Chapitre 41 : Secret

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Ce matin là, comme à son habitude, Hermione arriva pour me réveiller.

Je ne savais pas pourquoi mais j'étais à la fois joyeuse, à la fois stressé.

La reprise des cours n'était pourtant pas demain, il devait me rester quelques jours.

Je décida de ne pas y prêter attention et on descendit rejoindre les garçons.

On les attendit dans la salle commune.

Les jumeaux et mon frère vinrent nous dire bonjours.

George me fit un bisous sur la joue, ce qui fit sourire Hermione.

Une fois Harry et Ron descendu, on descendit prendre le petit déjeuner dans la grande salle.

Alors qu'on commençait à manger, le courrier arriva.

Une lettre arriva pour moi.

Je l'ouvris et ne fus pas surprise de retrouver la même écriture que d'habitude.

Celle-ci disait :

« [y/n], je sais qu'il reste quelque chose qui te préoccupe.
Connais tu tout le monde, n'y a t il pas un nom qui te reste constamment en tête ?
Un nom qui ne détiens pas d'identité.
Tu veux savoir qu'il est, je le sais.
Il n'existe qu'une seule personne à savoir qui c'est.
Va le voir et demande lui.
Des que tu seras prête, j'y vais. »

La lettre ne disait rien de plus.

Je pensais savoir de qu'il s'agissait.

Étrangement, j'avais compris toute la lettre, aucun stress ne me parcourait comme si je connaissais déjà ce qui allait se passer.

« Oh oh [y/n], tu m'écoute? »

C'était Hermione, elle me sortit de mes pensées.

« Oui pardon, qu'est ce qu'il y a ?

- C'est ce que je viens de te demander. »

Je ne répondis pas toute suite.

Je la regarda, regarda les garçons et la seule réponse que je donna fut :

« Je dois voir mon père. »

Après cette phrase, je changea de sujet, afin d'éviter les questions.

Je passa la lettre au trio, et sorti prendre l'air.

Je marcha un peu, avant de m'arrêter sur un banc à l'extérieur.

Je portais une écharpe et des gants, car en effet, début novembre à Poudlard, il faisait plus que froid.

Je réfléchissais à beaucoup trop de chose, que je ne remarqua pas l'arriver d'une grande tête rousse.

« Coucou princesse, ça va ? »

Je sursauta et tourna la tête vers la voix.

J'afficha un sourire en voyant le visage de George à coter de moi.

« Tu m'as fait peur nounouille, dis je en riant.

- Ouais mais au moins tu souris. »

J'avais juste besoin de voir sa tête de con pour sourire.

« D'ailleurs pourquoi tu faisais la gueule ?

- Mon père va venir à Poudlard, et faut que je le vois.

- Mais il est où le problème ? »

Je ne pouvais pas tout lui dire, fallait que je trouve une solution.

La lettre du ministèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant