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Joe
Je ne saurais dire combien de temps est passé depuis la visite de mon petit ami mais je pense encore à lui. Lorsqu'il est parti, les autres et moi avons décidés de nous reposer. Pour être honnête je n'ai pas pu trouver le sommeil mais je suis resté les yeux fermés pendant un long moment. Toutes sortes de pensées ont traversés mon esprit entre temps. J'ai pensé à mon ancienne vie et à ce que je vais faire si je parviens à m'échapper de ce monde. Je ne suis sûr de rien mais une chose est sûr c'est que je ne me comporterai plus de la même façon. 
En ce moment je regarde Iris et Peterson parler de souvenirs de leur enfance. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé entre eux mais j'ai l'impression qu'ils se sont un peu pardonner mutuellement. Ils parlent du bon vieux temps et n'essayent plus de trouver de moyen pour s'échapper. 
Ils arrêtent leur discussion lorsque nous entendons la porte de la pièce où se trouve notre cellule s'ouvrir. Je me tourne rapidement en espérant voir Harvey à nouveau mais il n'est pas là. Je vois simplement deux hommes armés de bâtons en bois qui nous regardent avec mépris. 
- Alors, les captifs, bien dormi? Nous demande l'un d'eux avec un sourire psychopathe. 
- Le mieux qu'on peut le faire quand on se fait kidnapper par une bande de taré, répond Peterson qui ne semble pas avoir perdu l'usage de sa langue tranchante. 
- Vous serez bientôt libre, ne vous en faites pas, lui répond l'autre avec un sourire aussi grand que celui de son compère. Bref, nous allons ouvrir votre cellule donc vous ferez mieux de rester sage. Si vous essayez de vous échapper, vous le payerai cher. 
Après quelques secondes à nous regarder avec un regard mauvais, il ouvre la porte de notre cellule. Le premier nous demande de les suivre mais nous n'obéissons pas. Nous nous regardons pour rechercher l'approbation des autres et aucun de nous n'a envie de partir avec ces hommes.
- Déplacez-vous, crie le second en frappant son arme contre le sol. 
Iris fait le premier pas puis sort en première de la cellule. N'ayant pas d'autres choix, Peterson et moi la suivons et y sortons aussi. Cette dernière se ferme dans un claquement sec derrière nous. 
- Passez devant et avancez!
Nous obéissons et avançons à pas de loup dans le couloir qui s'offre à nous en dehors de la pièce. Je regarde chaque petit détail et cela me fout la trouille. Il semble infini et les murs sont en métal. Leur couloir blanche rend l'endroit lugubre. Aussi lugubre que cette secte. 
Arrivé à un endroit pas trop loin, l'un des gardes m'interpelle. 
- Toi, le petit bouclé! Rentre dans cette porte. 
- Moi? J'essaye de confirmer bien que je sache qu'il parle de moi. 
- Oui, toi. Le gros menteur qui a chamboulé la vie du petit frère d'Armando.
Cette appellation me donne un excès de rage mais je na réagis pas. Je m'avance simplement de la dite porte et elle s'ouvre sans que je ne lève mon petit droit. Je fais un pas à l'intérieur et je vois une salle de bain complète où un jeune asiatique aux cheveux noirs et un blond sont chacun assis sur une chaise. Je fais un second pas et la porte se ferme derrière moi. Je me retourne rapidement pour l'ouvrir mais je n'y vois aucune poignée. Je me mets donc à la frapper fortement pour la forcer à l'ouvrir mais rien n'y fait. Je me calme à moitié et me retourne lorsque je sens une douce main se poser sur mon épaule. Je vois le jeune asiatique me sourire avec tendresse.