7

                                    

                                          
C'était enfin les vacances de Noël. Cette année je pouvais rentrer chez moi et passer les fêtes avec mes parents. 
Ça faisait longtemps que je ne les avais pas vu. 
*** 
En entrant chez moi, ma mère était en train de préparer à manger. Et mon père lisait le journal. Plus précisément la gazette du sorcier. 
Maman- Oh ma puce !! Tient pose tes valises dans ta chambre. On va bientôt manger. 
Moi - D'accord je reviens. 
J'allais déposer mes affaires dans la chambre. Celle ci était plus petite que celle du dortoir. Et moins éclairé mais c'était mon coin à moi.
Je descendais les escaliers et je m'assied autour de la table. Mon père était positionné à l'extrémité de celle ci. 
Maman - Alors les cours ? Ça se passe bien ? 
Moi - Bien à part le fait que je me suis fait punir.  
Papa - Qu'a tu dis ?
Moi - Que je me suis faite punir. 
Papa - Je le savait qu'en étant à Serpentard tu allais décliner. Dit-il sur un air supérieur.
Moi - Comment ça ? 
Papa - Et bien tu aurait dû faire comme nous et aller à Gryffondor. Mais non tu veux nous attirer des ennuis. 
Moi - Pardon ? Ça n'a rien à voir ! Je ne l'ai pas choisis !
Papa - En plus tu répond ? C'est quoi ces manières ? 
Moi - Je suis peut être pas à Gryffondor mais au moins je respecte les autres. 
Papa - Qu'insinue tu ? 
Il venait de hausser le ton.
Moi - Que tu ne m'a jamais respecté. 
Il se leva de sa chaise et me frappa le visage. 
Maman - Arthus ! 
Je sortis de table et regagna ma chambre. Finalement je pense que je vais rester ici que pour le week-end. 
***
J'avais parlé à ma mère que je n'allais pas rester longtemps. Elle avait compris ma décision. Avec mon père, nous nous étions pas reparlé depuis. 
Il pouvait même pas me regarder dans les yeux. En même temps sa claque m'avait laissé un bleu. J'espère bien qu'il regrette mais il est trop fière pour s'excuser. 
Je ne sais pas ce que ma mère lui trouve et pourquoi elle reste avec un minable comme ça. Elle mérite tellement mieux. 
*** 
L'air frais de décembre pénètre mes poumons alors que je monte les marches qui mènent au château.
À l'intérieur, les préparatifs des fêtes de fin d'année sont en cours. Les élèves décorent les couloirs avec des guirlandes et des boules scintillantes.
Cependant, à peine ai-je mis un pied dans le hall que je me retrouve nez à nez avec Draco Malfoy. Son expression habituelle de dédain est remplacée par une lueur de surprise et de préoccupation.
Draco - Pourquoi diable es-tu ici pendant les vacances ? N'étais-tu pas censé être avec ta famille ? demande-t-il d'un ton étonnamment moins cinglant que d'habitude.
Je lui souris faiblement, essayant de masquer la douleur que je ressens. 
Moi - Je suppose que j'avais besoin d'un peu de solitude. Les vacances sont l'occasion parfaite pour ça, non ?
Ses yeux acérés notent immédiatement quelque chose qui ne va pas. 
Draco- Tu es blessée. remarque-t-il, approchant doucement sans pour autant envahir mon espace personnel. Ce qu'il faisait très peu de fois.
Je baissais la tête vers le sol espérant cacher mon bleu.
Moi - Ce n'est rien, juste un petit accident. J'ai eu pire.
Draco semble inquiet malgré ses efforts pour rester impassible. 
Draco - Qui t'a fais ça ? 
Moi - Personne. Je suis tombée.
Draco - Tu mens très mal. Alors maintenant avoue. 
J'allais partir pour m'enfuir de cet interrogatoire. Mais il attrapa mon bras fermement. 
Draco - Je ne te lâcherais pas tant que je n'aurais pas de réponse. 
Moi- Tant mieux car j'ai tout mon temps. 
Sa poigne se referma un peu plus sur mon bras.
Moi - Aïe Draco ! 
Draco - Dis moi. 
Il resserra encore plus, me faisant plus mal. 
Moi - Ok ok, c'est mon père. 
Draco enleva sa main.
Draco - Mais pourquoi ? 
Moi - Contrairement à certains, être un Serpentard n'est pas forcément bien vu dans ma famille. Et on va dire que j'ai agis en tant que Serpentard. 
Draco - Tu a bien fait alors. 
Je releva le regard vers lui. Il me fixait. Une de mes mèches de cheveux me tomba sur le visage. Et délicatement, Draco me la replaça derrière mon oreille. 
J'étais surprise par son geste mais je le laissais faire.
Puis il reparti à ses occupations. Me laissant seule dans le couloir. 
~~~