Magic Christmas jour 4

                                    

                                          

Oxo regarda le bouquet de rose, même si elle n'était plus là, chaque  13 février il sortait acheter un bouquet de toutes les roses possibles,  c'est bien la seule sortie que Charles le laissait faire sans  surveillance. Faut dire que son accompagnant la première année n'était  pas revenu indemne. Lui qui voulait juste se recueillir tranquillement  avait dut essuyer une montagne de questions. Ce n'était définitivement  pas le jour. Il rejoignit son bureau et sourit en remarquant que  quelqu'un avait déjà remplis le vase d'eau, il eut à peine le temps  d'arranger le bouquet que Gable le rejoignait avec une bouteille de  scotch et quatre verres visiblement espérant encore que Charles se  joindrait à eux.
- A Elley !
Il  remplis les verres et ils le descendirent cul sec, l'organisme d'Oxo ne  le laissait pas atteindre l'ivresse, mais ça le détendait toujours un  peu. 
- Ils me manquent...
- Je sais, j'aimerais  te dire que la douleur s'atténuera, mais ni toi, ni moi ne croyons à ses  conneries, alors je vais éviter de dire des conneries et rester avec  toi.
- Vous avez commencé sans moi.
Turtle se laissa tomber dans le petit canapé envoyant une boite de cigare à Oxo, la marque qu'Elley lui offrait toujours pour son propre anniversaire.
- J'ai eu du mal à les trouver.
Il regarda le bouquet avec un soupir, 
- Elle l'aurait adoré.
- J'aurais ramené trois pissenlits à moitié crevés qu'elle aurait adoré aussi.
- C'est vrais, c'était un ange.
- Les p'tits aussi...
- Nan c'était des démons en culotte courte, en grandissant surement par contre
Ils  se servir un verre de plus en grognant, buvant à la famille perdue,  Elley les avait tous adopté, les couvrant d'amour et d'attention. Malgré  son jeune âge elle les avait aimé comme une mère, qu'elle et Oxo ait si  vite des enfant n'avait rien d'étonnant quand on la connaissait elle. Ça  l'était un peu plus quand on connaissait le travail d'Oxo et son caractère ronchon, le don de ce  dernier avait sans nul doute était une seconde bénédiction, après tout  un membre des forces spécial ne craignant pas les balles et désormais on  le savait pouvant tout faire repousser supprimait beaucoup de stress  pour la vie de famille.