Édito

Être à la hauteur

La dissolution surprise, le 9 juin 2024, a renversé l’échiquier politique. On aurait pu attendre des politiques qu’ils ravalassent leur ego et fassent front à la menace que représente l’extrême droite. Aux électeurs, une fois de plus, de prendre leurs responsabilités.
Publié le 18/06/2024 à 16h03, mis à jour le 18/06/2024 à 16h03 • Lecture 3 min.

• STÉPHANE MANEL POUR LA VIE

Dès le lendemain d’une dissolution qui a pris tout un pays de court, la scène politique nous a offert un concentré de ce qu’elle est capable de produire de pire, quand le contexte obligerait à une certaine exigence. Certes, il est normal qu’en période électorale, anticipée ou non, il y ait des arrangements, des crispations, des décisions et des ajustements pour négocier des unions et concevoir un programme de circonstance.

Un chaos politique

La nécessité politique fait souvent loi, et il serait naïf de croire que seul le bien commun guide les répartitions des circonscriptions. Mais le moment politique méritait mieux. À commencer par les propos rapportés d’un Président se vantant d’avoir lancé « une grenade dégoupillée » dans les jambes des partis, ajoutant : « Maintenant on va v

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