Quand un simple dîner se transforme en déclaration de guerre, Zoé Parker se promet de ne plus se laisser avoir par le faux air charmeur de Jude Bellingham.
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Malgré un réveil difficile après cette première journée chargée à Londres, Jude et moi avons entrepris le trajet de Londres vers Birmingham. Un détour imprévu orchestré par Jude lui-même. Le rapide trajet entre les deux villes s'est effectué à bord d'un jet privé. J'ai cru m'évanouir en découvrant notre moyen de transport. Pour la première fois de vie, je mettais les pieds dans un avion aussi luxueux. L'émerveillement n'a pas quitté mon visage tout le long du vol où nous avions l'attention de l'hôtesse de bord.
Quand la maison d'un étage, situé dans un quartier résidentiel digne de Desperate Housewife, apparaît sous mes yeux, une chaleur réconfortante se répand dans ma poitrine. Je vais enfin découvrir où Jude a grandi durant son enfance.
— Bienvenue à la maison !
Annonce Jude avec un sourire chaleureux quand nous franchissons le pas de la porte d'entrée. Le vestibule est accueillant, quelques manteaux et chaussures témoignent d'une vie familiale bien remplie. Pourtant, la maison est vide. Ses parents n'y sont pas, trop occupés à rendre visite à Jobe dans son club de football. Denise est partie le rejoindre quelques heures après notre départ de Madrid.
Je suis émerveillée de découvrir le cocon familial des Bellingham. Les photos de famille sont exposées sur le buffet qui prolonge l'entrée. Je reconnais Jude tout petit, bien que la ressemblance et la proximité en âge avec Jobe est troublante.
— C'est ici qu'on fera Noël !
Je passe rapidement à travers le rez-de-chaussée composé d'un séjour et d'une cuisine bien équipé. Je m'aventure ensuite à l'étage, découvrant sa chambre d'enfance. La pièce semble être figée dans le temps, conservant l'essence de l'adolescence de Jude. Des consoles de jeux et des posters de footballeurs ornent les murs, témoignant de ses passions de jeunesse. Un petit lit, désormais trop étroit pour lui, trône dans un coin.
Mon attention est captivée par la pile de maillots de différentes couleurs qui sont soigneusement pliés dans son armoire.
— Ce sont mes maillots de foot depuis que j'ai commencé tout petit. Ma mère les a tous gardé ! Signale Jude juste derrière.
Il a certainement dû remarquer que mon attention était focalisée dessus.
D'une main hésitante, je passe mes doigts contre le tissu satiné d'un maillot aux couleurs jaunes et noirs.
— Il y en a même un de Dortmund, fais-je remarquer.
— Sûrement ma mère qui en a ramené un ici. Je ne suis pas revenu depuis quelque temps.
— Ça ne te manque pas trop ta vie ici ? Demandé-je en me tournant vers Jude. Je remarque alors qu'il ne se trouvait qu'à quelques centimètres de moi. La nostalgie semble s'être accaparée de l'expression de son visage.
— Énormément ! Surtout le fait qu'on ne vive plus tous les quatre ensemble.
Je pose une main sur son épaule et me plaque contre lui pour lui offrir un peu de réconfort.
