{19}

17.9K 439 828
                                    

As Salam Aleykoum

Plusieurs jours ont passé, environ deux semaines et demi après la conversation que j'ai eue avec Izakk. Et devine quoi ? Il était vraiment sérieux. Je ne l'ai plus revu depuis ce jour-là, que ce soit de près ou de loin. Et je ne l'ai plus entendu non plus.

Au début, je pensais que ça allait être une affaire de quelques jours, mais quand j'ai vu que ça faisait plus de deux semaines, j'ai commencé à comprendre que ce n'était pas une blague.

J'ai vraiment commencé à avoir mal à partir du moment où j'ai eu envie de l'appeler et que finalement, je me disais que s'il avait voulu m'entendre, il m'aurait déjà appelé de lui-même.

Des fois, je suis à ça de céder et de l'appeler, mais je réussis à me contrôler à la dernière seconde.

Enfin bref...

Je n'ai plus revu Anya non plus, et tant mieux, j'ai envie de dire. La connaissant, elle m'aurait gonflé le crâne avec le prénom d'Izakk toutes les deux minutes. C'est vraiment la dernière chose dont j'ai besoin là maintenant.

Je suis toujours dans ma chambre quand Djamal ouvre la porte et entre. Il monte les volets, ouvre les fenêtres et me retire la couette pendant que moi, je l'insulte de tous les noms.

Djamal: Lève-toi, c'est bon, il est 10h38.

Moi: Je vais t'enculer.

Djamal: Prépare-toi, j'ai une surprise.

J'ouvre un œil et je le regarde avec un air douteux.

Djamal: Une grosse surprise même.

Moi: Non, j'ai la flemme.

Djamal: Ça fait deux semaines que t'as la flemme, arrête un peu, on dirait une morte vivante en détresse.

Moi: Non, mais je suis malade là...

Djamal: Cherche pas d'excuses, lève-toi, prépare-toi et on sort, rien que toi et moi, t'as vu. Ça fait longtemps qu'on n'a pas fait ça.

Moi: Hum.

Je m'étire et je finis par me lever même si j'ai toute la fatigue du monde sur mes épaules. Je vais dans la salle de bain, je me douche et une fois que j'ai fini, je m'habille.

Autant vous dire que je ne fais pas d'effort, j'enfile un ensemble noir, avec mes chaussures et c'est tout.

Moi: Djamal.

Djamal: Ouais?

Moi: C'est bon, je suis prête.

Djamal: Vas-y, on y va.

On prend l'ascenseur et on sort du bloc. Je suis d'une humeur très fade alors il a intérêt à ce que sa surprise soit vraiment une surprise.

Moi: Si tu m'as fait sortir pour de la merde, en rentrant, je plonge ta tête dans la cuvette, c'est bon ?

Djamal: C'est bon, de toute façon, on y est.

Moi: On y est où ?

Djamal: Je te présente mon nouveau bijou.

Il ouvre la portière d'une voiture, une Golf 7 plus précisément. Je ne veux pas faire la meuf rabat-joie, mais ça ne me fait pas sauter de joie quand il me montre la voiture.

Moi: C'est une location , j'espère.

Djamal: Jamais de la vie, je viens de te dire que c'est mon nouveau bijou.

Moi: Ah ouais ? Et vas-y, dis-moi avec quels sous tu l'as achetée, toi Djamal qui n'a jamais travaillé.

Djamal: J'ai jamais dit que je l'avais achetée déjà.

NESMA - On s'a(b)imera jusqu'à la fin. [𝐑𝐞𝐞𝐜𝐫𝐢𝐭𝐮𝐫𝐞]  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant