• • • Les Anciennes Blessures et Les Nouvelles

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-J'ai... je ferai ce que vous voudrez... je vous l'ai juré... pitié. Pitié ne les laissez pas me faire du mal... je ne suis qu'à vous.

Sar Ka Ha la regarda en silence quelques instants, puis lui répondit simplement:

-Ça ira vite. Cesse de gesticuler.

Et son visage disparu du champs de vision de Nej, la laissant seule dans une bulle de panique et de terreur abominable.

Soudain, elle sentit sa robe se soulever jusqu'à son ventre. Elle ne portait pas de sous vêtements en dessous, laissant donc son intimité à la vue de tous ces inconnus. Cette idée lui donna la nausée et elle se mit à se débattre de plus belle, sans succès.

-Elle ne semble bien farouche. Êtes vous sûr que vous êtes à la hauteur pour la dresser?

Cette pique ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd et Sar Ka Ha vint chuchoter distinctement à Nejanne:

-Pense à ton amie, Emeraude. Débats toi encore et elle en subira les conséquences.

Cette fois Nej cessa, mais sa peur ne se calma pas. Que lui voulaient-ils? Que faisaient-ils?

On la força à écarter les cuisses et même si elle ne pouvait voir ce qui se passait entre ses jambes puisqu'on lui maintenait la tête contre la table, elle sentit quelque chose de froid et métallique sur sa peau. La situation dura quelques instants où elle était tout à fait figée, et finalement la sensation de stoppa.

-En effet, elle n'a jamais été saillie.

Au même moment, tous les hommes la lâchèrent et elle pu se redresser assise. Elle remis aussitôt sa robe sur ses jambes, ce qui valu quelques petits rires amusés face à cette pudeur. Elle essuya furtivement ses larmes, honteuse mais rassurée que tout ceci soit visiblement terminé.
Sar Ka Ha plongea son regard dans le siens, heureux, fier et satisfait.

Le seigneur Tã poussa un autre seigneur pour s'approcher et toiser Nejanne.

-Hum vous êtes sur? Vous devriez regarder encore, croyez-moi, cette petite est une pute, je n'ose imaginer à combien de queues elle a offert ses charmes.

L'homme qui avait examiné Nej confirma:

-Je suis certain de ce que j'ai vu. Elle est vierge, cela ne fait aucun doute.

Sar Ka Ha posa son bras autour des épaules du seigneur Tã:

-Cher ami, vous ne devez pas lui tenir rigueur d'avoir refusé de vous recevoir en elle. Elle vous pardonne pour les paroles déplacées que vous venez d'avoir. Mais que ce soit la dernière fois que vous l'insultiez. Ce soir, elle ne sera plus une esclave parmi tant d'autres, à partir de cette nuit elle deviendra celle qui portera ma descendance.

Le Harem de Sar Ka HaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant