Sans mesures pour sécuriser les sites de crimes de masse en #Syrie, il y a un risque de perdre des éléments de preuve essentiels pour élucider le sort de milliers de Syriens disparus et pour poursuivre et condamner les auteurs des crimes. Dans le #BriefDuJour de Andrew Stroehlein :
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Human Rights Watch enquête sur des abus commis à travers le monde, afin de les dénoncer. L’organisation compte plus de 550 employé(e)s, représentant plus de 70 nationalités, experts sur certains pays, juristes, ex-journalistes et autres œuvrant pour renforcer la protection accordée aux communautés particulièrement exposées aux risques de violations, aux minorités vulnérables, aux civils dans les zones de guerre, aux réfugiés, ainsi qu’aux enfants dont les droits sont bafoués. Nous faisons pression auprès de gouvernements, de groupes armés et d’entreprises, afin qu’ils changent leurs lois, leurs politiques et leurs pratiques. Afin de garantir notre indépendance, nous refusons toute subvention gouvernementale et examinons soigneusement tous les dons pour nous assurer qu'ils sont conformes à nos politiques, notre mission et nos valeurs. Nous travaillons en partenariat avec d’autres organisations dans le monde entier pour protéger les activistes, dénoncer les auteurs d'abus, et soutenir la quête de justice pour les victimes.
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Pour la première fois depuis près de dix ans, Human Rights Watch a un accès officiel à l'Arabie saoudite. Joey S. est à Riyad pour le 19ème Forum annuel sur la gouvernance de l'Internet. En savoir plus ⤵️
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Si vous le pouvez, prenez un moment pour regarder la vidéo que nous avons publiée ce matin au sujet d’une fosse commune dans le quartier de Tadamon, au sud de Damas, en Syrie. Notre équipe s’y est rendue il y a quelques jours. Elle a découvert de très nombreux restes humains sur ce qui a été le lieu d’un massacre commis en avril 2013. Des dents, un crâne, des os humains, dans la terre, dans un sac récupéré par les habitants, d’autres éparpillés au sol, à proximité de la fosse commune. Human Rights Watch a commencé à enquêter sur ce massacre fin 2021, après avoir reçu une vidéo fuitée, tournée en 2013, montrant des exécutions sommaires par les forces gouvernementales syriennes et des milices affiliées. La vidéo a été tournée par les tueurs eux-mêmes, qui rient en abattant leurs victimes. Ces images sont terribles, montrant en vrai la brutalité du gouvernement Assad et son mépris extrême pour la vie humaine. Ce massacre « n’est qu’une » parmi tant d’autres atrocités commises dans le cadre d’une véritable politique d’Etat. Notre équipe a géolocalisé là où avait été tournée la vidéo et confirmé l’emplacement exact de la fosse commune. Elle a retracé les derniers moments des 11 victimes, que l’on voit les yeux bandés, abattues à bout portant et poussées dans la fosse commune, avec les corps de 13 autres personnes. Un habitant du quartier a dit à notre équipe qu’un groupe paramilitaire pro-gouvernemental l’avait forcé, ainsi que d’autres habitants, à enterrer des corps dans des fosses et à creuser des tunnels, en 2015 et 2016. Notre équipe n’a pas pu confirmer si les restes humains retrouvés sur place étaient ceux des victimes de la vidéo, ou ceux d’autres personnes tuées. Selon les habitants du quartier, les exécutions dans ce quartier étaient courantes. La chute du gouvernement Assad permet la mise au jour de scènes de crimes de masse, et d'un grand nombre de preuves de ces crimes. Elles vont être cruciales dans la quête de justice des survivant.es et des familles de victimes. Il est essentiel que les autorités de transition collectent, protègent et préservent ces preuves pour qu’un jour les responsables de ces atrocités répondent de leurs crimes. Notre vidéo est là : https://lnkd.in/ehkVKPwW. Le communiqué exposant les résultats de notre enquête sur cette fosse commune, ici: https://lnkd.in/eP5wCKBv Human Rights Watch en français
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Alors que les États-Unis se préparent à une deuxième présidence Trump, les défenseurs des droits humains cherchent toujours à obtenir justice pour les crimes commis sous son premier mandat. Dans le #BriefDuJour de Andrew Stroehlein :
Se confronter à une cruauté calculée envers des enfants
Human Rights Watch en français on LinkedIn
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"Il était si mal nourri qu'il pouvait à peine se tenir debout." Dans le Kordofan du Sud, au #Soudan, notre chercheuse Belkis Wille a visité un camp dans les monts Nouba, où des centaines de familles ont fui la violence mais où il n'y a pratiquement pas de nourriture.
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Les chercheurs de HRW se sont rendus sur le site d'une fosse commune à Damas en #Syrie. Cette zone est une scène de crimes de masse, les autorités de transition syriennes devraient prendre des mesures pour préserver les preuves des graves crimes commis. https://lnkd.in/efQ-F_y8
Syrie : Une fosse commune à Damas devrait être préservée et faire l'objet d'une enquête
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Au Soudan, les récits d’atrocités se succèdent. Dans une indifférence quasi générale. Et ils sont insoutenables. Ce matin, nous avons publié un court rapport sur les innombrables viols et abus sexuels commis par les combattants des Forces de soutien rapide (RSF) et les milices alliées contre des femmes, des jeunes filles, des fillettes, au Sud-Kordofan. Les survivantes ont confié à notre chercheuse Belkis Wille des récits d’horreur, de viols collectifs commis devant leurs familles ou pendant de longues périodes, par de multiples agresseurs, alors qu’elles étaient détenues comme esclaves sexuelles. Une femme de l’ethnie Nouba, âgée de 35 ans, a rapporté que six combattants RSF ont fait irruption dans la propriété familiale et qu’un homme lui a jeté : « Toi la Nouba, c’est ton jour aujourd’hui. » Elle a ensuite été violée collectivement par ces hommes. « Mon mari et mon fils ont essayé de me défendre, alors l’un des combattants RSF leur a tiré dessus et les a tués. Puis ils ont continué à me violer, tous les six ». Ces violences sexuelles constituent des crimes de guerre et pourraient constituer des crimes contre l’humanité. Elles sont perpétrées dans un contexte d’attaques généralisées des RSF contre les populations civiles au Sud-Kordofan. Elles soulignent une nouvelle fois le besoin URGENT d’une action internationale pour protéger les civils au Soudan et faire que les responsables de ces atrocités rendent des comptes. Cela fait des mois que nous appelons l’ONU et l’Union africaine au déploiement d’une mission internationale de protection des civils, et les autres gouvernements, dont la France, à soutenir une telle action. Le temps presse, l'inertie internationale face à l'ampleur des exactions subies par les civils au Soudan ne peut plus durer ! Human Rights Watch en français https://lnkd.in/ei8f3_AU
Soudan : Des combattants violent des femmes et des filles, et détiennent des esclaves sexuelles
hrw.org
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“Nous devons éloigner les enfants” Près de 1 360 enfants n’ont toujours pas rejoint leurs parents six ans après que le gouvernement des États-Unis les a séparés de force à la frontière américaine, pour dissuader les arrivées de migrants. Notre rapport constate que le gouvernement a refusé, souvent pendant des jours ou des semaines, de fournir aux parents des informations sur le sort de leurs enfants séparés ou le lieu où ils se trouvaient, ce qui correspond à la définition d’une disparition forcée. Les documents de politique et les courriels du gouvernement analysés démontrent que les autorités ont délibérément séparé les enfants de leurs parents dans le but de dissuader d’autres familles qui pourraient tenter d’entrer illégalement sur le sol américain. https://lnkd.in/exZkzQuw
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Au #Soudan, de nouvelles preuves indiquent que les combattants des Forces de soutien rapide et leurs milices alliées ont violé des dizaines de femmes et de filles dont certaines dans des conditions d’esclavage sexuel. Dans le #BriefDuJour de Andrew Stroehlein :
Viol et esclavage sexuel dans le conflit au Soudan
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Les RSF et leurs milices alliées se livrent à des violences sexuelles dans tout le #Soudan notamment dans le Kordofan du Sud. La dernière enquête de Human Rights Watch documente des dizaines de cas de viols et d'esclavage sexuel. « Les survivantes ont décrit avoir subi des viols collectifs, devant leur famille ou pendant de longues périodes, y compris alors qu’elles étaient détenues comme esclaves sexuelles par des combattants RSF. Les États membres des Nations Unies et de l’Union africaine devraient agir d’urgence pour aider les survivantes, protéger les autres femmes et filles et garantir la justice pour ces crimes odieux. » - Belkis Wille https://lnkd.in/etXqmzG9
Soudan : Des combattants violent des femmes et des filles, et détiennent des esclaves sexuelles
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