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point de vue juliette.

Luna m'écoutait souriante, elle avait l'air vraiment contente que je reparle à Olivio et de voir que la soirée s'était si bien passé. Je ne lui expliquais pas ce qu'il c'était passé au studio avec son frère, je ne pensais pas qu'il était nécessaire de lui en parler.

– Ducoup.. je vais retourner chez lui aujourd'hui, finissais-je.

Elle hocha sa tête.

– Je suis tellement contente pour vous que ça se soit arrangé, me disait-elle.

– Si tu savais comme moi aussi.. dis-je le sourire aux lèvres.

Les souvenirs de la veille tournaient en boucle dans ma tête. C'était bien, c'était beau, c'était poétique, et ça m'avait permis de le retrouver complètement. Luna m'aidait à ranger toute mes affaires dans mes valises dans la chambre en discutant de ma grossesse. Nous riions un peu en m'imaginant maman, et ça faisait un peu retomber ce stress que j'avais de devenir mère aussi tôt. C'est vrai que nous n'en avions pas parler plus que ça hier soir avec Olivio, c'était peut-être notre manière de ne pas trop stresser : ne pas en parler de trop. On finissait de fermer mes valises avant de sortir de son appartement, toute mes affaires en mains. Elle m'aida à toute les mettre dans le coffre de ma voiture.

– Merci de m'avoir hébergée Lulu, dis-je en fermant le coffre.

Elle me souriait.

– C'est normal meuf, tu passeras quand même me voir j'espère hein ?

– Évidemment, à qui vais-je raconter mes commérages sinon ?

Nous riions toute les deux en coeur avant de nous faire la bise et qu'elle re-entre chez elle. Pour ma part j'inspirai un grand coup et je montais au volant de ma voiture. Ça y est, Oli et moi allions de nouveau habiter ensemble, mais cette fois nous étions en couple et nous attendions un bébé. Je me demandais ce que l'avenir allait nous réserver avant d'arriver devant son immeuble. J'essayais de prendre toute mes affaires et montais difficilement les escaliers avec ceux-ci. Je toquai à sa porte et il m'ouvrit.

– Oh mais il fallait m'appeler ! dit-il en prenant une de mes valises, je t'aurais aidé à les montées !

– T'en fais pas, j'y suis arrivé regarde !

– Oui mais quand même, il faut pas que tu te fatigues trop en ce moment.

Il avait dit ça sur un ton tellement sérieux que j'en riais presque. C'était adorable de sa part de penser à tout ça, il posa mes valises dans l'entrée avant de passer son bras sur mon épaule pour l'attirer vers lui. Je me retrouvais contre son torse et il m'embrassa doucement mes lèvres.

Je suis tellement heureux que tu sois de retour, chuchotait-il contre mes lèvres.

– Moi aussi si tu savais..

Nous nous regardions un instant avant qu'il n'embrasse le haut de ma tête. Il monta ensuite mes valises à l'étage, ne voulant pas que je boude trop, avant de me rejoindre sur une chaise de la cuisine.

– Je suis pas en sucre tu sais, pour l'instant ça va j'arrive encore à faire des choses, dis-je alors qu'il venait de s'asseoir.

– De toute façon je sais que tu voudras pas m'écouter sur ce sujet là parce que t'es têtue mademoiselle, répondait-il un léger sourire aux lèvres.

– Ça c'est faux.

– Non c'est vrai.

Je lui fis un regard noir, ce qui lui faisait éclater de rire.

JE NE VEUX PAS T'AIMER | OLIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant