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(LEAD) «Pas d'application de l'ordre administratif» face aux médecins résidents révoltés

National 08.07.2024 à 16h04
Crise médicale
Crise médicale

Le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Cho Kyoo-hong (au c.), dirige une réunion au QG central des catastrophes et contre-mesures de sécurité à Sejong, à 113 km au sud de Séoul, le lundi 29 avril 2024, pour faire face à l'action collective des médecins en formation. La plupart des médecins internes et résidents ont quitté leur lieu de travail depuis fin février pour protester contre le plan du gouvernement d'augmenter le nombre d'étudiants en médecine. (Photo d'archives Yonhap)

SEOUL, 08 juil. (Yonhap) -- Depuis le mois de février de cette année, 92% des médecins résidents et internes sur 13.756 au total, ne sont pas revenus dans leur hôpital de formation du fait de la contestation de la politique d'accroissement des effectifs médicaux du gouvernement, à savoir plus de 1.500 places supplémentaires à partir de l'an prochain dans les facultés de médecine. Dans un tel contexte, le gouvernement a déclaré qu'il n'appliquerait pas son ordre administratif, incluant l'annulation des licences de médecin, même s'ils ne reviennent pas.

Le ministre de la Santé, Cho Kyoo-hong, a indiqué lors d'une réunion du QG central des catastrophes et contre-mesures de sécurité que «nous avons pris la décision de ne pas appliquer l'ordre administratif sans considérer le retour sur le lieu de travail compte tenu de la situation actuelle des services médicaux sur le terrain et de la demande des hôpitaux de formation». Il a par ailleurs déclaré que «le gouvernement accordera une exception aux médecins résidents qui candidateront nouvellement en septembre prochain pour qu'ils obtiennent leur licence de médecin spécialiste à temps».

En outre, le ministre a demandé aux hôpitaux de valider «les avis de démission des médecins résidents non revenus jusqu'au 15 juillet prochain» et de confirmer «le nombre de postes vacants (de médecins en formation). Le gouvernement projette d'établir un système de services médicaux dans les grands hôpitaux face à l'absence massive des médecins résidents et internes.

Pour l'instant, le nombre de médecins en formation qui ont repris leur travail ne s'élève qu'à 1.104, soit 8,0% de la totalité. Un haut officiel du gouvernement a indiqué qu'«il y a des médecins résidents qui veulent regagner leur lieu de travail mais les risques d'une punition de leurs collègues non revenus les font hésiter», en poursuivant que «cette décision d'aujourd'hui vise à aider ces gens hésitants.»

Le ministre de la Santé, Cho, avait annoncé le 4 juin que le gouvernement annulerait toutes les mesures prises contre les médecins en formation et les hôpitaux en formation. La décision d'aujourd'hui de ne pas appliquer l'ordre administratif y compris pour ceux qui n'ont pas retrouvé leur poste créera une polémique autour de la non-application de la loi contre ces médecins en formation menant une action collective que le gouvernement a jugé illégale.

Personnel médical
Personnel médical

(Photo d'archives Yonhap)

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