Il ouvrit ses yeux devant les innombrables maisons qui se dressait devant son jeune esprit,surpris et excité par la simple idée de marcher dans ses ruelles et sous ses toits.Faire sourire et rendre heureux les gens qu"il croiserait,observer,ressentir,choisir,être...
Il leva la tête comme pour remercier le ciel d"un tel présent mais au lieu du bleu il aperçu ce qui allait bien plus le réchauffer que les rayons du Soleil,un château qui d"en bas paraissait immense surplombait la ville.Il n"apparaissait pas comme une forteresse mais plutôt comme un palais,un lieu de joie et de fête.Il éveillait en Gortwog un profond sentiment de nostalgie comme une surprise qui grandissait à chaque seconde qui s"écoulait,tiré par la racine de son existence qui se reflétait en ce sommet de la ville,la vision de sa naissance courrait partout en lui alors qu"il renaissait au sein d"un nouveau berceau,la longère de sa tribu faisait résonner en lui un sentiment de regret si violent qu"il semblait palpable :
-A quoi penses-tu,mon fils dit une voix rauque.
Gortwog se retourna brusquement,tiré hors de ses pensée:Un orque était assis sur un muret.
De ses deux yeux jaunes il fixait le jeune guerrier avec ce qui ressemblait à de la bienveillance.Il avait un teint clair et lumineux,un nez long et gros qui était dissimulé par des long cheveux brun tressé qui tombait en cascade sur sa nuque,ainsi que des sourcils fins.Une grande barbe noire embrumait son menton ainsi que sa gorge,une fière armure d"acier recouvrait le reste de son corps.Ses deux avant bras étaient fièrement exposé aux regards,enveloppé dans un orage de cicatrices et de balafres,mais ses mains transmettait une bien plus grande image de violence.
Toutes les deux épaisses et boursouflées,chacune des lignes qui les traversaient transportait l"expérience de lourd fardeaux,d"espoir déchu,de tempête violentes mêlées à des pluies de fer qui lui firent une grande cicatrice sur la main gauche.Pourtant,malgrés leurs apparences martiales on avait qu"un seul désir,les serrer contre les nôtres comme pour récolter ce qu"elles avaient tant semée.

Enfin,dans le dos de ce mâle régnait une grande arme,elle avait bien plus de présence que la cape écarlate qui siégeait elle aussi proche de sa colonne vertébrale,c"était un marteau de verre si raffiné qu"on aurait dit de l"émeraude :
-Une arme magnifique,pensa Gortwog,son propriétaire doit sûrement être riche !
-Alors à quoi penses tu,demanda l"inconnu une nouvelle fois.
-Je regardais le château,là haut balbutia t-il abasourdi.
-Ah,Fort dragon,c"est vrai que c"est un beau château.
Il sourit :
-Qui es-tu donc,c"est la première fois que tu franchis ses portes je suppose ?
Le jeune homme fut impressioné par la lucidité de ce nouveau personnage de son histoire qui l"interpellait avec cet immense sourire omniprésent sur son visage,il répondit avec franchise :
-Mon nom est Gortwog gro Nagorm,je suis un jeune voyageur et c"est en effet la première fois que j"entre dans cette ville et croise votre regard.
Mais,avec qui ai je l"honneur de converser ?

L"orque se leva pour arriver à la hauteur de son interlocuteur déployant les ailes de son aura devant le naïf :
-Mon nom est Bugharz gro Ughash dit la Forteresse,Gardien des portes de Blancherive et capitaine de la garde.
Mais qui se présente devant moi aujourd"hui.
-Gortwog gro Nagorm,un simple voyageur dont la jeunesse fait la force.
-Parfait rit le capitaine,cela fait longtemps qu"un orque n"est pas arrivé à Blancherive.
Que compte tu y faire ?
-Je ne sais pas encore,dit le nouveau venu.Une vieille femme m"a conseiller d"aller voir la Forgeciel.
Le capitaine pointa du doigt la place du marché et posa son autre main sur l"épaule du jeune :
-Bonne visite.

Ses mots furent le départ d"un nouveau voyage,au cœur de la cité,sa première visite d"une ville nordique.
Il observait chaque maison,chaque visage de chaque personne.L"inconnu le mettait à genoux, l"impressionnait,le tordait de plaisir et de surprise.
Son impuissance,son abandon total le réjouissait,comme s"allonger dans un lit merveilleux,ne penser qu"à soit en pensant aux alentours.

Il osa discuter avec le marché tout entier,il fut accueilli comme les étrangers le sont.Mais, à mesure que les paroles s"enchaînait,que les regards se croisait,des liens se tissait entre la foule grouillante et le jeune guerrier.

Les gérants des auberges et des tavernes n"hésitait pas à venir lui proposer une chambre ou une bouteille d"hydromel. Les enfants regardait avec admiration,son épée ainsi que les cicatrices qui décoraient ses bras en murmurant qu"il ressemblait au capitaine.
Gortwog ressentait la chaleur de l"attention qu"on lui portait,comme ce le fut à Rorikbourg. Cette même excitation dégoulinante sur les visages,cette surprise avec laquelle le temps jouait.
Cependant,la ville était fausse, certain sourire n"était pas aussi sincère que ceux du petit village.Les émotions semblait prisonnières d"une certaine pudeur ou d"un orgueil,chacun jouait un rôle et transmettait une image de lui même qui n"était pas forcément la véritable.Ce n"était pas de l"hypocrisie ni de la quelconque manipulation mais plutôt comme un bouclier pour ne pas être écrasé par ceux du peuple grouillant à l"aura incomprehensible.
-C"est donc ça la ville pensa l"orque.
Après s"être enfui du marché,ou il n"allait pas manqué pour autant.Il gravit quelque marches continuant son ascension dans la ville.Un arbre massif se dressait au cœur de ce qui ressemblait à la haute ville,beaucoup plus silencieuse et calme.
De grandes maison entourait ce monument de la nature,et plus proche de son écorce des bancs de bois accueillait les âmes fatigués ou en quête de sérénité.
Les feuilles et les branches immenses de l"arbre donnait une ombre des plus gratifiante quand le soleil faisait suer les sols et les murs,comme un protecteur un gardien.
À ses pieds noueux et terreux,une femme à genoux en robe bleu priait.Comme elle le fait chaque jour,se prosternant devant la nature et récitant ce qui est sacré.
Gortwog resta là à la regarder comme pour donner à ses yeux le plaisir d"observer le calme.
Elle se leva,dévoilant ainsi son visage,riche de quarante années.Elle ne prêta aucune attention au nouvel arrivant et rentra dans le sanctuaire de Kynareth avec la démarche mécanique du quotidien.
L"orque cru que des mois s"étaient écoulés en l"espace de quelque gouttes de temps,était ce dû à la présence de la priante,de l"arbre ?

Il reprit sa marche avec un pas euphorique,comme pour faire disparaître cet instant dans la vitesse de son corps.

Il longea les bassins,entourant les escaliers menant à Fort dragon pour se diriger vers un grand bâtiment : Jorvaask.
Demeure de la guilde des compagnons.Personne n"investissait la devanture de l"édifice ni même ses alentours.Pas un seul être vivant n"animait cet endroit.
-On m"avait pourtant vanté,la grandeur et la popularité de cette guilde dit il tout haut avec un air dubitatif frôlant la déception.
Sa curiosité l"entraîna vers des escaliers de marbres sur sa gauche.Il traina ses pieds jusqu"à leur sommet,il leva les yeux vers un décor de légende.

Un immense aigle de pierre se dressait au dessus de lui.Il se sentit soudain,ridicule et impressioné par une telle création.Au cœur de son admiration,plusieurs questions naquirent au sujet de cet ouvrage,qui lui semblait divin. Jamais la vision d"une tel chose n"avait franchis le seuil de son esprit.
Pourtant cela ne l"aveuglait pas,cela faisait voyager ces yeux dans la cité de son imagination.De nombreux projet naissait en lui.


Il parcourait du regard chaque détail,chaque fragments de ce momument qui lui parassait plus grand que l"infini lui même.
Même la rencontre avec le jeune Armion,lui paraissait dérisoire.Ce qu"il contemplait,lui murmurait la volonté de grandir encore.La volonté de créé et de construire.

Puis il baissa les yeux et aperçu,de dos un jeune homme chauve aiguisant une épée.

A suivre....

Le soleil commençait sa valse avec le ciel quand Morgash s"éveilla sur les murs humide de rosée.Il se leva péniblement à cause de sa blessure qui n"avait pas encore cicatrisé,il s"attendait à être seul au milieu de ses mur que le sang a repeint.
Le feu des cadavres avait pris fin laissant des restes carbonisé de bois et d"os de ses anciens subordonés,leur mort ne le choquait même pas,son visage était touours détendu et serein comme s"il ne fussent rien.Il leva les yeux et aperçu Gortwog qui traînait les corps des géants dans une charrette qu"il avait sûrement rafistolé lui même.
Puis il s"étonna de voir sa masse et son bouclier comme neuf,ainsi qu"une potion de soin au coté des armes.Il fixa,le guerrier avec une sorte d"étonnement rageur comme s"il refusait l"idée de lui devoir quelque chose.
Il se saisit de la potion,l"a bu avec hâte puis saisit ses deux armes et les ficha dans son dos,il se dirigea ensuite d"un pas décidé vers le charretier qui avait finis sa tâche :
-Hé,toi dit il avec ce qui ressemblait à un reproche d"incompréhension,pourquoi m"as tu donné ça.
Il lui montra la bouteille rougeâtre en la plaçant bien devant ses yeux comme pour le provoquer :
-Pourquoi devrais je te donner une raison dit Gortwog posément,tu n"en voulais pas,malgré ta blessure ?
-Non rétorqua Morgash, j"aurais très bien pu m"en charger tout seul,il s"agissait de mes blessures...
Il sortir sa masse de sa seconde main :
-... et il s"agissait de « ma » masse.
Gortwog sourit comme s"il fut heureux de voir son travail,puis continua avec ce même sourire.
-Je ne vois pas ou est le problème,il ne sert à rien de gaspiller ta salive dans des dispute ridicule dont le sujet est un travail fournit, dans le seul but de t"aider.
-M"aider à quoi grogna Morgash entre ces dents,fou d"orgeuil.
Gortwog le fixa avec un regard solennelle comme le ferait un père pour son fils,un regard dont pouvait émané une douceur d"amitié,puis il éleva sa voix envellopant l"esprit de son interlocuteur d"une chaleur intense :
-Pour t"aider à te relever chanta-t-il.
Morgash compris le sens de cette phrase qui le bouleversa au plus profond de lui même comme l"aurait fait le meilleur des vins.Il voulait remercier celui qui l"avait aider mais son orgueil de vaincu l"en empêchait,alors comme pour cacher sa gratitude il le dévisagea à contrecoeur.
-Que compte tu faire à présent lui demanda Gortwog.
-Deux choix s"offre à moi répondit il avec franchise.Le premier étant de rejoindre un nouveau groupe de bandit,le second serait de me lier à une tribu de Bordeciel en tant que mineur.
-Lequelle compte tu prendre ?
Morgash fit volte face puis se dirigea vers la forge ou une sacoche noire traînait,il l"a mis autour de son cou et s"adressa au charettier avec un soupcon de considération :
-Je pense que je suis comme toi,j"aimemieux manier mon arme.Sur ce à une prochaine fois.

Il leva sa main en signe d"adieu puis commença sa marche,la marche d"un jeune vagabond en quête d"aventure et de frisson,nourriture de la jeunesse avec le désir pour guider des pas et sa force pour soulager le poids de ces derniers.

Gortwog,quant à lui entama lui aussi son chemin vers Blancherive qu"il avait encore plus l"intention de découvrir maintenant qu"il s"en était tant éloigné.Pourtant,l"air des cités ne l"attirait pas autant que celui de la nature,mais il avait éprouvé un grand plaisir à parler à cet homme qu"était Morgash bien que ce ne fut pas de tout repos.
Une ville lui permettrait de tisser de nouveau lien,forgez de nouvelles amitié sur l"enclume de la sociabilité.
Ce qui l"attirait inéxorablement vers cette ville,c"était cette phrase qui galopait en lui depuis la nuit de cette rencontre :
Un roi n"est rien sans son peuple et ses guerriers.

Le meilleur roi est celui qui est la royauté et le peuple à la fois.)

Le voyage vers son peuple ne fut pas des plus faciles car les dépouilles des deux géants attirait les bandits,le désir de richesse peut rendre au point de vouloir piller les morts.
Ainsi,Gortwog eut à défendre les deux défunts contre deux vingtaines de bandits venus peu à peu au cours des 5 cinq jours de voyage.
Il n"utilisa que peu son épée de peur de la fragiliser aussi il trouvait ses ennemis indigne d"être fauchées par elle.
Deux seuls eurent ce sanglant honneur,bien que le sang furent partie de leur environnement.Deux assassins de la confrèrie noire avait eu le malheur de bondir sur lui avec la protection de la noirceur des cieux. Malheureusement pour eux, l"aide de celle ci ne leur permirent que de lui faire une blessure au bras gauche à l"aide d"une flèche enduite d"un violent poison.Or,Gortwog s"en débarrassa facilement, grâce au compétences alchimiques contre les poisons que les tribus orques savent transmettre.

Il trouva sur l"un de ses deux agresseurs,une lettre qui demandait les services de la confrérie afin de l"éliminer.
-Mon nom commençe à se faire connaître pensa-t-il en déchirant la note,je vais devoir me méfier de mes ennemis.

Au soir du cinquième jour,il arriva enfin devant l"oeil remplis de larmes du géant,qui, se noyait dans un flot d"émotions entre la reconnaissance et le respect alors que Gortwog tentait de s"échapper de cet océan de remerciement ou il avait volontairement plongé.
Le géant s"adressa à l"orque,balbutiant dans sa joie enroulant ses deux mains autour de son corps et se mit à genoux sous le regard d"incompréhension de ce dernier :
-Merci,merci beaucoup sanglota t il c"est très gentil.
-Ce n"est rien dit Gortwog avec modestie,tu m"as fait vivre un grand combat et je te rend cela à ma manière.C"est quelque chose d"exceptionnelle pour moi.
-Qu"est ce que je peux faire pour t"aider demanda le géant cherchant à rendre la joie qu"on lui avait donné ?
-Rien dit Gortwog regardant Corbold avec douceur.
L"orque réfléchit car il n"avait pas oublié les blessures que lui avait valu cette attaque du fort ni les événements imprévisible qui naquirent à la suite de cela.
Il se contenta de lui répondre qu"il l"appellerai si son aide lui était nécéssaire,le géant jura sur l"honneur de lui prêter main forte,si les siennes ne pourrait plus supporter le poids de ses désirs.
L"orque emprunta un sac de couchage à Corbold,qui glissa en toute discrétion deux bols de fromage de mammouth à l"intérieur.

Gortwog s"en alla dormir loin du camp du géant à proximité de la ville,à une dizaine de mètres de l"écurie de la ville.En regardant les deux lunes exposées dans le ciel,dans l"immense musée qu"est l"univers,les mortels ne peuvent que le voir de l"extérieur sans pouvoir espérer les explorés de l"intérieur :
-Peut être est ce pour cela que beaucoup se jettent sur le champ de bataille,pensa t il,qui ne voudrait pas découvrir tous ces mondes ?
Ses yeux se fermèrent face à l"étendue bleutée du ciel attendant ardimment le lever du soleil pour s"élancer à la découverte de Blancherive et surtout de ses habitants.

Les lumières de l"aube vinrent lui annoncer le début de son épopée au cœur de la ville cependant il n"y partit que trois heures après son réveil,en sachant très bien que les habitants de cette ville ne serait pas sortit de leur lit aux aurores.
Il dégusta goulûment le fromage de mammouth que lui avait discrètement offert Corbold. Puis s"en alla discuter avec le gérant des écuries qui lui c"était levé une heure après Gortwog. L"orque se rendit auprès de lui afin de s"éclairer sur le prix d"un cheval.Les milles pièces d"or demandés l"étranglèrent de surprise,émoussant l"espoir d"avoir un cheval quand l"idée lui viendrait de quitter cette ville :
-Je ne suis pas encore rentrer dans cette ville que je penses déjà à la manière de la quitter,pensa-t-il,le début comme la fin ne sont qu"un départ.

Il salua le maquignon avec respect pour cacher le mépris evident qu"il ressentait à cause de son impuissance matériel,puis il s"élança vers la lumière qui émanait de la ville.La marche du désir d"une jeunesse naïve d"optimisme,embrassant la terre ou germerait la fleur d"une passion,ou jaillirait la rivière qui gravera les chemins de l"expérience.
Il franchit le seuil des portes de Blancherive avec un immense sourire sur son visage.

Alors en fait Corsica m"a donné envie de faire de la propagande à coup de tamriel moi aussi, donc je vous propose une petite histoire qui se passe dans morrowind avec un personnage... Absolument pas mystérieux

Ce soir était attristante, la lune n’était pas visibilité, cachés par d’épais nuages au-dessus la mer était un peu agité, et le petit navire de pêche était balloté par la houle. Caché sous sa belle capuche blanche et bleu dissimulant son visage, et sa longue robe bleu descendant jusqu’à ses jambes sur lesquelles sont marqués plusieurs versets du Seigneur Vivec. Le prêtre d’ALMSIVI (les trois dieux elfes noirs) se tenait sur son bâton, assis sur un tonneau de poisson, vide. Qui roulait légèrement sur le pont du navire.
- excusez-moi mon prêtre, déclara le pêcheur qui dirigeait le bateau en s’approchant, je n’ai pas de meilleurs sièges à vous proposer.
- ce n’est pas grave, je vous remercie assez que vous puissiez me prêter votre navire pour la traversé.

Le pêcheur Dunmer finit par s’approcher du prêtre qui regardait les flammes du mont écarlate s’élever dans les airs et lui demanda
- mais dites-moi, pourquoi désirez-vous aller sur Vvardenfell ? Le mont écarlate est en pleine éruption et des centaines de personnes fuient l’île chaque jour.

- Le seigneur Vivec m’a demandé en rêve d’aller chercher un fidèle en danger et de « le ramener à la maison ».

- il est rare de tomber sur un prêtre de Vivec par les temps qui courent. Chuchota le pêcheur, et d’où venez-vous ?

- un petit prieuré dans les montagnes, à l’est. Nous vivons reclus en attendant les paroles des trois.

- quand viennent-ils vous parler ? Demanda pêcheur

- quand ils le décident.

La petite traversé jusqu’à l’énorme île volcanique ne dura pas longtemps. Le Pêcheur échoua son navire sur une des plages proche de la ville, et débarqua ses plusieurs caisses sur la plage, le prêtre remarqua que ce pêcheur ne débarquait pas du poisson mais des flacons qu’il avait mis dans des tonneaux de poissons. Une fois terminé le prêtre s’approcha du pêcheur, fatigué par le déchargement de ses caisses, et lui demanda
- je peux vous dire un secret ?

- bien-sur mon prêtre

- merci de m’avoir fait confiance mais… Je crois en Trinimac( le dieux « roi menteur » ).
Le prêtre sortit une lame magique de sa robe et la planta dans la gorge du contrebandier qui se faisait passer pour un pêcheur. Il regarda plusieurs secondes son transporteur, tenter de respirer, ce qui lui procura un certain plaisir. Avant de retirer sa lame et de voir le contrebandier tomber au sol et s’étouffer dans son sang, le faux prêtre, eut l’envie de l’achever mais il partit regarder ce que le le faux pêcheur cachais dans ses tonneaux, il ouvrit un des tonneaux et regarda l’intérieur, il trouva ce qu’il y pensait, du Skooma.

Après avoir pris plusieurs potions de Skooma que le contrebandier déplaçait en se faisant passer pour un petit pêcheur, il s’éloigna et retira ses habits de prêtres qu’il avait volé avant de se rhabiller et de remettre sa longue robe noir à capuche. Il prit plusieurs minutes pour prendre sa carte et essayer de se repérer au milieu des marais Vvardenfell. Après toute une nuit de marche il arrive à Hla-Oad. Un pauvre port de pêche situé sur la côte est de la grande île des elfes noirs. Le pauvre port était une suite de construction en bois sur pilotis tombant en ruine, et ravagés par la maladie des marais, beaucoup étaient les habitants elfes noirs qui toussant atteints par les maladies des marais..

Le voyageur savait déjà où aller, il s’approcha d’un pêcheur éloigné du port de la pêche, un argonien portant les habits de la Morąg Tong, qui attendait, sur une petite embarcation. En train d’observer le soleil se lever, notre personnage encapuchonné s’approcha rapidement et bruyamment sur les pontons de bois de la ville attirant l’attention de l’argonien.
- eh voyageur, grogna l’argonien en s’approchant, je vous déconseille de traîner sur ses pontons, on peut tomber facilement.

Le membre de la mafia remarqua ensuite que le « voyageur » lui montrait une bouteille de skooma qu’il tenait à sa ceinture
- ah toi qui transporte la marchandise aujourd’hui ? Fallait me le dire, mais tu étais censé arriver il y’a deux heures !

- ce sale braillard des falaises de passeur était encore en ♥♥♥♥♥♥. Répondis-t-il

- allons-y avant que les gardes ne viennent fouiller. Direction Coeurébène !

Les deux dealeurs de Skooma prirent le bateau alors que le soleil se levait dans la baie, se reflétant sur la mer. Le soleil éclairait le mont écarlate, sa silhouette était visible comme un fantôme caché dans le brouillard. Il passait son temps à observer autour de lui le soleil dévoiler petit à petit, le magnifique paysage du pays elfes noir. Voir la nature fonctionner et ainsi, l"apaiser, il en oublia presque son objectif, mais la voix de son compagnon Argonien vint gâcher son plaisir visuel.

- alors pour quelle raison il était en ♥♥♥♥♥♥ le passeur cette fois ?
- il s’est fait tuer. Répondit-il
- nul comme il est, il a finit par mourir ?
- un incompétent de moins. Répondit-il
- et comment il s’est fait tuer ?
- eh bien… À peu près comme ça !

Il tira une dague de lancer qu’il cachait sous sa veste, sans cesser d’observer le paysage, et la lança dans l’œil du dealeur de la Morąg Tong qui mourut sur le coup et qui tomba lourdement de la petite barque avant de tomber dans l’eau. Il ne l’observa pas mourir et restait captivé par la beauté qu’offrait la mâtiné

- et ensuite il a fini par s’étouffer dans son sang, dit-il, évidemment je l’ai planté à la gorge que et je ne l’ai pas touché à l’œil, mais tu vois à peu près comment je l’ai tué.

Il guida la barque jusqu’à Vivec, la capitale du Tribunal, Il mit le feu à l’embarcation en prenant le soin de laisser les fioles de Skooma à bords, pour que les ordonnateurs ne trouvent pas la drogue sur lui. Une fois arrivé il passa le pont du quartier des étrangers, ce dernier était pleins de monde, les marchands passaient, montés sur leurs Guars, bien chargés. Les ordonnateurs, dans leurs armures dorées, inspiraient le calme aux centaines de personnes sur le pont, rien que par leur présence, Il ne put s’empêcher de regarder avec admiration les représentants des trois dieux elfes noirs dans leurs imposantes armures sacrés. Mais pas le temps de rester observer les représentants de Vivec, il avait un objectif clair et était arrivé dans le continent elfe noir, et bravé de nombreux dangers juste pour cet objectif.

Il monta au deuxième niveau du quartier des étrangers et arriva dans une taverne, tenue par un elfe noir, Il restait sur ses gardes, les elfes noirs étaient racistes et avaient tendance à vouloir tuer tout ce qui était étranger. Il laissait sa longue épée enchanté visible afin de vouloir dissuader quiconque voulant s’approcher trop prêt. Il s’assit devant le bar, toujours caché sous sa capuche. Et le gérant arriva le voir et d’une voix ironique lui demanda
- qu’est-ce qu’il veut le p’tit chat ?
- du vin de feu
- vous savez quel type de personne demande du vin de feu ? Demanda l’elfe
- ceux qui connaissent Sarda.
L’elfe s’approcha de la personne encapuchonné et lui chuchota : ce soir neuf heure, chez-elle.
- qu’elle vienne avec ses affaires pour faire un long voyage.

- très bien, l’elfe repris sa place avant de dire à voix hautes, et un vin de feu pour le voyageur !

Il pensait déjà à son retour chez lui, ses enfants lui manquaient. Les sables chauds des plages du sud également, il se rappelait les vents marins, chauds, lui caressant le visage les matins. Mais il avait un objectif à atteindre et il ne devait pas rentrer avant de l’avoir atteint. Il se souvenait du village, des enfants jouant le matin ensemble, des anciens qu’il surveillait, buvant du thé en discutant de la gestion de la région comme le demandait le calendrier lunaire, ainsi que la douce odeur des jardins dans lequel avait lieux la réunion des anciens.

- et voilà ! Déclara l’elfe qui posa la chope sur le comptoir
- merci bien.
- alors, vous venez d’où ?
- j’arrive de Kvatch, j’ai traversé les montagnes et suis passé par Longsanglot. Et là, je viens rendre visite à la famille.

- Kvatch ? C’est où ça ? Demanda le tavernier
- c’est la deuxième plus grande ville de Cyrodiil après la cité impériale, elle est très connue pour son gigantesque arène de gladiateur. Et son immense muraille au sommet de la colline.

- ah oui je m’en souviens, beaucoup de marchands impériaux en parlent, elle a l’air aussi imprenable que l’on dit ?

- même une armée de daedras ne pourrait espérer passer ces murailles. La ville est magnifique, posé sur la colline, tel une couronne sur une tête.

- vous avez l’air bien poétique.

- ma femme adore ça, sourit-t-il, avant de boire cul sec son vin, bon ce n’est pas tout. Mais ça fait plus deux jours que je n’ai pas dormis, j’aimerais bien pouvoir trouver une chambre.

Le gérant elfe s’en retourna et partit récupérer une clé qu’il avait derrière son comptoir et s’approcha ensuite de son étrange client.
- dernière porte à gauche, ne vous inquiétez pas, c’est notre patron commun qui paye.

- merci. Répondit-Il avant de se lever


Après plusieurs heures de sommeil, Il fut réveillé par le gérant, pour lui dire que c’était l’heure. Il se leva rapidement et se dirigea au point de rendez-vous. La place du quartier Hlaalu, il faisait nuit, comme prévu, la place dernière était vide. Les Ordonnateurs en patrouille s’étaient absentés, les elfes noirs n’étaient pas là, tous partis à l’arène, où partis dormir. Il n’avait pas beaucoup de temps pour finir la première partie de la mission. Il remarqua enfin, sortir d’un manoir, une magnifique Bosmer, aux cheveux bruns, longs vêtu d’une robe bleu de voyage et tenant dans sa main un bâton de marche qui cachait en réalité une hallebarde.

- bonsoir. Dit-elle en s’approchant
- bonsoir, je m’apprêtais à rentrer chez moi. Répondit-Il
- où habitez-vous ?
- à Torval. Préparez-vous, le sable est chaud.
- allons-y alors

Les deux personnes quittèrent finalement la place pour partir jusqu’à la guilde des mages afin d’être téléporté jusqu’à Longsanglot.

Il ricanait de tout son vice,ignorant les supliements naïf de ses hommes impuissant face à sa magie et la situation qui dérapait en faveur de la haine et de la fourberie.Les yeux noirs du Dunmer pétillaient alors à la vue du fort ensanglanté et orné par les corps de ses anciens occupants,le tableau sordide d"un peintre fou usant des pinceaux écarlates pour créé un visage diforme.
Il fixa ensuite les deux orques avec ce qui ressemblait à de l"arrogance abusé comme s"il n"était que de vulgaire brindille au milieu d"une immense forêt.Son sourire exprimait comme un remerciement sarcastique.
Gortwog enrageait à la vue d"une tel barbarie,d"une tel trahison soudaine et surtout de ne pas pouvoir aller écraser l"elfe comme pour le punir de sa cruauté.Ses jambes tremblait, ce n"était pas la fébrilité due aux blessures ni la peur mais la haine.Cette fois,elle l"envahissait à partir d"une exaspération qu"il n"avait ressentis que peu de fois,le mépris lui aussi accentuait cette ascension.

Morgash bravant la douleur dévisageait son chef avec cette même colère mais cette dernière ne faisait que cacher une surprise se muant en une rage,contractant ses mâchoires et faisant s"enflammer ses yeux.

Le mage détourna son regard des deux orques comme s"il ne fussent rien,puis faisant luir ses mains d"une couleur violette clair penchant vers le noir fracassa sur le marbre du haut de la muraille.
Soudain,la forteresse tout entière se mit à luir de la même couleur qui avait envahit les mains de l"elfe noir.Les lumières était si forte que les chasseurs des forêts alentour avait cru voir une apparition démoniaque.Comme si les aurores boréales avait quitté le ciel pour rejoindre la terre.
Des symboles apparurent un par un puis un immense apparu au centre de ce que la lumière formait : un cercle d"invocation qui correspondait parfaitement à la forme du fort et s"étendant même au delà.
Le Dunmer, essoufflé par la puissance du sortilège qu"il avait lancé perdit légèrement son équilibre avant de se redresser et d"adresser un sourire d"ou pouvait émaner une arrogance sans précédent suivit d"une sorte de reconnaissance sarcastique :
-Je te remercie ricana til,qui aurait cru qu"un vulgaire orque aurait eu le courage de s"opposer à moi.Or,ce n"est pas tout il a aussi réussi à accélérer le déroulement de mon plan.
-Que veux tu dire,enflure hurla Gortwog ?
L"elfe ricana de plus belle,alors que la lumière s"intensifiait encore plus :
-Sache,que tu fut contre ton gré l"instrument principal de mon plan,tu fut la pierre qui déclencha l"éboulement.
Il s"arrêta soudain puis fixa le guerrier avec un regard terrifiant,demeure de la folie que procure un désir obsédant.Une ambition fantasmagorique semblait l"animé,quelque chose qui dépasserait le stade de la réalité elle même comme si ses yeux visait plus loin que la nature physique de la vie elle même.
Jamais Gortwog n"avait vu un pareil regard mais ce dernier ne le perturba pas plus que ça.La vie continuait de couler en lui et cela lui permettait de garder ce courage qui lui permettait de rester droit et ferme face à l"irréel qui l"entourait.
Son précédent adversaire avait disparu de sa vue et cela le rendait méfiant car il connaissait la rancune des vaincus,cette dernière lui avait valu plusieurs blessures faites dans le dos,ainsi instinctivement il le chercha bravant la lumière violette qui l"entourait.Il le vit enfin droit mais néanmmoins à genoux armé d"une arbalète qu"un de ses anciens partenaires avait laissé avant son départ dans l"autre monde.Il était en position de visée prêt à tirer,à abbatre son ennemi,mais la cible n"était pas l"orque.Le carreau fusa vers le mage imperturbable et sous les yeux stupéfaits du tireur,lui transperça le cœur.Le sang de l"elfe jaillit de sa bouche,dégoulinants sur sa robe puis s"étalant sur les pierres blanches du fort mais cela ne pouvait pas bien se voir à cause de la lumière du sortilège qui ne cessait de croitre.Le blessé s"écroula brusquement,la lumière éblouis les deux orques dont la stupeur bondissait entre un profond sentiment de victoire et d"incompréhension.
Suite à cet éclair,un vent violent souffla brusquement alors que les rayons du sortilège avaient disparu,les corps qui jonchait dans le fort se mirent brusquement tous à trembler d"eux même comme si quelque chose se débattait en eux.Brusquement,les corps poussèrent tous un cri étouffé pendant qu"une forme magique jaillissait d"eux : leur âme.

Toutes se rassemblait et s"élevaient en un seul point : le corps du chef des bandits.
Ce dernier se releva normalement comme après un réveil soudain avec une expression de joie éternelle.
Il rit ardimment prenant de haut les deux guerriers orsimers,puis applaudit avec cette même vivacité.
Gortwog répondit à la provocation en s"avançant face à lui,traînant ses pieds alourdit par la fatigue.Son sang ruisselait sur sa jambe droite et,à chacun de ses mouvements les flèches raclaient les os de son dos droit et ferme L"épée bien en main pointée vers son ennemi comme pour montrer le chemin à suivre,le restant de la route qu"il reste à parcourir.Il regarda son adversaire droit dans les yeux.Une énergie immense émanait de son silence et de son calme.Une énergie incommensurable,tourbillonait dans le corps meurtri du guerrier qui s"opposait à l"irréel :
-Qui a -t-il de drôle ?
De sa voix jaillirent des flammes dévastatrice,celles de la grandeur et de la force qui dévorèrent tout,on crut qu"elle fut le seul bruit de ce monde,comme si l"univers s"était accordé à elle.
Gortwog régnait sur le son.

Le Dunmer,était paralysé par un éclair de charisme de force et de majesté,la sueur commença à perler sur son visage quand ses yeux s"engoufrèrent dans ceux de l"orque.Ce dernier,avait scéler ces lèvre et terrassé son courage,emprisonné sa force.
Tel est la puissance du charisme.

L"elfe noir serra fortement ses mains puis hurla de toutes ses forces,le rendant d"un ridicule misérable :
-Je n"ai plus de magie pour t"écraser,sale chien mais la prochaine fois...
Gortwog le tenailla de ses paupières tendues,le mage balbutia impuissant :
-Pitoyable insecte !
Puis,une brume noirâtre l"enveloppa et il disparut avec la même finesse qu"un fuyard fou.

Le soleil commençait à sombrer vers l"horizon quand le vainqueur trouva enfin de quoi se soigner au cœur du fort.Dans un laboratoire d"alchimie,qui devait sûrement appartenir au chef des bandits,il constata avec malheur de voir de gigantesques orteil dans une commode ainsi que d"innombrable fiole contenant du sang ou différent organes.Dans une grande pièce,des dizaines de cadavres de femmes pouvaient se compter ainsi que quelque gemme spirituelle oubliées.Sur un grand mur deux gigantesque corps clouées,grâce à des épées que seul deux mains pouvaient portées ,bien qu"il ne restait que les squelettes.
Bien avant son attaque, il avait déjà prévu de retrouver les dépouilles des deux frères géant et de les ramener au seul membre vivant de leur famille. Corbold avait sans doute envie de rendre honneur ne serait qu"au os de ses frères :
-J"ai bien peur que leurs âmes soit déjà loin à présent pensa Gortwog.

Il utilisa les peaux des diverses chasses que les bandits avait du mener afin d"envelopper les squelettes à l"intérieur par souci de transport.
Ensuite,il mit le feu à la quarantaines de cadavres qu"il avait entassé afin que ce fort soit plus attrayant et réutilisable,cette fois à des fins plus honnête.
Il finit de travailler quand la nuit étendit son royaume.Il était fier de ce qu"il avait accompli durant cette journée.C"était une marche supplémentaire vers le sommet de son objectif,son corps avait encore une fois été mis à l"épreuve sans pour autant qu"il dépasse ses limites,quarante guerrier n"étaient surement pas assez pour accomplir cet exploit.
Un seul avait réussi à le faire douter de lui,un faisant partie de la même race que lui,le seul qui considérait comme étant un véritable adversaire.
Morgash dormait dans un sac de couchage à proximité de la porte principale,contrairement à Gortwog il avait trouvé facilement le sommeil malgré la blessure qu"il avait subi.Il n"avait pas enlever son armure sans doute par crainte que son ancien adversaire ne le tue pas durant son sommeil,cependant son bouclier et sa masse brisée n"avaient pas quitté le champ de bataille ou elle et l"épée mêlée s"étaient entrechoquées.
L"épéiste observait l"endormi.
Sur son visage inactif,il voyait une vie dure et tourmentée.Un chemin perdu barré par des murs bien trop haut pour être franchis et surtout le sentiment de courir à contre sens à contrecoeur.
Il se remmémora enfin son combat contre lui,les coups qu"il avait reçu,les coups qu"il avait donné,les battements de son cœur en extase,sa détermination incontrolable et son calme au moment du dernier échange.
Puis ses yeux s"engoufrèrent dans les flammes immenses qui détruisaient les corps des bandits,eux qui ne l"avait même pas stimulé une seul seconde si ce n"est en le blessant.
-Non,ce Morgash est bien plus puissant que tous ces hors la loi pensa-t-il,c"est un véritable guerrier,le seul qui a fait trembler mon être et qui a fait battre mon cœur plus fort.A nous deux nous pourrions...

Il se crispa soudain comme si ce fut quelque chose d"impossible.Sa solitude l"avait sans aucun doute rigidifié vis à vis de l"idée d"allié,mais pourtant au fond de son cœur quelque chose lui hurlait d"essayer,de faire en sorte de transmettre des frissons à quelqu"un d"autre que lui même,se battre pour autre chose que sa survie personnelle.
Soudain,une lumière envahit son esprit :
-Un roi n"est rien sans son peuple et ses guerriers dit t il tout haut !
Il jeta un coup d"oeil à la masse et au bouclier.
De grands coups de marteau et d"enclume retentirent sous les aurores boréales.

A suivre...

Les portes du fort s"ouvrirent sous les hénissement et les cris hargneux des Bandits,qui menés par un Rougegarde et sa cimeterre entamèrent leur charge.
L"orque s"élança la tête baissée,prêt à embrocher le chef de cette cavalerie indigne,n"écoutant que son cœur et ses battements,métronome résonnant en lui.

D"un seul mouvement de sa lame,il éventra le premier cheval ignorant l"armure en qui le cavalier avait eu une trop grande confiance,puis trancha les lances de deux autres bandits émoussant leur voix dans la surprise.
Le capitaine hurla avec la rage d"un vaincu :
-Encerclez ce chien,que les sabots fracassent ses os !
Les cavaliers obéirent tous à l"exeption de deux dont les chevaux avait été estropiés par la lame de l"orque.
L"épée déchira les gorges nouées de ses proies impuissante alors que les cinqs autres tentait de s"enfuir de son antre.
Le Rougegarde s"enfuit en direction de ses hommes et leurs montures,prêt à abattre leur adversaire unique.Ce dernier courut vers le fuyard,gueulant toute la hargne de son être comme hurlerait un volcan à son éveil,comme s"il éxultait suite à une victoire, comme s"il jouissait du plus grand des plaisirs.
Ses jambes et son corps tout entier,emportés par le vent du plaisir,semblait innarêtables.
Le Bandit fuyant se retourna par instinct pour voir ou son ennemi orque se trouvait,il vit l"ultime visage de sa vie,celui d"un guerrier couvert par le sang de ses ennemis.

Un cavaliers,au visage gras ou la rage ruisselait,leva sa lance et ordonna la charge à ses quatre autres compagnons,qui s"empressèrent de faire hénir leur destrier avec force.Ils se ruèrent vers lui en criant jusqu"à déchirer leur voix,leurs lances fermement braquées vers le guerrier à la peau verte tâché de rouge.
Ce dernier s"arrêta brusquement,se plaça fermement en appui sur ses jambes robustes,prêt à subir le choc.Son sourire narquois ne disparaissait pas malgré l"avancée fulgurante de ses adversaires.Les lances arrivèrent à quelques centimètres de son visage,mais la Lame mêlée brisa leur dents avant de transperçer la cuirasse du cavalier central et de l"expulser hors de sa monture tétanisée.
Les deux autres impuissants continuérent leur mouvement afin de préparer une nouvelle charge,sous les ordres hargneux de leur chef prêt à envoyer une nouvelle salve de sortilèges.
Gortwog bondit fièrement sur le dos du cheval et s"élança vers les deux derniers cavaliers tout deux côte à côte,les épées dégainées.
Ils s"élançèrent eux aussi vers l"orque en criant comme pour s"encourager à tuer et stopper le tremblement fébrile de leurs mains face à la mort qui avançait vers eux avec un sourire,semeur de terreur.

La faux arriva enfin à leur niveau,fit voler leur deux crâne avec facilité pour ensuite continuer vers le champ de blé à une vingtaine de mètres plus loin.
Le Dunmer rugit sa haine :
-Meurs chien.
Une grande boule de feu jaillit des deux mains de l"elfe,pour fuser sur le cavalier orque imperturbable.Il eut le reflex soudain de parer avec son épée mais cela ne fit que faire éclater les flammes qui dans leur éclaboussements embrasèrent Gortwog et sa monture qui chargeait la porte principale ignorant la douleur.

Deux bandits apeurés par le cavalier flamboyant qui se ruait vers eux commençèrent à refermer les portes de bois du fort sous les cris enragés de leur chef et ceux de leur adversaire.
Mais les flammes poussées par le vent de la rage fracassèrent les portes comme de simples brindilles avant de s"écrouler au milieu de la horde de bandits stupéfaits comme témoins d"un désagréable miracle.
Le cheval incandescent s"écrasa sur trois bandits qui tentèrent tant bien que mal d"échapper à cette étreinte de flammes et de chair inerte,pendant que l"orque dévoré par le feu se tenait fièrement face à la cinquantaine de brigands bouche bée et gorge nouée.
Même le Dunmer ne prononçait pas une seule parole,consummé par sa surprise,lui et ses hommes allaient s"opposer à un roi,un guerrier sans peur et sans douleur un Berzerker.
Gortwog bondit sur la bande serrant fortement son arme,tuant cinq bandits comme si de rien n"était avant d"en empaler deux autres dans la même charge dévastatrice.
Les armes de ses adversaires entrèrent enfin dans la symphonie de la bataille.
Les arcs furent libérer des dos,les épées des fourreaux et les haches des côtés.

Tous se ruèrent vers Gortwog qui fit de même,envoyant les membres et les armes de ses adversaires en l"air à cause de la force de ses coups et le tranchant de sa lame.

Les corps et le sang giclaient,la peur se semait à chaque corps décapité alors qu"un lac de sang naissait peu à peu accompagné,par des nénuphars de fer éparpillés sur sa surface troublé par les hurlement du loup attaquant le troupeau incapable de briser les dents de leur ravisseur déchaîné.

Au bout d"une dizaine de minutes,une quarantaine de corps gisait sur le sol alors que le meurtrier avait cinq flèches fichées dans le dos et un fragments d"épée dans la jambe droite.
En face de lui le bétail tétanisé avait trouvé refuge derrière des barricades faites à partir des corps et des armures des fauchés.
Soudain,un bruit violent secoua les esprits.Une porte claqua.Le sourire revint sur le visage des bandits et leur chef qui se frotta les mains en ricanant :
-Te voilà enfin Morgash hurla t il afin que le nouveau venu l"entende,écrase ce fou enragé.
Un orque sortit de derrière la porte,il devait avoir le même âge que Gortwog si ce n"est un peu moins.Ses cheveux descendait en une queue de cheval sur sa nuque.Ses deux yeux jaunes se fronçait à la vue des cadavres qui décorait l"enceinte du fort,pendant que ses deux lèvres fines se tendaient dans un rictus des plus nerveux puis sourit sourit avec joie en posant ses yeux sur les blessures de Gortwog.
Sa musculature se voyait à travers son armure d"acier entièrement constitué,preuve d"une certaine influence par rapport au autres membre des pillards qui ne possédait pas d"armure complètes ce qui pouvait expliqué leur défaite face à la rage de Gortwog.
Il saisit sa masse et son bouclier et descendit sans dire un mot les escaliers qui le séparait de son adversaire.Il arriva enfin devant lui et le questionna :
-Quel est ton nom,mon frère,fils de Malacath comme les disent les livres.
Gortwog hurla et bondit sur Morgash comme s"il le bruit de son épée en mouvement lui manquait et abattit son épée sur son bouclier.
Un son de métal battu retentit et les deux guerriers commençèrent à faire parler le fer et la chair.Malgré ses blessures Gortwog parvenait à être le plus agile mais ses jambes ne lui garantissait pas un équilibre suffisant pour pouvoir contrer les violents coups que lui infligeait son adversaire à la cime de sa forme et surtout bien mieux équipé que lui.
Soudain,le bouclier alla s"écraser violemment sur son crâne le déstabilisant violemment alors que les cris des quelques bandits restant retentirent et que le sourire de leur chef grandissait sur son visage.
Suite à ce choc la masse tenta de fracasser la mâchoire du guerrier bousculé mais son épée s"interposa juste à temps.Le choc fut si violent que le blessé tomba à la renverse.L"humiliation déchaîna ses cordes vocales et il se mit à hurler de rage,le guerrier à la masse gloussa :
-Tu sais,sans nom tu peux encore Abandonner bien que je doute que tu le fasse.
Gortwog était bailloné par la colère,il serra les dents comme si il voulait les faire se briser entre elles,Puis s"appuyant sur son arme il réussit à ne garder qu"un seul genoux sur le sol.Tout à coup,il ressentit une émotions qui lui était rare quelque chose qu"il ne pouvait expliqué,comme si une profonde lumière revenait en lui.Il ressentait à nouveau le vent,la fraicheur de l"air,la douleur de ses blessures tous ses sens renaissait,non toute son âme renaissait comme s"il se sentait invincible :
-Abandonner ne fait pas partie du vocabulaire du futur roi de Nova Orsinium hurla t il en souriant par instinct.
Morgash palit avant d"élever sa masse pour l"abattre sur son insolent adversaire.
Ce dernier avait retrouvé une sorte de fougue en prononçant ses mots,la rage aveugle qui l"animait depuis le début de cette bataille avait disparu alors serrant fortement son épée comme s"il étreignait sa vie,concentrant toute sa force dans ses deux bras et toute son âme dans son sourire.
Les deux guerrier rugirent,les deux armes hurlèrent,mais la masse vola en éclat sous les yeux ébahis des bandits,de leur chef et de l"orque impuissant.
Puis la lame fendit l"armure d"acier ainsi que la chair quel couvrait,le sang gicla comme la boisson d"une victoire.

Soudain,une violente boule de feu balaya la dizaines de bandits restants pendant que les ricanements du Dunmer resonnait dans le fort.

A suivre ….