Chapitre 5

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Moi: KARIM , KARIM

Oui , il court vite vers moi.

Moi: j'ai envie d'une soupe de fruits de mer bien chaude.

Lui: Ah oui ? Va t'habiller

Moi: pourquoi faire ?

Lui: je connais un restaurant dont la spécialité est la soupe aux fruits de mer.

Moi: je n'ai nullement l'envie de sortir bébé dis-je en boudant.

Il souffle d'agacement.
Je suis à mon sixième mois de grossesse, mon ventre avait grossi. J'étais grosse et moche. La grossesse ne me va pas du tout. Je pleure pour un rien. Ma mère est venue plusieurs fois me voir. Pour un rien j'appelle ma mère en larmes.

Karim: tu es sérieuse Dieynaba ?

Moi: Va commander pour moi ou tu les appelles. Ils vont te livrer non je n'ai pas envie de voir ta sale tronche.

Je le met à bout je sais mais je ne fais pas exprès.

Karim: j'y vais alors dit-il

Il s'approche de moi et me fait un bisou sur le front.

Karim: Après ta grossesse tu vas vraiment lire l'heure Dieynaba. Je te le promets me chuchote t-il dans l'oreille ce qui me donne des frissons.

...

Il revient avec ma soupe de fruits de mer.

Moi: merci bébé dis-je en lui faisant un câlin.

Il avait la mine serrée, il me regarde et sourit.

Lui: Bon appétit

Moi: viens manger avec moi

Lui: pour que tu refasses une crise comme la semaine dernière non merci , bon appétit.

Moi: viens me donner à manger alors , j'ai mal à la main.

Lui: un vrai bébé dit-il en soufflant.

Il s'assoit à côté de moi et me fait manger jusqu'à ce que je termine.

Moi: merci

Lui: De rien dit-il en me souriant

Je m'approche de lui et lui fait un bisou sur la bouche.

Lui: Du calme , madame Aïdara. Ne me chauffe pas.

Moi: Je fais juste un bisou à mon mari rient de méchant.

Lui: je retourne travailler.

Moi: non reste avec moi , je m'ennuie.

Lui: je te rappelle que tu es concentrée sur ta série.

Moi: c'est vrai mais je manque d'affection. Sers-moi dans tes bras.

Il me sert dans ses bras et on regarde la série ensemble.

...

Moi: c'est bon tu m'étouffes.

Lui: Quoi ?

Moi: Va travailler, tu es là à me serrer comme un fou.

Lui: Tu es sérieuse là ?

Moi: oui , dégage.

Il souffle d'exaspération et va dans son bureau avant de bien claquer sa porte.

Après deux heures de temps, je décide d'aller me coucher. Il n'était pas dans notre chambre.

J'ai abusé tout à l'heure. Ces foutus hormones, en temps normal je n'oserai pas lui parler comme ça d'autant plus il me fait peur.

La soumise du milliardaire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant