maladrerie
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- De l’ancien français maladerie[1], dérivé de malade, avec le suffixe -erie[2] avec épenthèse d'un \r\, sous l'influence de ladre, ladrerie[2].
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
maladrerie | maladreries |
\ma.lad.ʁə.ʁi\ |
maladrerie \ma.lad.ʁə.ʁi\ féminin
- (Médecine) Léproserie.
Chaque matin […] roulait sur ses gonds la porte de la maladrerie, et les lépreux, semblables aux antiques anachorètes, s'enfonçaient tout le jour parmi le désert.
— (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1841.)
- (Médecine) Hospice.
Nous rencontrâmes aussi des maladreries toutes délabrées, pour mettre les pauvres gens en train de mourir.
— (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un paysan, troisième partie, quatrième chapitre, 1870.)
Apparentés étymologiques
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- Lyon (France) : écouter « maladrerie [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]- ↑ Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (maladerie)
- ↑ a et b « maladrerie », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
Nom commun
[modifier le wikicode]maladrerie *\Prononciation ?\ féminin
- Variante de maladerie.
- Il fesoit donner aus poures esglises, à maladreries, à mesons Dieu, à hospitaulz, et à poures gentilz hommes et gentilz femmes. — (Joinville), XIIIe s.
- Les maladreries furent fondées sur aumosnes et pour li commun porfit, por dessevrer les sains [bien portants] des enfers [malades] de liepvre. — (Beaumanoir), XIIIe s.