu'on est arrivées. J'en peux plus d'attendre.

Sa mère rigola face à l'impatience de sa fille.

— C'est demain, Tyana.

Son expression s'adoucit et s'attendrit en voyant le sourire radieux de sa fille.

— Je ne sais pas ce que j'ai en ce moment, s'enthousiasma Tyana, mais je suis à fond !

— Tant mieux alors.

Tyana se tourna vivement vers le ou plutôt les nouveaux arrivants.

— Bonjour Zak, bonjour Andrea.

— Bonjour, jeune fille, déclara Andrea, enchanté, madame.

— Moi de même.

— Vous avez besoin de moi avant ? demanda Tyana.

Les deux hommes éclatèrent de rire.

— Je crains que non, répondait Zak avec amusement.

La jeune femme se pinça les lèvres.

— Vous me prévenez si vous changez d'avis.

— Ça n'arrivera pas.

Tyana les salua poliment et ils s'en allèrent. Elle échangea un regard avec sa mère et fit la moue.

***

Vendredi. Tyana marchait d'un pas vif dans les couloirs. Elle s'assit comme à son habitude à son bureau, un thé à la main.

— Hello Val, salua-t-elle son collègue en le voyant entrer dans la pièce.

Il lui dit bonjour et s'installa au bureau voisin. Elle posa sa tasse et ils se mirent à travailler. Les minutes passaient, ainsi que les essais libres. La première séance venait de se finir et la deuxième commençait à dix-sept heures. Tourmentée par certaines informations, elle parcourut les couloirs d'un pas rapide pour discuter avec un ingénieur. Elle gardait la tête baissée, relisant certaines analyses avec perplexité, quand elle tomba à la renverse. Elle venait de percuter de plein fouet une femme d'une cinquante d'années.

Négligeant son carnet tombé par terre, elle aida immédiatement la femme à se relever en s'excusant platement.

— Vous auriez pu regarder où vous alliez, mademoiselle, s'agaça l'homme à ses côtés qui s'assura de l'état de celle que Tyana devina être sa femme.

— Je suis désolée, monsieur, je ne voulais pas...

— Encore heureux, la coupa-t-il.

Elle se mordit la lèvre en se mettant à culpabiliser.

— Je suis sincèrement désolée, j'aurais dû faire attention.

— Papa, maman, Tyana ?

Leurs regards tombèrent sur Oscar qui arrivait en trombe. Il fallait que ce soit ses parents, se dit Tyana, en se morigénant intérieurement.

Calmant - Oscar PiastriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant