Toutefois, les cités islamiques n'avaient jamais créé d'institutions autonomes, pas plus qu'elles n'avaient pris de mesures de défense comparables à celles des ligues lombardes ou hanséatiques.— (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
La confédération béotienne, à l'inverse des ligues péloponnésiennes ou athéniennes, ne semble pas avoir d'abord été une symmachie, mais bien plutôt se rattacher à ces Koina qui rassemblaient autour d'un sanctuaire les cités d'un même ethnos.— (Claude Mossé, Les institutions grecques à l'époque classique, éd. Armand Colin, 2008, chap. 8)
Les terribles prêcheurs de Seize, les moines qui portaient le mousquet aux processions de la Ligue, s'humanisent tout à coup ; les voilà devenus bénins. C'est qu'il faut bien essayer d’endormir ceux qu'on n'a pas pu tuer.— (Jules Michelet, Le prêtre, la femme, la famille, Paris : Chamerot, 1862 (8e édition), page 17)
Le templier perd, comme tu l’as dit, ses droits sociaux, son libre arbitre ; mais il fait partie et devient membre d’un corps puissant devant lequel les trônes commencent déjà à trembler. Comme la goutte de pluie qui se mêle à la mer devient une portion de cet océan irrésistible qui mine les rochers et engloutit des flottes, cette ligue formidable est aussi une mer immense.— (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
— Fi donc ! fi donc ! monseigneur, des gens d’honneur comme nous ! une conjuration ! ah ! du tout ! une ligue, tout au plus, un petit accord pour donner la direction au vœu unanime de la nation et de la cour : voilà tout !— (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
Alors comment redonner aux bourgeois français le goût de la famille et des progénitures copieuses ? Des ligues pour la repopulation ? Bah ! Elles sont composées, en majeure partie, de célibataires endurcis […].— (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
vive le roi, vive la ligue(s’est dit de ceux qui se rangeaient alternativement et selon leur intérêt du côté du souverain ou du côté des ligueurs ; se disait aussi des gens qui changent aisément d’opinion et de parti)