Quelques réponses, davantage de questions. Voilà à quoi se résument les concessions de l’exécutif aux agriculteurs, pour apaiser un mouvement qui gagnait en intensité. Gabriel Attal a, certes, réussi sa première épreuve du feu à Matignon, mais au prix de nombreuses braises toujours sous les cendres. Il fallait entendre le cri et le mal-être d’une profession qui croule sous les injonctions contradictoires, les normes et (souvent aussi) les dettes. En cela, consacrer une « exception agricole française » est une bonne chose ; le secteur mérite une réelle stratégie pour rebâtir un modèle juste. Malheureusement, comme dans trop de domaines, les nécessaires compromis sociaux auront une fois de plus été faits sur le dos de l’écologie, ce qui les condamne à n’être qu
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