risible

Français

Du latin risibilis, de rideo, risum (« rire ») avec le suffixe -bilis

risible \ʁi.zibl\ masculin et féminin identiques

Qui est propre à faire rire.
- Risibles le ronflement à l’église, la titubation de l’ivrogne, le pistolet qui rate au théâtre, le petit homme qui se baisse pour passer sous l’Arc de triomphe. — (Lucien Fabre, Le Rire et les rieurs, Gallimard, Paris, 1929, page 41)
- Ce quiproquo est risible.
Qui est digne de moquerie (se dit surtout pour des choses plutôt que pour des personnes).
- Ce que vous dites là est risible.
- Vous nous faites là un conte risible.
- —J’ai offert un prix risible et elle m’a pris au mot. Ce que j’en faisais c’était pour ne pas lui faire affront. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- Je trouve que l’on s’intéresse beaucoup trop à ce personnage. Aduler un homme, même s’il est très adroit avec un ballon,est proprement risible, et prouve la peu d’éducation culturel que ce milieu préconise… — (Commentaire Le Figaro, 12/10/2024)

Qui est propre à faire rire. (1)

Qui est digne de moquerie (se dit surtout pour des choses plutôt que pour des personnes). (2)

Singulier	Pluriel
risible	risibles
\ʁi.zibl\

risible \ʁi.zibl\ masculin

Matière à rire.
- [Henri Bergson] Pour produire du risible – et donc des histoires drôles –, le philosophe français identifie trois moyens :
  — l’inversion ;
  — la répétition ;
  — l’interférence des séries. — (Luc de Brabandere, Petite Philosophie des histoires drôles, Eyrolles, Paris, 2007, page 19)

Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (risible), mais l’article a pu être modifié depuis.

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risible \ˈraɪ.zə.bəl\ ou \ˈrɪ.zɪ.bəl\