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Salam aleykoum wa rahmatoullah 
Ce jour là c'était un dimanche, tout le monde était à la maison. 
Mon frère et moi on était dans le salon, personnellement je regardais la télé avec concentration. Djamal lui il était sur son téléphone entrain de chercher je ne sais quoi. 
Pendant ce temps là, mon père s'était endormi sur l'autre bout du canapé et ma mère elle était à la cuisine pour préparer le repas de ce soir.
Djamal: Neness ? 
Je lui réponds pas tellement que je suis captivée sur l'émission d'enquête criminelle. Je pourrais rester des heures à regarder ça.
Djamal: Nesma !?
Moi: Hum.
Djamal: J'ai besoin de toi ma sœur d'amour. 
Je lui lance un regard de travers puis je me re concentre sur la télé. 
Moi: Tu veux combien. 
Djamal: Qui a parlé d'argent ? 
Moi: Djamal je te connais..
Djamal: J'ai besoin de 70€ s'il te plaît.
Moi: M.D.R. 
Djamal: S'il te plaît Nesma ! 
Moi: Non c'est mort, oublie.
Djamal: T'es sérieuse là ?
Moi: Genre moi je suis ta banque ? 
Djamal: J'en ai vraiment besoin pour de vraie cette fois. 
Moi: Ouais ouais.  
Djamal: Tu me les donne ou pas ? 
Moi: Ou pas. 
Djamal: T'es sérieuse? 
Moi: Je suis très sérieuse même. 
Djamal: Ok c'est bon, me parle plus jamais de toute ta vie. 
Moi: Vas-y. 
Il se lève de manière furieuse et quitte le salon, quelques seconde plus tard je l'entends sortir de l'appartement. 
Il va pas bien celui là, déjà rien que la semaine dernière j'ai dû lui donner cent euros. Je sais même pas ce qu'il en a fait d'ailleurs. 
Bref il est énervé mais c'est rien, il finira bien par ce calmer un moment donné.
Une fois mon émission terminée je me lève et je décide d'aller en cuisine pour embêter un peu ma mère. 
Moi: Salutations très chère.
Elle ne répond même pas. 
Moi: Votre enfant préféré est de retour ! 
Mama: Où sa ? Je le vois pas. 
Moi: Ah ouais, donc c'est comme ça ? Choquée.
Je suis ressorti de la cuisine en chantant doucement « le monde eh, le monde est trop matata » et j'ai pus entendre ma mère rigoler au loin.
Mama: Viens ma fille préférée, reviens ! 
J'y retourne avec le sourire aux lèvres. De toute façon je savais que j'étais sa préférée. Je m'assoie sur la table et je la regarde découper les oignons.