Des professeurs à l'Asan Medical Center réduiront leur temps de travail à partir de jeudi

SEOUL, 03 juil. (Yonhap) -- Les professeurs de l'Asan Medical Center, un des cinq plus grands hôpitaux de Séoul, ont déclaré ce mercredi qu'ils réduiraient à partir de jeudi leurs activités d'opérations chirurgicales et consultations de patients externes pour protester contre le gouvernement pour avoir causé des perturbations des services de la santé publique dans le sillage de sa réforme médicale.

Les professeurs de médecine de l'université d'Ulsan, qui pratiquent au Asan Medical Center car il est affilié à cette école, ont dit que la décision visait à se focaliser sur les traitements pour les patients gravement malades et les soins d'urgence. «Sous la situation d'urgence causée par le gouvernement, les professeurs ont fait des meilleurs efforts pour maintenir les services médicaux sous un environnement de travail difficile», a indiqué un comité des professeurs dans un communiqué, en notant qu'il y a des signes d'effondrement du système médical.

Les professeurs ont dit que le nombre d'opérations chirurgicales et de consultations de patients externes sera réduit de 49% et 30,5%, respectivement. Ils ont demandé aux patients non critiques de se rendre aux autres hôpitaux. Environ 12.000 médecins en formation ont quitté leur lieu de travail depuis fin février en protestation contre le plan du gouvernement d'augmenter le nombre d'étudiants dans les facultés de médecine.

Plus tôt cette semaine, les professeurs de médecine de l'université de Corée ont annoncé un arrêt de travail à partir du 12 juillet, sans toucher aux opérations dans les services des urgences et les unités de soins intensifs. Les professeurs de l'université nationale Chungbuk ont promis de commencer une action collective indéfinie à partir du 26 juillet.

Les médecins de l'hôpital Severance, l'hôpital Gangnam Severance et l'hôpital Yongin Severance ont également suspendu des consultations de patients externes, les opérations non urgentes et d'autres services depuis la fin du mois dernier. La communauté médicale et le gouvernement, cependant, ont fait peu de progrès alors que les médecins en formations et les étudiants en médecine ont boycotté un comité communautaire lancé le mois dernier, en affirmant que leurs voix n'ont pas suffisamment été prises en compte

Le gouvernement, qui a déjà finalisé le plan de relever les quotas d'admissions dans les écoles de médecine d'environ 1.500 l'année prochaine, exhorte les médecins à établir un organe représentatif pour commencer les discussions sur la réforme médicale.

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