ç’a
Apparence
:
Étymologie
[modifier le wikicode]Pronom
[modifier le wikicode]ç’a \sa\
- Contraction de ce a.
En cherchant néanmoins, non pas ce que, suivant nos faibles lumières, ils auraient dû écrire, mais ce qu’ils ont écrit, on se persuade que, s’ils ont raconté l’histoire, ç’a été pour nous faire connaître les dispensations de Dieu envers les hommes et pour élever nos cœurs en haut non pour nous donner de sèches éphémérides; s'ils ont enregistré quelques dates, ç'a été pour donner de loin en loin une idée de la durée des temps qu'ils décrivent, et non pour jalonner régulièrement d'espace en espace la route des siècles.
— (André Archinard, La chronologie sacrée, basée sur les découvertes de Champollion, 1841, Introduction III-IV, Paris)Quand je lui ai dit qu’on s’en allait, à la vieille Russe, ç’a dû lui faire quelque chose.
— (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 168)
Notes
[modifier le wikicode]- Dans un langage soigné, l’Académie française préfère « ç’a été » à « ça a été », car elle considère ça comme une contraction familière de cela, contrairement à ç’ qu’elle considère comme une élision du pronom démonstratif ce (comme dans c’est). L’ajout d'une cédille ne marque donc pas l’élision de ça, mais constitue en réalité une nécessité devant la lettre a. Dans tous les cas, il reste possible de substituer l’apocope de ce par cela (« cela a été »)[1].
Dérivés
[modifier le wikicode]Apparentés étymologiques
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Anagrammes
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Références
[modifier le wikicode]- ↑ a et b « Ça a été pour Ç’a été », Académie française.