point de vue juliette.
Une énorme contraction me réveillai de mon sommeil. Je me redressai dans le lit. Olivio dormait toujours à point fermé à côté de moi alors que je soulevai la couverture posée sur mes jambes pour regarder celle-ci.
Merde.
D'autres contractions me firent gémir de douleur alors que je me rendais compte que j'étais en train de perdre les eaux. Je secouai mon copain d'une main sur son épaule pour qu'il se réveille.
– Oli..? Oli..? Oli !
Il se réveilla en sursaut en m'entendant l'appeler autant en panique. Il me regarda d'abords dans les yeux, puis il baissa sa tête vers mes jambes et vis comme moi que je perdais les eaux. Nous étions tout les deux surpris, ça ne devait pas arriver si tôt. Ni une ni deux, Olivio prit son téléphone et appela son frère, évidemment.. nous n'allions pas aller à l'hôpital à pieds. Il alla ensuite me chercher une serviette alors que je sentais mes contractions me cisailler l'intérieur du ventre. Je me pliais en deux sous la douleur et j'entendais Olivio commencer à paniquer.
Quelques minutes plus tard, Florian arriva en trombe dans l'appartement. Oli me prit dans ses bras et mon sac pour la maternité avant que nous ne descendions tous jusqu'à la voiture. Il m'installa à l'arrière avant que mon beau-frère ne démarre à toute vitesse. Je continuais de me plier de douleur, les contractions étaient toute plus forte les unes que les autres.
– Accélère Flo ! disait Oli en me voyant dans cet état.
– Je fais ce que je peux hein !
Après plusieurs feu rouge grillés, nous arrivions enfin à l'hôpital. Olivio me reprit dans ses bras alors que je me sentais de plus en plus mal. Il entra à l'accueil et échangea quelques mots avec une infirmière que j'écoutais à peine. Ils me posèrent sur un lit d'hôpital que je sentais par la suite bouger.
– On va la passer directement en salle d'accouchement, le travail à commencer, disait une des infirmières présentes autour de moi à l'une de ses collègues.
Je fermais mes yeux sous la douleur mais je sentais que j'arrivais dans une nouvelle salle. Je changeais à nouveau de lit et je sentais tout le mouvements des infirmières autour de moi. Une main prit la mienne et j'ouvrais mes yeux. C'était Olivio. Il me fit un sourire qui se voulait rassurant avant d'embrasser mon front. Puis je sentis une énorme contraction au niveau de mon utérus, me faisant crier de douleur.
Ça y est, c'était le moment.
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« – C'est un garçon ! »
Cette phrase tournait en boucle dans mon esprit. Notre fils dormait à mes côtés dans son lit, quant à son père il s'était accordé une petite sieste dans le fauteuil pas confortable du tout, en face de mon lit. Je souriais en regardant le bébé dormir, qu'il était beau.
Cette nuit, j'avais vu Olivio pleurer pour la première fois en prenant son fils dans ses bras juste après qu'il soit né. Je n'avais jamais ressenti une telle émotion, de prendre son enfant qu'on vient de mettre au monde dans ses bras.. C'était magique.Léandro Ordoñez, 3 kilos 400, né le 21 août 2019 à 2h38 du matin. Ces mots était maintenant gravé dans ma mémoire.
Après un petit moment je vis Olivio bouger sur son fauteuil et se réveiller. Il posa ses yeux sur moi et me souris.
– Ça va mon coeur ?
– J'ai l'impression d'être un peu défoncée, dis-je en riant, mais ça va.
Nous nous sourions tout les deux et il se leva de son fauteuil pour s'asseoir sur le rebord de mon lit, à côté du lit de Léandro. Il surveillait son fils dormir avec tellement d'amour et de fierté dans son regard que ça m'en donnais les larmes aux yeux. Qu'est-ce que j'étais heureuse.
Ce moment de calme fut interrompu par la porte qui s'ouvrait. Derrière celle-ci, les parents d'Olivio, les miens et son frère. Je souriais à la vue de notre famille et Oli se leva pour prendre directement sa mère dans ses bras. Ma mère vint aussi me voir et elle me prit dans ses bras, des larmes pleins les yeux.
– Je suis fière de toi ma puce, chuchotait-elle à mon oreille.
À ces mots, je ne pouvais m'empêcher de me mettre à pleurer. Ça me faisait bizarre tout ça, de me dire que ça y est, j'étais maman. Mon père me prit lui aussi dans ses bras et m'embrassa mon front. Je disais ensuite bonjour à la famille d'Olivio et sans que je m'y attende, Patricia me prit dans ses bras sous le regard attendrit de mon copain. Je souriais en répondant à son accolade.
Notre famille se tournait ensuite vers le bébé, qui, avec tout ce bruit, venait de se réveiller. Il n'ouvrait pas encore ses yeux. Olivio le prit dans ses bras et nos deux mères touchaient les mains de Léandro, déjà toute gaga de leur petit fils. Mon copain regarda ensuite Flo et lui donna notre fils dans ses bras. Je voyais qu'il était vraiment ému, et malgré le fait qu'il n'était pas vraiment pour tout ça au début, je voyais dans ses yeux qu'aujourd'hui, il était heureux pour nous. Tout le monde resta une petite heure avec nous avant de partir pour me laisser le temps de me reposer. Normalement je devais sortir dans deux jours, tout allait bien pour moi et pour le bébé.
Oli se rasseyait à côté de moi et me regarda, des étoiles pleins les yeux.
– Je suis papa.. chuchotait-il.
Je riais doucement et lui aussi.
– J'arrive pas à croire que c'est réel..
– Oui.. moi non plus..
Nous tournions tout les deux notre tête vers Léandro qui s'était rendormie.
– C'est déjà un petit beau gosse, comme son père.
– T'es fou ! Il me ressemble plus.
– Pas du tout, regarde la forme du visage et tout, on dirait moi.
– Si il te ressemble plus à toi c'est injuste.
Nous riions à nouveau tout les deux avant de se calmer, il me regarda en souriant et passa son pouce sur ma joue.
– Je t'aime Juliette.
Je souriais. J'aimais qu'on ne se dise pas ces mots souvent, ça les rendaient encore plus fort, et chaque fois qu'il me les disait, c'est comme si c'était la première fois.
– Je t'aime Olivio.
Il me sourit aussi, avant de venir m'embrasser tendrement. J'étais désormais la plus heureuse du monde.
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aimé par @juliettedareno, @bigflo_real et des milliers de personnes.
« @oli_real :
« Seré tu padre pase lo que pase
Buscaré respuesta a pregunta que nadie hace
Tendras la sonrisa de tu madre
O se reflejará la sonrisa de tus compadres. » Bienvenue au monde Léandro, ton père qui t'aimes. ❤️ »
commentaires désactivés.— — —
et voilà, la fin de « je ne veux pas t'aimer » !
j'espère vraiment que cette histoire vous a plu, personnellement j'ai pris un énorme plaisir à l'écrire. merci d'avoir lu jusqu'ici et merci de lire chacun de mes mots à chaque fois, ça me fait immensément plaisir. prenez tous bien soin de vous, à la prochaine ❤️
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JE NE VEUX PAS T'AIMER | OLI
Fanfictionque se passe t-il lorsqu'une jeune journaliste se retrouve au milieu des fans de rappeurs dont elle déteste les chansons ? « - j'ai connu plus aimable que toi. - c'est marrant, moi aussi. » - julietteXoli ⚠️ l'histoire ne reflète pas la personna...