André Gide
Aspeto
André Gide | |
---|---|
André Gide. Ottoline Morrelli foto, 1924 | |
Nascimento | André Paul Guillaume Gide 22 de novembro de 1869 Paris (França) |
Morte | 19 de fevereiro de 1951 (81 anos) Paris (França) |
Cidadania | França |
Progenitores |
|
Cônjuge | Madeleine Gide |
Filho(a)(s) | Catherine Gide |
Alma mater |
|
Ocupação | jornalista, produtor cinematográfico, ensaísta, dramaturgo, romancista, diarista, escritor de viagens, tradutor, autobiógrafo, escritor, prosista, roteirista |
Prêmios |
|
Empregador(a) | Le Figaro |
Obras destacadas | L'Immoraliste, A Porta Estreita, La Symphonie Pastorale, The Counterfeiters, Corydon, Les Nourritures terrestres, Os Subterrâneos do Vaticano, Se o grão não morre, Travels in the Congo, Retour de L'U.R.S.S., La Séquestrée de Poitiers |
Assinatura | |
André Gide (?) foi um escritor francês.
Verificadas
[editar]- "Não digo nada, por hábito; quando um filósofo lhe responde, você não entende mais nada do que lhe pediu".
- - Je ne dis rien, par habitude ; quand un philosophe vous répond, on ne comprend plus du tout ce qu'on lui avait demandé.
- - Paludes - página 92, André Gide, Gallimard, Éditions de la Nouvelle revue française, 1929 - 198 páginas
- - Je ne dis rien, par habitude ; quand un philosophe vous répond, on ne comprend plus du tout ce qu'on lui avait demandé.
- "As coisas mais belas são ditadas pela loucura e escritas pela razão"
- - Les choses les plus belles sont celles que souffle la folie et qu'écrit la raison.
- - Poésie: Les cahiers d'André Walter. Les poésies d'André Walter. Les nourritures terrestres. Les nouvelles nourritures. Souvenirs de la cour d'assises. Si le grain ne meurt. Journal (1889 à 1916) - Página 529, André Gide - Gallimard, 1952
- - Les choses les plus belles sont celles que souffle la folie et qu'écrit la raison.
- - En face de certains riches, comment ne pas se sentir une âme de communiste?
- - André Gide in: "Oeuvres complètes d'André Gide" - vol. 15, Página 125, N[ouvelle] r[evue] f[rançaise], 1932
- - En face de certains riches, comment ne pas se sentir une âme de communiste?
- "Nada impede mais a felicidade do que a lembrança da felicidade."
- - Citado em "Frases Geniais" - Página 14, de PAULO BUCHSBAUM - Editora Ediouro Publicações, ISBN 8500015330, 9788500015335
- "Todas as coisas já foram ditas, mas como ninguém escuta é preciso sempre dizer de novo."
- - Toutes choses sont dites déjà ; mais comme personne n'écoute, il faut toujours recommencer.
- - "Le retour de l'enfant prodigue: précédé de cinq autres traités" - página 10, André Gide - Éditions de la Nouvelle revue française, 1912 - 235 páginas
- - Toutes choses sont dites déjà ; mais comme personne n'écoute, il faut toujours recommencer.
- - Croyez ceux qui cherchent la vérité, doutez de ceux qui la trouvent.
- - "Jeux sont faits" - página 174, André Gide - Gallimard, 1952 - 197 páginas
- - Croyez ceux qui cherchent la vérité, doutez de ceux qui la trouvent.
- - Les plus détestables mensonges sont ceux qui se rapprochent le plus de la vérité
- - "Si le grain ne meurt" - página 340, André Gide - Gallimard, Éditions de la Nouvelle revue française, 1929, ed. 44 - 372 páginas
- - Les plus détestables mensonges sont ceux qui se rapprochent le plus de la vérité
- - Je n'admets qu'une chose au monde pour ne pas être naturelle : c'est l'œuvre d'art.
- - Corydon - Página 38, André Gide Éditions de la Nouvelle revue française, 1925 - 217 páginas
- - Je n'admets qu'une chose au monde pour ne pas être naturelle : c'est l'œuvre d'art.
Os frutos da Terra (1897)
[editar]- "Não acredites que a tua verdade possa ser encontrada por algum outro."
- - Ne crois pas que ta vérité puisse être trouvée par quelque autre.
- - "Les nourritures terrestres" - página 209, André Gide - Sociéte du Mercure de France, 1897 - 210 páginas
- - Ne crois pas que ta vérité puisse être trouvée par quelque autre.
- "Aprendi a agir sem julgar se a acção é boa ou má. Amar sem me inquietar se é o bem ou se é o mal. Uma existência patética em vez da tranquilidade. E a não desejar nenhum repouso sem ser o que chegar com o sono da morte."
- - Agir sans juger si l’action est bonne ou mauvaise. Aimer sans s’inquiéter si c’est le bien ou le mal. Nathanaël, je t’enseignerai la ferveur. Une existence pathétique, Nathanaël, plutôt que la tranquillité. Je ne souhaite pas d’autre repos que celui du sommeil de la mort.
- - "Les nourritures terrestres" - página 19, André Gide - Sociéte du Mercure de France, 1897 - 210 páginas
- - Agir sans juger si l’action est bonne ou mauvaise. Aimer sans s’inquiéter si c’est le bien ou le mal. Nathanaël, je t’enseignerai la ferveur. Une existence pathétique, Nathanaël, plutôt que la tranquillité. Je ne souhaite pas d’autre repos que celui du sommeil de la mort.
- "Estamos ligados aos nossos actos como um fósforo à sua chama. Eles consomem-nos, é verdade, mas são eles que nos dão o nosso esplendor. E, se a nossa alma valeu alguma coisa, é porque ardeu com mais ardor do que outras."
- - Nos actes s'attachent à nous comme sa lueur au phosphore. Ils nous consument, il est vrai, mais ils nous font notre splendeur. Et si notre âme a valu quelque chose, c'est qu'elle a brûlé plus ardemment que quelques autres
- - "Les nourritures terrestres" - página 21, André Gide - Sociéte du Mercure de France, 1897 - 210 páginas
- - Nos actes s'attachent à nous comme sa lueur au phosphore. Ils nous consument, il est vrai, mais ils nous font notre splendeur. Et si notre âme a valu quelque chose, c'est qu'elle a brûlé plus ardemment que quelques autres
- "Não devemos preparar as nossas alegrias ou, pelo menos, devemos saber que em seu lugar nos virá surpreender uma outra alegria. Toda a felicidade é de encontro e apresenta-se-nos em cada instante como um mendigo na estrada."
- - Saisis de chaque instant la nouveauté irressemblable et ne prépare pas tes joies, ou sache qu’en son lieu préparé te surprendra une joie autre. Que n’as-tu donc compris que tout bonheur est de rencontre et se présente à toi, dans chaque instant comme un mendiant sur ta route.
- - "Les nourritures terrestres" - página 44, André Gide - Sociéte du Mercure de France, 1897 - 210 páginas
- - Saisis de chaque instant la nouveauté irressemblable et ne prépare pas tes joies, ou sache qu’en son lieu préparé te surprendra une joie autre. Que n’as-tu donc compris que tout bonheur est de rencontre et se présente à toi, dans chaque instant comme un mendiant sur ta route.
- "O sábio é aquele que se deslumbra com tudo."
- - Le sage est celui qui s'étonne de tout.
- - "Les nourritures terrestres" - página 34, André Gide - Sociéte du Mercure de France, 1897 - 210 páginas
- - Le sage est celui qui s'étonne de tout.
- "Cada acção perfeita é sempre acompanhada por uma certa voluptuosidade. É assim que se reconhece que a devíamos fazer."
- - Chaque action parfaite s'accompagne de volupte. A cela tu connais que tu devais la faire
- - "Les nourritures terrestres" - página 43, André Gide - Sociéte du Mercure de France, 1897 - 210 páginas
- - Chaque action parfaite s'accompagne de volupte. A cela tu connais que tu devais la faire
- "Não gosto dos que se acham com mérito por terem trabalhado penosamente. Porque, se o que fizeram foi penoso, seria por certo melhor que tivessem feito outra coisa. A sinceridade do meu prazer é o mais importante dos meus guias."
- - Je n’aime point ceux qui se font un mérite d’avoir péniblement œuvré. Car si c’était pénible, ils auraient mieux fait de faire autre chose. La joie que l’on y trouve est signe de l’appropriation du travail et la sincérité de mon plaisir, Nathanaël, m’est le plus important des guides
- - "Les nourritures terrestres" - página 43, André Gide - Sociéte du Mercure de France, 1897 - 210 páginas
- - Je n’aime point ceux qui se font un mérite d’avoir péniblement œuvré. Car si c’était pénible, ils auraient mieux fait de faire autre chose. La joie que l’on y trouve est signe de l’appropriation du travail et la sincérité de mon plaisir, Nathanaël, m’est le plus important des guides
- "Há doenças extravagantes que consistem em se querer ter o que se não tem. Devemos ficar à espera de tudo o que vier a nós, sem desejarmos o que não temos. Desejando apenas o que vier. Cada espera não deve ser um desejo, só mesmo uma disposição para acolher."
- - Il y a des maladies extravagantes Qui consistent à vouloir ce que l’on n’a pas. [...] Ne désire jamais, Nathanaël, regoûter les eaux du passé. Nathanaël, ne cherche pas, dans l’avenir, à retrouver jamais le passé. Saisis de chaque instant la nouveauté irressemblable et ne prépare pas tes joies, ou sache qu’en son lieu préparé te surprendra une joie autre.
- - "Les nourritures terrestres" - página 44, André Gide - Sociéte du Mercure de France, 1897 - 210 páginas
- - Il y a des maladies extravagantes Qui consistent à vouloir ce que l’on n’a pas. [...] Ne désire jamais, Nathanaël, regoûter les eaux du passé. Nathanaël, ne cherche pas, dans l’avenir, à retrouver jamais le passé. Saisis de chaque instant la nouveauté irressemblable et ne prépare pas tes joies, ou sache qu’en son lieu préparé te surprendra une joie autre.
- "A necessidade da opção sempre me foi intolerável; escolher não era bem eleger que se me afigurava, e sim rechaçar o que não elegia. Compreendia apavoradamente a estreiteza das horas, e que o tempo só tem uma dimensão; era uma linha que eu desejara espaçosa e meus desejos nela correndo, uns aos outros prejudicavam necessariamente. Eu não fazia senão isto ou aquilo. [...] Escolher fora renunciar para sempre todo o resto, e a quantidade numerosa desse resto continuava preferível a qualquer unidade"
- - "Os frutos da Terra" - página 57, André Gide; tradução de Sérgio Milliet - Rio de Janeiro: Nova Fronteira, 1982 - 214 páginas
- "Livros tinham-me mostrado que toda liberdade é provisória e que consiste apenas em escolher uma escravidão ou, pelo menos, uma devoção, como a semente dos cardos voa e vagueia, buscando o solo fecundo onde fixar raízes - e que só floresce imóvel."
- - "Os frutos da Terra" - página 59, André Gide; tradução de Sérgio Milliet - Rio de Janeiro: Nova Fronteira, 1982 - 214 páginas
- "Por certo não é tanto ver outra coisa como separar-me de tudo o que não me é indispensável. Ah!, quantas coisas, Nathanael, poderíamos ainda dispensar! Almas nunca suficientemente despojadas para serem enfim suficientemente enchidas de amor - de amor, de espera e de esperança, que são nossas únicas posses verdadeiras."
- - "Os frutos da Terra" - página 82, André Gide; tradução de Sérgio Milliet - Rio de Janeiro: Nova Fronteira, 1982 - 214 páginas
- "Ser tornava-se-me imensamente voluptuoso. Desejara provar todas as formas da vida; as dos peixes e as das plantas. Em meio a todas as alegrias dos sentidos, invejava as do tato"
- - "Os frutos da Terra" - página 87, André Gide; tradução de Sérgio Milliet - Rio de Janeiro: Nova Fronteira, 1982 - 214 páginas
- "O que um outro poderia dizer tão bem quanto tu mesmo, não o digas - e o que poderia escrever como tu, não o escrevas. Só te apegues em ti ao que sintas que não se encontra alhures senão em ti, e cria em ti, impaciente e pacientemente, ah! o mais insubstituível dos seres."
- - "Os frutos da Terra" - página 141, André Gide; tradução de Sérgio Milliet - Rio de Janeiro: Nova Fronteira, 1982 - 214 páginas
- "Toda criatura tem direito a certa soma de felicidade, na medida em que seus sentidos e seu coração a suportam. Por pouco que me tirem, sinto-me roubado. Não sei se reclamava a vida, antes de ser; porém agora que vivo, tudo me é devido. Mas a gratidão é tão doce e é-me tão necessariamente doce amar, que a menor carícia do ar desperta um agradecimento em meu coração. A necessidade de gratidão ensina-me a fazer felicidade de tudo que vem a mim."
- - "Os frutos da Terra" - página 156, André Gide; tradução de Sérgio Milliet - Rio de Janeiro: Nova Fronteira, 1982 - 214 páginas
- "[...] pois todos os segredos da natureza jazem a descoberto e chocam-se contra nossos olhos diariamente, sem que prestemos atenção. Os povos terão pena de nós mais tarde quando tiverem tirado partido da luz e do calor do sol, pena de nós que extraímos nosso combustível das entranhas do solo e que esperdiçamos o carvão sem nos preocuparmos com as gerações futuras."
- - "Os frutos da Terra" - página 161, André Gide; tradução de Sérgio Milliet - Rio de Janeiro: Nova Fronteira, 1982 - 214 páginas
- "Em verdade, da felicidade que alça voo à custa da miséria eu não quero. Uma riqueza que priva alguém de alguma coisa, eu não quero... Se minha roupa desnuda outrem, andarei nu."
- - "Os frutos da Terra" - página 167, André Gide; tradução de Sérgio Milliet - Rio de Janeiro: Nova Fronteira, 1982 - 214 páginas
- "Creio também que, nisto como em tudo, as frases nos enganam, porque a linguagem nos impõe mais lógica do que tem muitas vezes a vida; e que o que há de mais precioso em nós é o que permanece informulado."
- - "Os frutos da Terra" - página 194, André Gide; tradução de Sérgio Milliet - Rio de Janeiro: Nova Fronteira, 1982 - 214 páginas
- "é que nos apresentavam o progresso como divindade irrisória. Progresso do comércio e da indústria; das belas-artes, principalmente, que estupidez! Progresso do conhecimento, sim, sem dúvida. Mas o que importa é o progresso do próprio Homem."
- - "Os frutos da Terra" - página 203, André Gide; tradução de Sérgio Milliet - Rio de Janeiro: Nova Fronteira, 1982 - 214 páginas
- "Não é somente o mundo que se trata de mudar; é o homem. De onde surgirá esse homem novo? Não de fora. Camarada, saibas descobri-lo em ti mesmo, e, como do minério se extrai o puro metal sem escória, exige-o de ti esse homem esperado. Obtém-no de ti. Ousa tornar-te o que és. Não te satisfaças com pouco. Há possibilidades admiráveis em cada ser. Persuade-te de tua força e de tua mocidade. Saibas redizer-te sem cessar: "Depende só de mim"."
- - "Os frutos da Terra" - página 205, André Gide; tradução de Sérgio Milliet - Rio de Janeiro: Nova Fronteira, 1982 - 214 páginas