Dorlisheim
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| Dorlisheim | |
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| Informations | |
| Pays |  France |
|---|---|
| Altitude | 172 mètre, 373 mètre |
| Superficie | 11,53 km² |
| Population | 2 616 hab. () |
| Densité | 226,89 hab./km2 |
| Gentilé | |
| Code postal | 67120 |
| Préfixe téléphonique | |
| Fuseau | UTC 01:00, UTC 02:00 |
| Localisation | |
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| Site officiel | |
Située sur la Route des vins d'Alsace, Dorlisheim est une commune du Bas-Rhin qui compte environ 2 297 habitants. Le village est surtout connu depuis le début du XXe siècle lors de l'installation des usines Bugatti. Le blason de Dorlisheim représente un fer à cheval sur un linteau de porte du XVIe siècle.
Comprendre
[modifier]Histoire
[modifier]Située au pied des collines sous-vosgiennes, la localité s'est établie sur une ancienne voie romaine, dite "Bergstrasse", reliant Wissembourg à Belfort. Habité sous les Mérovingiens, Dorlisheim est cité en 737 dans un acte de donation attribuant le village à l'abbaye de Murbach. D'autres établissments religieux y possèdent des biens, dont le monastère de Sainte-Odile, l'abbaye bénédicitne d'Altorf et les couvents lorrains de Hesse et de Haute-Seille. Cet ancien domaine de la famille d'Eguisheim est transmis au début du XIIIe siècle à l'évêché de Metz puis à l'évêché de Strasbourg. Morcelés entre plusieurs familles, les droits seigneuriaux sont progressivement rachetés par la ville de Strasbourg, qui introduit la Réforme dans le village en 1525. Vers 1600, la localité est dotée d'une enceinte entourée d'un fossé rempli d'eau. Au cours de l'année 1632, les troupes autrichiennes du général Montecucculi rasent et détruisent entièrement le village. Ce n'est qu'au milieu du XIXe, avec le développement du chemin de fer, puis avec l'installation de Ettore Bugatti au début du XXe siècle, que le village connaît une nouvelle ère de prospérité. Du point de vue confessionnel, il constitue la seule commune du canton de Molsheim à majorité protestante.
Office de tourisme
[modifier]- Office de Tourisme (Région Molsheim-Mutzig)
Voir
[modifier]- Église Protestante – A l'origine, l'église faisait partie de la dotation de l'abbaye d'Altorf, fondée par les Comtes d'Eguisheim. En 1225, l'évêque Berthold de Teck incorpore l'édifice à l'abbaye cistercienne de Haute-Seille. La Réforme est introduite à Dorlisheim au XVIe siècle, et l'église est affectée au culte protestant jusqu'en 1685, date à laquelle Louis XIV instaure le simultaneum. En dépit de ses dimensions modestes, le sanctuaire construit en plusieurs étapes révèle une structure particulièrement complexe. Il se compose d'une triple nef d'origine romane, d'un clocher-porche gothique et d'un chœur flanqué de deux chapelles carrées. Le clocher-porche est une adjonction du XIVe siècle masquant le portail occidental roman. L'archivolte est surmontée de deux dragons à la queue enroulée, qui ouvrent leurs gueules vers la tête d'un fauve. Le bandeau est orné d'un rinceau de sarments de vignes et de grappes de raisin coulant de la bouche d'une figure représentant le Christ. Placées en retrait, deux torsades soulignent le contour de l'arc en plein cintre.
- Église Saint-Laurent – Mettant fin à deux siècles de simultaneum à Dorlisheim, l'église catholique est érigée à la périphérie du vieux bourg, dans un jardin dont le propriétaire est alors de confession protestante. Cette église néo-romane est ornée en façade des statues de Jeanne d'Arc et de Saint-Martin. L'intérieur est éclairé de grandes verrières offertes vers 1912 par des notables du village, dont le baron Hervé-Gruyer. Celles du chœur évoquent des épisodes de la vie de Saint-Laurent. L'orgue réalisé en 1900 par Franz Kriess, de Molsheim, est équipé d'un ventilateur électrique offert par le constructeur automobile Ettore Bugatti.
- Caveau de la Famille Bugatti – Installée à partir de 1909 aux confins de Dorlisheim, la famille Bugatti est restée très proche du village où reposent les principaux membres du clan, Carlo Bugatti (1856-1940), patriarche de la famille, et son épouse Thérèse, née Lorioli, ainsi que leurs enfants : Deanice, Rembrandt et Ettore Bugatti (1881-1947). Celui-ci repose aux côtés de sa première femme Barbara Mascherpa. Enfin, deux enfants d'Ettore Bugatti, L'Ebé et Jean (1909-1939), sont également enterrés ici.
- Château Saint Jean – Entouré d'un parc de 6,5 hectares, ce manoir est érigé par les Wangen de Geroldseck[ à l'emplacement de l'ancienne commanderie. la demeure change plusieurs fois de propriétaires, avant d'être finalement utilisée par Ettore Bugatti dans les années 1930 pour ses réunions publiques et ses réceptions. Dominant le perron et l'escalier d'honneur, le fronton arbore fièrement la devise Semper fidelis, toujours fidèle. C'est une demeure privée, elle ne se visite pas.
- Château du Baron Hervé – Selon une inscription figurant sur la voûte de la cave, cette demeure aurait été érigée en 1714. Restaurée en 1820, puis transformée sous le Second Empire par l'adjonction d'une tourelle ronde, elle est flanquée de deux petites dépendances. Le château est construit sur un plan rectangulaire, à deux niveaux de fenêtres. Seuls le perron et la balustrade en fer forgé semblent remonter à l'époque baroque, alors que le reste de la construction n'est guère antérieur à la fin du XIXe siècle. Propriété de la branche protestante des Montbrison, la maison passe ensuite à la famille Hecht, d'où le brochet servant de girouette à la tourelle, puis au baron Hervé-Gruyer.
- Maison de Retraite Sarepta – Fondée en 1903 par le Pasteur Paul Ziegel-Meyer, la maison des Diaconesses est appelée à ses débuts Diakonessen Verein Sarepta. Entre 1914 et 1917, l'établissement sera transformé en hôpital militaire. L'entre-deux guerres va marquer le développement de la station de soins car on y construira plusieurs pavillons. La communauté des Diaconnesses se dissoudra en 1982. Cependant les personnes âgées y sont toujours accueillies. C'est un lieu privé qui ne se visite pas.
Acheter
[modifier]Viticulteurs
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- Nadine et Francis Backert 3, faubourg des Vosges,
33 3 88 38 35 89, courriel : [email protected] 
Ouvert lun.- sam. : 9 h - 11 h et 13 h - 18 h. Dimanche et jours fériés uniquement sur rendez-vous.. – Exploitation familiale vendange uniquement manuellement. Visite de cave et vignoble. Dégustation de vins. Possibilité de restauration avec la dégustation sur réservation. Langues parlées : anglais et allemand. - Pierre et Frédéric Becht 26, faubourg des Vosges, 33 3 88 38 18 22, courriel : [email protected] Visite de cave du lundi au samedi. Dimanche uniquement le matin, l'après-midi sur rendez-vous.. – Dégustation de vins en lieu climatisé. Pour groupes jusqu'à 20 personnes : dégustation payante sur rendez-vous. Pour individuels, dégustation gratuite. Fermé dimanche de Pâques, dimanche de Pentecôte et du 25 décembre au 1er janvier. Langues parlées : anglais et allemand.
- Jacques et Christophe Lindenlaub 6, faubourg des Vosges, 33 3 88 38 21 78, courriel : [email protected] Caveau ouvert lun.- sam. : 10 h - 12 h et 14 h - 18 h. Dimanche uniquement sur rendez-vous. – Visite guidée pour groupes jusqu'à 50 personnes max. Dégustation de vins gratuite pour particuliers, payante pour groupes. Langues parlées : anglais allemand.
Manger
[modifier]- Restaurant S'Dorf Stuebel 25, Grand'rue, 33 3 88 38 73 08, courriel : [email protected] Service de 12 h - 13 h 45 et 19 h - 21 h 45. Fermé lundi soir, et mercredi toute la journée. – Terrasse d'été. Restaurant traditionnel au cadre contemporain, Produit du terroir, terrine maison, foie gras maison. Poisson du marché, légumes et fromages de la ferme. Deux salles sont disponibles : une de 75 couverts et l'autre de 50.
Se loger
[modifier]- Chambre d'hôtes Le Passiflore 4, rue de la Loi, 33 3 88 38 63 61, courriel : [email protected] – Dans une maison au cadre agréable, chambre avec lit 2 personnes.
- Chambre d'hôtes L'Entredeux 43, faubourg des vosges, 33 3 88 38 70 76, courriel : [email protected] – Logement pour deux personnes de 30 m2 en rez-de-chaussée, attenant à la maison du propriétaire avec entrée séparée donnant sur la cour et le jardin. Possibilité de loger jusqu'à 4 personnes et lit bébé sur demande.
Aux environs
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