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SEOUL, 15 juil. -- Les médecins en formation semblent montrer peu de signes d'un retour au travail alors que les hôpitaux sont en passe d'accepter leurs démissions ce lundi, malgré la branche d'olivier tendue par le gouvernement pour tenter de mettre fin à l'arrêt de travail prolongé.

Accepter les démissions pourraient aider les médecins en formation, qui ont quitté leur poste de travail fin février en protestation contre la réforme médicale du gouvernement, à retrouver un travail dans un autre hôpital. La date limite d'aujourd'hui est considérée comme cruciale pour le gouvernement qui cherche à convaincre les médecins en formation qui sont absents de leur lieu de travail depuis fin février afin qu'ils retournent dans les hôpitaux comme elle est liée au calendrier d'embauches des médecins en formation en septembre.

Si les médecins en formation ne répondent pas au dernier délai, ils seront automatiquement considérés comme démissionnaires, selon les officiels du gouvernement. Il reste à savoir combien de médecins en formation reprendront le travail. Un médecin résident qui a présenté sa démission dans un hôpital de Séoul a déclaré que la plupart des jeunes médecins semblaient «blasés» par la proposition du gouvernement.

Un professeur d'un hôpital public a également indiqué qu'il y avait peu de signes montrant que la plupart des médecins en formation reprendront le travail. Plus de 12.000 médecins internes et résidents, soit plus de 90% du total, ont suspendu leur travail le 20 février et des professeurs médecins de plusieurs hôpitaux universitaires ont réduit le nombre de leurs opérations chirurgicales et consultations de patients externes pour protester contre la réforme médicale du gouvernement.

La semaine dernière, le gouvernement a décidé de retirer toutes les mesures punitives contre les médecins en formation défiant les ordres de reprise du travail afin de tenter de trouver une solution aux perturbations des services médicaux qui durent depuis des mois. Il a également permis aux médecins en formation qui ont demandé la réintégration à leur programme en septembre de recevoir un traitement spécial, tel qu'une exemption de la règle interdisant plusieurs demandes d'inscription dans un département au cours de la même année.

Les professeurs de médecine ont critiqué le gouvernement pour avoir envisagé un processus de démissions automatiques des médecins en formation qui ne répondent pas à l'ordre. «Le processus unilatéral des démissions sans recevoir les réponses des médecins en formation sur leur intention de revenir ou de partir détériorera la situation», ont indiqué trois associations de professeurs de médecine dans un communiqué. «Le ministère de la Santé et des Affaires sociales doit arrêter de faire pression et de chercher à convaincre les dirigeants des hôpitaux en mentionnant des désavantages potentiels», a-t-il ajouté.

(Yonhap)

(FIN)

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