Une pétition demandant la destitution du président Yoon récolte plus d'un mln de signatures
SEOUL, 03 juil. (Yonhap) -- Le nombre de citoyens ayant apporté leur soutien à une pétition demandant une motion parlementaire de destitution contre le président Yoon Suk Yeol a dépassé ce mercredi la barre du million, alors que la récolte des signatures sur le site Web de l'Assemblée nationale avait commencé le 24 juin dernier.
Le nombre important de soutiens en faveur de la destitution du président contraint la sous-commission parlementaire chargée de la législation d'examiner le texte proposé, puisqu'une pétition qui obtient plus de 50.000 signatures dans les 30 jours après sa publication sur le site Web doit être traitée par la commission parlementaire concernée, selon les règles qui s'appliquent pour ce genre d'initiatives populaires proposées auprès de l'Assemblée nationale.
L'initiant de cette pétition a écrit sur le forum du site Web du Parlement : «Les arguments en faveur de la destitution du président Yoon sont nombreux et suffisants. […] La 22ème Assemblée nationale devrait proposer immédiatement une motion de destitution du président.» A ce propos, le Parti démocrate (PD), la principale formation de l'opposition, a fait remarquer par la voix de son chef parlementaire, Park Chan-dae, lors d'une réunion des dirigeants du parti, que «rien n'a changé malgré les résultats aux élections législatives et la sanction donnée par la population (au président Yoon).»
«La promesse d'un renouvèlement de la gouvernance du pays a été rejetée comme on jette des chaussures usées, alors que celle de remaniement du cabinet, avec un nouveau Premier ministre, a complètement disparu», a dit le chef parlementaire du Parti démocrate. Il a poursuivi : «Le président n'a pas bougé malgré les reproches et il n'écoute plus la voix du peuple. C'est la raison pour laquelle la pétition a dépassé le million de signataires.»
Compte tenu de la composition de la sous-commission parlementaire concernée, quatre des cinq membres appartenant au PD, il ne fait aucun doute que cette motion sera soumise en séance plénière de l'Assemblée nationale. Mais les dirigeants du PD restent tout de même prudents face à ce mouvement, puisqu'il n'est pas à l'abri d'un contrecoup s'il décide de jouer officiellement la carte de la motion de destitution contre le président, alors que celui-ci n'a passé que deux ans à la tête de l'Etat sur les cinq que compte son mandat.
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