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Dossiers - Page 9

Le CHU de Bordeaux (Gironde), le 4 février 2022.

Cas de botulisme à Bordeaux

Une femme de 32 ans est morte parmi une douzaine d'autres personnes atteintes de botulisme, maladie neurologique grave et rare, après avoir mangé des sardines en conserve artisanales dans un même restaurant à Bordeaux, le "Tchin Tchin Wine Bar", entre le 4 et le 10 septembre 2023. L'Agence régionale de Santé (ARS) en Nouvelle-Aquitaine recense 12 cas au total, âgés de 30 à 40 ans à l'exception d'une septuagénaire. La plupart sont de nationalité étrangère. Le botulisme est une affection neurologique grave, mortelle dans 5 à 10% des cas, provoquée par une toxine très puissante produite par la bactérie clostridium botulinum, qui se développe notamment dans les aliments mal conservés, faute de stérilisation suffisante. En France, la majorité des cas de botulisme correspondent à des intoxications alimentaires par ingestion de ladite toxine dans des salaisons, charcuteries ou conserves d'origine familiale ou artisanale.

GTA VI, le prochain jeu vidéo Rockstar Games.

GTA 6: le jeu vidéo le plus attendu

La franchise de jeux vidéo la plus célèbre de l'industrie, Grand Theft Auto, bat des records de ventes pour chacun de ses titres. Violent et controversé, le jeu de Rockstar ne laisse personne indifférent, déchaînant les passions des fans et des contempteurs. Sorti en 2013, GTA V va laisser sa place à GTA VI, en 2025, après 12 ans d'attente interminable. Ce nouvel opus, dévoilé pour la première fois en décembre 2023 permet d'incarner, pour la première fois, un personnage féminin dans la ville fictive de Vice City, copie conforme de Miami.

Manifestants réunis à Sainte-Soline le 29 octobre 2022 pour protester contre un projet de réserve d'eau

Projet de "méga-bassines" à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres

Seize retenues d'eau - surnommées "bassines" par leurs adversaires - d'une capacité de plusieurs centaines de milliers de mètres cubes doivent être construites dans les Deux-Sèvres, dont une fonctionne déjà à Mauzé-sur-le-Mignon et une autre est en chantier à Sainte-Soline. Élaboré par un groupement de 400 agriculteurs avec le soutien de l'Etat, ce projet vise à rendre disponible de l'eau pour l'irrigation durant l'été, grâce au pompage des nappes phréatiques superficielles en hiver, en échange d'engagements écologiques. D'après ses défenseurs, ce système permettrait, en été, de "baisser de 70%" les prélèvements dans le milieu environnant. Ses détracteurs dénoncent un "accaparement de l'eau" destiné à l'"agro-industrie". Ils y voient "une fuite en avant" du modèle agricole productiviste, privilégiant les gros céréaliers et l'exportation de maïs, qui demande beaucoup d'eau l'été. Une manifestation interdite contre ce projet a donné lieu à de violents affrontements le 25 mars 2023 à Sainte-Soline, où des milliers de personnes ont convergé, dont de nombreux militants radicaux, éclipsant ce débat sur le partage de l'eau. Le rassemblement sur le site d'une des 16 réserves d'eau prévues localement a attiré 30.000 personnes selon les organisateurs, 6.000 selon les autorités. Les organisateurs évoquent jusqu'à 200 manifestants blessés, dont au moins 40 grièvement, et le parquet fait état de 47 gendarmes blessés et de sept manifestants secourus, auxquels s'ajoutent des personnes qui se sont "présentées spontanément dans des centres hospitaliers d'autres départements" les jours suivants, sans décompte précis à ce stade. Une polémique fait rage depuis sur un retard de prise en charge des blessés. Des manifestants et des élus présents accusent les forces de l'ordre d'avoir un temps empêché les secours d'approcher du site. "Non, les forces de l'ordre n'ont pas empêché les secours d'intervenir, ce sont les gendarmes et les secours qui ont été empêchés d'intervenir par certains casseurs", a réagi de son côté le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. D'autres projets existent en dehors des Deux-Sèvres. En Charente-Maritime, le Conseil d'Etat a confirmé récemment l'interdiction de remplir cinq 'bassines', construites en 2010 après autorisation préfectorale, en raison de "l'insuffisance" des études d'impact. La Cour administrative d'appel de Bordeaux a également invalidé six autres projets aux volumes jugés excessifs. En Vendée, la construction de 25 retenues depuis 2006 "a permis de faire remonter significativement le niveau de la nappe" mais sans empêcher le dépassement fréquent des seuils d'alerte, notait en 2021 l'Agence de l'eau Loire-Bretagne. Dans la Vienne, un protocole validé à l'automne pour creuser 30 réserves en échange d'un tournant agroécologique reste suspendu à une étude d'impact sur le milieu et le préfet a déjà prévenu qu'il n'y aurait pas assez d'eau pour autant d'ouvrages. Les opposants, emmenés par le collectif "Bassines non merci", craignent "un 'bassinage' général du pays" si ces projets aboutissent.

La série BFMTV "7 ans au pouvoir, les maux de Macron"

7 ans au pouvoir, les maux de Macron

Le 7 mai 2024, Emmanuel Macron célèbrera son 7e anniversaire à la tête de l'Etat. BFMTV s'est intéressée à l'exercice du pouvoir de ce président arrivé à l'Elysée par surprise, sans jamais avoir été élu, et qui a été confronté à une succession accélérée de grandes crises. Dans cette série inédite, Caroline Mier et Sandra Boulanger reviennent sur des moments forts qui ont marqué ce "septennat", de sa relation tendue avec les Français à sa confrontation avec Vladimir Poutine.

Lula et son épouse Rosangela "Janja" da Silva célèbrent la victoire de l'homme de gauche à la présidentielle, à Sao Paulo, le 30 octobre 2022

Lula élu président du Brésil

"Le Brésil est de retour!", a lancé le président du Brésil Lula après son élection, le 30 octobre 2022. 12 ans après avoir quitté le pouvoir avec une popularité record à l'issue de ses deux premiers mandats (2003-2010), le candidat - icône insubmersible de la gauche latino-américaine l'a emporté d'une courte tête avec 50,9% des voix, contre 49,1% pour le président sortant d'extrême droite Jair Bolsonaro, à l'issue d'une campagne ultra-polarisée. L'écart, de moins d'un point de pourcentage, est le plus serré entre deux finalistes de la présidentielle depuis le retour à la démocratie après la dictature militaire (1964-1985). "À partir du 1er janvier (2023, date de début du mandat, NDLR), je vais gouverner pour les 215 millions de Brésiliens et Brésiliennes, pas seulement ceux qui ont voté pour moi", a promis Luiz Inacio Lula da Silva, 77 ans, lors de son discours de la victoire dans un hôtel à Sao Paulo. "Personne ne veut vivre dans un pays divisé, en état de guerre perpétuelle. Ce pays a besoin de paix et d'union. (...) Il n'y a pas deux Brésil, nous sommes un seul peuple, une seule nation", a insisté l'icône de la gauche, en référence à la présidence clivante de Bolsonaro. Le come-back de Luiz Inacio Lula da Silva, qui voit sa 6e campagne présidentielle le mener de nouveau à la fonction suprême, est une première dans l'Histoire récente du Brésil. Mais Lula, ancien metallo qui a connu un destin hors norme, revient de loin. Condamné pour corruption dans le plus grand scandale de l'Histoire du Brésil, "Lavage express", il avait été incarcéré 580 jours, d'avril 2018 à novembre 2019. Le chef de file du Parti des Travailleurs (PT) s'est toujours dit victime d'un complot politique qui a permis à Bolsonaro d'être élu à la présidence en 2018 alors qu'il en était le grand favori. En mars 2021, il pouvait de nouveau rêver à une revanche éclatante. La Cour suprême annulait ou prescrivait ses condamnations, lui permettant de recouvrer ses droits politiques, sans l'innocenter pour autant. Pour le Comité des droits de l'Homme de l'ONU, l'enquête et les poursuites engagées contre Lula avaient violé son droit à être jugé par un tribunal impartial. Rien ne prédisposait Lula à un tel destin, ce cadet d'une fratrie de huit enfants, né le 27 octobre 1945 dans une famille d'agriculteurs pauvres du Pernambouc (nord-est). Enfant, Lula était cireur de chaussures. Il a sept ans lorsque sa famille déménage à Sao Paulo pour échapper à la misère. Vendeur ambulant puis ouvrier métallurgiste à 14 ans, il perd l'auriculaire gauche dans un accident du travail. À 21 ans, il entre au syndicat des métallurgistes et conduit les grandes grèves de la fin des années 1970, en pleine dictature militaire (1964-1985). Cofondateur du PT au début des années 1980, il se présente pour la première fois à l'élection présidentielle en 1989 et échoue de peu. Après deux nouveaux échecs, en 1994 et en 1998, la quatrième tentative sera la bonne, en octobre 2002. Il est réélu en 2006. Premier chef de l'État brésilien issu de la classe ouvrière, il a mis en oeuvre d'ambitieux programmes sociaux, grâce aux années de croissance portées par le boom des matières premières. Sous ses deux mandats, près de 30 millions de Brésiliens sont sortis de la misère. Lula a aussi incarné un pays qui s'ouvrait sur le monde, et a conféré au Brésil une stature internationale avec, notamment, le Mondial de football (2014) et les jeux Olympiques (2016) à Rio de Janeiro.

Le président brésilien Jair Bolsonaro, le 22 octobre 2021 à Brasilia

Jair Bolsonaro

Jair Bolsonaro, président du Brésil de 2019 à 2022, est un ancien capitaine de l'armée brésilienne, membre du Parti social libéral. Il est connu pour sa politique nationaliste, conservatrice et populiste et pour ses commentaires controversés sur les minorités et le climat. En 2022, il perd l'élection présidentielle face à l'ancien président Lula. Ce dernier est investi en janvier 2023, en l'absence de Jair Bolsonaro, parti en Floride. Suivez les dernières actualités internationales sur BFMTV.

Manuel Valls photographié à Paris le 3 mai 2021

Manuel Valls

Manuel Valls, souvent classé à l'aile droite du Parti socialiste, a quitté ce dernier pour rejoindre La République En Marche suite à la victoire d'Emmanuel Macron en 2017. Longtemps maire d'Evry, entre 2001 et 2012, il incarne une ligne ferme sur les questions de sécurité et libérale d'un point de vue économique. Ministre de l'intérieur entre 2012 et 2014 puis Premier Ministre entre 2014 et 2016, il se présente à la primaire citoyenne de 2017, qu'il perd au second tour face à Benoit Hamon. Il se met en retrait de la vie politique française après s'être déclaré candidat aux élections municipales à Barcelone en 2019. Sa liste arrive en 4ème position et il est élu conseiller municipal.

Les influenceurs sont suivis par des millions de personnes sur les réseaux sociaux (photo d'illustration).

Influenceurs accusés d'arnaques ou de pratiques trompeuses

Au cœur de polémiques récurrentes, les influenceurs sont régulièrement accusés de faire la promotion de produits douteux ou interdits dans l’Hexagone. Parmi les arnaques faisant l’objet d’enquêtes judiciaires, la diffusion de conseils en paris sportifs, ou en investissements financiers. Certaines personnalités s’adonnent par ailleurs à du dropshipping, une pratique consistant à commander des produits à très bas prix en ligne, puis à les revendre à ses abonnés en leur promettant une réduction fictive. Comptant parfois plusieurs millions d’abonnés, ces influenceurs sont essentiellement rémunérés par du placement produit, qu’ils sont accusés de ne pas toujours déclarer à leurs abonnés. Leur entourage, à commencer par les agences d’influenceurs, est également pointé du doigt. Pour les victimes des influenceurs véreux, il est parfois difficile de faire respecter ses droits en justice, avec des personnalités vivant souvent à l’étranger. Popularisés par diverses émissions de télé-réalité, les influenceurs mis en cause ont rarement fait l’objet de sanctions de la part des plateformes. Certains d’entre eux ont toutefois été bannis de Snapchat, puis d’Instagram début 2023.